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Rédigé entre 2016 et 2020, ce recueil est le résultat de quatre ans d'écriture, période de transition entre l'adolescent que j'étais et le jeune adulte que je suis. Au fil des lignes, je propose une poésie sans filtre ni barrière, et je défends une métrique instinctive. Mon univers mélange culture classique et populaire, ignorant quelconque hiérarchie des formes d'Art. J'espère sincèrement, cher lecteur, que tu apprécieras ce recueil dans lequel j'ai exposé mon coeur, déversé mon esprit, et aiguisé ma plume.
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Seitenzahl: 94
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Chapitre I : Naissance et Mort d’un Soleil
$$$
Hybris Poétique
luXXXe
Pou$$ière d’égo
Abysse
Milkomeda
Rukia
$uicide d’un $oleil
L’Éponine d'Hugo
Les Utopies Enfouies
Les Bars de Pandémonium
Prétends
Dans ma tête
Petit $oleil
Gravity Falls
Rosalia
Huit Temps
La Muse aux Cancerettes
Contact
Crypté
Enter the Trap
OG
arfare
La face cachée du Soleil
L’Éclipse
Relique
Koi no ¥okan
Un Snap de Toi
Lain & Cobian
Loadinfg
Muse en Salopette
Incarnadorable
(Takama-ga-hara)
$unny Luv
£¥$€
Naissance et Mort d’un Soleil
Chapitre II : Mort et Renaissance d’un Soleil
$$$ part.II
$hawty
Divine Comédie
Trône de Vers
Cool Kids & Dead Presidents
Enter the Trap part.II
late night sad mood
Casino Céleste
Les Astres Délabrés
Printemps
$oft & et
My Funny Valentine
livE 3vil
Numéro 28
Tabou Alchimique
€T€RNVL Llif3
Jeffery Lamar Williams
My Nike’s All Black
Pink My Adidas
Centimes à 100K
Déphasée
Enfant de Pauvres
l’Étoile du Matin
La Forêt Vestigion
La Mante Noire
Comme le Matin qui unit la Nuit et le
Jour
Paper Moon
GBC
gyldenhal
Flacon
Tony Montana
Audemars
One Outs
Spirit Gun
Les belles letters
Sous-culture
Volupté
Present Day, Present Time
Hell Verse / Project MK-ANGEL
Requiem de l’Ombre
Tranchée
Vasto Lorde
Las Noches
Gran Rey Cero
Chapitre III : La Guerre des Sans-Lendemain
Sternritter
Bazzard Black, Schrift “H“ — “The
Heat"
Mugen et Jin
Morgiana
Cassim
Onibaku
Stiyl Magnus
Grimmjow Jaegerjaquez
Äs Nödt, Schrift “F“ — “The
Fear“
Judal
Nurarihyon
Tokuchi Tōa
Kaname Tōsen
Wabisuke
Hirako Shinji
Askin Nakk Le Vaar, Schrift “D“ — “The
Deathdealing“
Ganache Nighthawk
Le Docteur
Sebastian Michaelis
Ichimaru Gin
Ishida Uryū, Schrift “A“ —
“Antithesis“
Chapitre IV : Les Astres Liquides
Reflets dans l’eau
B23
Embryon
Morgane
Nekketsu
Épines
Les descendants des étoiles
L’Escalier du Paradis
Magicant
Millenium Gummy
Terra Incognita
Nyctalope
Les Nuits
Baku
Ill Ilah
Orphée
Note aux Lecteurs
$uccès
$onges
$oleil
Au $uccès $onge le $oleil
Le S barré laisse parler mon désir de lové
Les contes modernes m’ont fait rêver
Un modèle dans le luxe et les vies des dépravés
Même si j’me recule des écrans, l’écrin de la
gloire m’a marqué avec cran de ses idéaux
sucrins
Mon égo chuchote que j’le mérite
La monnaie, les gows, le doré mythe
Do Ré Mi chantent les sirènes du vice
J’les imite et m’perds dans les abysses
Le $oleil veut brûler l’oseille
Par excès jeter ses billets en l’air
Mais fini comme bouteille à la mer
Loin du rivage scintillant, des merveilles
Le $oleil se consume
S’offense et se fume
Se défonce et s’inhume
Encore un égotrip poétique
Prétendant au manifeste de ma grandeur
Contre les dieux problématiques
L’ultime Hybris dont je n’ai plus peur
Faites une pause car j’impose ma prose pour
flétrir vos bouquets de roses
J’architecture sur des pages mes écritures, j’use
de mes mots en suivant une tablature pleine de
ratures chantant mes poèmes futurs
Je suis trop adextre pour le reste
Et je me répands comme la Peste
J’évince tous les grimauds sans talent
Et Rimbaud, là-haut, répète mes chants
Foutreciel ! Mes vers sont des putains de mantras
Et bientôt, c’est le monde entier qui l’admettra
Des monastères fondés sur mes paroles
Des milliers d’élèves dont je suis l’idole
Passeront leur semestre entier à méditer
Sur la célérité d’ma créativité
Ton afféterie oxacide me donne la nausée et des
remontées de lignes acides viennent en moi pour
t’intoxiquer
Je suis une chasseresse des mots
Qui complète son lourd volucraire
De rimes placides et vulgaires
Des rapaces que j’dompte avec brio
Et dont l’envergure devrait plaire
Je suis née pour remettre de l’ordre dans la
nécropole de la littérature et vos simulacres de
poésie vont s’effacer, anéantis par la kyrielle de
mes écrits sacrés
Luxe dans mes recueils
Ta médiocrité sera ton cercueil
Tes rimes riches sont pauvres en poésie
Les miennes trouvent leur opulence dans l’sens
Ton talent est comme un avion de Malaisie
Disparu, évanoui, bourré de contresens
Trouve du plaisir dans mon insolence
Vous pouvez vipérer autant que vous voulez
Vous finirez très rapidement bouche bée
Un seul d’mes poèmes et c’est l’autodafé
Pour tous vos manuscrits imbibés de café
Les jours et mes angoisses s’enchaînent, seule
dans cette chambre poussiéreuse. La lumière
diurne peine à traverser le rideau, et des phrases
maladroites gouttent sur la vitre humide.
Toujours la même sique-mu, les mêmes ceaux-
mor qui tournent en boucle et moi j’tourne en
rond.
Mes peurs se cachent un peu partout dans la
pièce et chantent les scénarios de ma paranoïa,
scénarios incohérents qui s’impriment dans mon
crâne.
Dans les ‘teilles et les cancerettes éparpillées un
peu partout se dissimulent mes démons, les
familiers dont je m’occupe depuis que j’ai signé
de mes poésies les pages du Diable.
L’éternelle lutte qui oppose mon égo et ma
dépression.
J’ai l’impression d’être aimée et populaire mais
j’n’oublie pas qu’il est impossible de le vérifier
puisque l’on accède jamais aux pensées
profondes de l’Autre.
Seule cette feuille peut être ma confidente car il
ne me reste que l’écriture pour m’évader du
chaos.
Je tisse des rimes à partir du vide, et j’rappe avec
mon ombre comme unique spectatrice.
J’organise mes funérailles avec l’Art comme seul
invité.
Askip je suis douée. Mon égo me dit que oui, ma
dépression me dit que non. L’un après l’autre, ils
échangent leurs rôles et passent de vérité à
mirage.
Ma plume plonge dans l’encrier de mon spleen
pour peindre l’idéal que mon égo chante.
Un astre absorbé par un trou noir.
Suis-je l’astre ou le trou noir ?
Masque, capuche
Seule dans le bus
J’rappe ma mégalomanie pour duper ma
mélancolie qui s’dissimule comme des sélénites
sur la face cachée de la Lune.
Je suis une allumette trempée d’essence et il
suffit d’une étincelle de sa part.
Je suis ce flingue contre ton crâne qui n’attend
qu’une légère pression sur la gâchette.
Je suis un bouquet de narcisses déposé dans une
bouteille de vodka.
Je suis le Soleil qui s’enterre dans les vagues de
l’horizon, ses bras roses s’étalant dans les draps
salés sous lesquels s’effondre la lumière et
s’amplifie le vacarme.
Quand nos corps sont reposés l’un sur l’autre,
j’oublie toutes mes envies de richesse, et tu
m’apparais milliardaire
Je suis pharaonne à partir d’un seul de tes baisers
venant à s’appliquer sur ma peau
J’ai gardé sur mes doigts le parfum troublant du
bouquet de fleurs que nous avons cueilli, dans
cet immense jardin vivant et bouillant
Les immobiles chrysalides se régénérant dans
mon être ont éclos, libérant de vivaces papillons
me dévorant de l’intérieur
Douleur appréciée puisqu’elle me rappelle ton
existence
Mon cœur bat lentement
Manque de battements évident
Qui me rappelle ton absence
Le Soleil tourne en rond
Sa surface en fusion
Ma peau est brûlante
Et mes cent pas miment les mécaniques célestes
En attendant impatiemment la prochaine
collision de nos deux galaxies
Son sabre transperce mon ventre
Et libère les phalènes de leur antre
Mes yeux aveuglés par mille phosphènes
Qui épongent toutes mes peines
L’amour est un duel
Nos esprits s’entrechoquent pêle-mêle
Et la température monte… Bankai !
L’amour est souvent bancal
Et je crois que j’le préfère ainsi
Je pense que sinon je m’ennuie
On se taquine
Nos amours clandestines
Elle comble le trou de ma poitrine
Son souffle chaud, ses mains glacées
J’griffe son dos, elle mord ma trachée
Sous le ciel bleu de Las Noches
La vivacité de nos violentes caresses
Le bruit distant de deux lames qui s’agressent
Je m’agrippe à son flanc
Elle tranche mon masque blanc
Son odeur sur mon sweat que j’lui ai prêté
Couleur bordeaux comme le vin que j’ai versé
Dans ma glotte au bord de l’eau
Avant de plonger ma tête dans sa gorge
J’oublie mes remords
Des traces de morsures sur mon corps
Et l’usure des ressorts du lit
Les draps pleins de plis
On se serre par la taille
Et s’entretue dans la bataille
Des larmes acides sur mes joues
Que cachait mon masque de loup
Et la Lune éclaire
Le chemin où l’on se perd
Un désert sans repère
Témoin de notre guerre
Le combat passionnel
Auquel l’on s’attèle
J’martèle la gâchette
De mon gun pulsionnel
Pendant qu‘elle découpe mes ailes
Et soigne mes séquelles
Masquée comme mes sentiments chimiques
Tachetés de sang irritant et vivide
Racheté par mes chants rimant dans le vide
La clarté de mon suicide métaphorique
Éclate avec le liquide de mes veines ivres
Écarlates comme les yeux livides
Des grandes archantiques vouivres
Sur la blanche Antarctique de ma peau nitide
Ruissèlent mille filets de poésies avides
De gloire et de destruction infinies
Un Soleil aux limites indéfinies
Mon cœur défectueux est trop affectueux
Tumultueux, il cumule les tumeurs émotionnelles
J’passe ma vacancelle d’humeur malheureuse à
tuer les pleurs
Seule dans ma chambre, je désaraigne de frustes
mémoires qui me frustrent et j’prie, tendue
comme la corde d’un arc, pour que tu m’envoies
un message, qu’on se rejoigne au parc pour rire
des enfants en bas âge, mais la seule entité qui
s’adresse à moi est l’orage tandis que la pluie
trempe les pages de mes carnets
Cloisonnée dans ma démence, je suis sans
défense
Je m’éclate le crâne contre les murailles du
silence qui m’écrasent, et je murmure « à l’aide »
mais mes cordes vocales sont emmêlées comme
mes écouteurs qui diffusent un triste son de rap
français, et mes larmes partent comme des balles
d’acier
Ma bouche inspire, expire, expulse comme une
fumerolle dans le calme de l’hiver volcanique
qui s’installe après l’éruption qui a noircit le ciel
pâle
J’suis due-per, meurtrie par de dures pertes
Nulle part je ne peux fuir mes murs de peines, et
les murènes du regret qui à toute allure traînent à
toute heure dans mon esprit saturé de souvenirs
de quand nos cœurs scarifiés se sont attirés
Je me suis mise à tirer sur les palissades de la
mélancolie, mais la folie joue son étrange pièce
Un terrifiant Molière dont je suis le perso’
tragique, et comme l’Épo d’Hugo, j’attends une
mort héroïque, enfermée dans mes vers
nostalgiques
Sous l’hydrométéore, il fait si froid dehors, et
l’amertume des torts me dévore mais j’ai d’ores
et déjà caché mes toiles pour en oublier les
couleurs
Coule mon œuvre qui serpente comme une
couleuvre dans l’eau calme
Je chante mon égo
J’écrase le mégot
De ce foutu spleen
Qui se ranime
Toujours, à chaque rime