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« Mon soleil brûle de tout mon amour Son cœur explose de toutes mes joies Il bat au rythme de mes souffrances La mer s’est noyée dans mes larmes… » À travers ses écrits,
Rosemberg Saë nous invite, avec une subtile musicalité, à explorer un univers où se mêlent lumière et ombre, éclats de joie et douleurs profondes, rêves éphémères et réalités saisissantes. Une immersion délicate au cœur de l'âme humaine.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Rosemberg Saë, artiste d’une rare polyvalence, a écrit et mis en scène une douzaine de pièces de théâtre ainsi que deux comédies musicales. Écrivain accompli, il est l'auteur du roman "La nuit pleurait", publié aux Éditions Diaspora, et de l'essai marquant "Le rebelle n'est pas mort", paru aux Éditions Dagan. Il s'illustre également en tant qu'auteur-compositeur et peintre, affirmant avec éclat sa place singulière au sein de l'univers artistique.
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Seitenzahl: 69
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Rosemberg Saë
Mémo d’amours
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Rosemberg Saë
ISBN : 979-10-422-6171-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
La nuit pleurait,
roman, Éditions Diaspora, 2006 ;
Le rebelle n’est pas mort,
Essai. Éditions Dagan, 2015 ;
La vieille dame et l’enfant,
Roman, Éditions l’Harmattan, 2022.
À Éli, superbe diamant,
À Guévara et Armelle,
À Prince,
À Christine avec mes vifs remerciements,
À Patrouchka mon filleul,
À Claudia et Stéphanie,
À Peggy.
Mémo de mes amours
De mes amours perdues
De celles qui perdurent
Des mots dits, mots divins
Des mots maudits, mots dits vains…
Mots d’amour, l’âme des mots
Maux d’amour, mots de peine mots de haine
Haine des mots
Être désiré et ne plus l’être
Lettres déchirées et puis peur d’être
Des non-dits et des « non » dits
Des noms dits des noms criés
Des « oui » des « surement » des « peut-être »
Des vérités et des mensonges
Des songes et des rêves
Vie de rêves, rêveries
Illusions… retrouvées
Des illusions recréées
Des amours récréées
C’est le jeu de mes maux
Et des maux, se jouent les mots…
À celles et ceux que j’aime…
À celles et ceux qui aiment…
À celles et ceux que j’aimerai…
Je veux te lire en braille
Oui, je veux lire ton corps
Je veux de mes deux mains lire son alphabet
Le « A »de son ardeur et le « B » du bonheur
Le « C » de ta chaleur, le « D » de ton delta
Le « E » de ton écrin qu’il me plaira d’ouvrir
F : ton feu, ta fougue, ton fief
G : le galbe de tes reins et le « H » de tes hanches
I : impavides, elles bravent mes doigts
Et « J », tes jambes sont longues et belles
K : korité, fin du ramadan et faim de l’amour
L : léonines tes sourates du plaisir
Ton « M » des merveilles dont je rêve
Et le « N» du nectar de tes seins
O : optatifs, ils souhaitent être bus
Puis le « P » : ta passion m’envahit, ta passion m’éblouit
Q : tes deux quartiers de lune explosent de rondeur
Et ton « R » et ton « S» : tu murmures rumba puis susurres samba
T : tu es toi, tu es tout, tendre et tigresse à la fois
U : ubérale je veux boire à ta fontaine
Le « V », oh le « v » ! ton ventre velours, vivement que je m’y vautre
W : ton wharf, j’y accoste
Puis le « X » de ton xérès qui m’exalte et me grise
Y : ylang-ylang, ton huile m’est essentielle
Et puis enfin ton « Z » et j’atteins ton zénith…
Je veux de mes dix doigts lire ton alphabet
Je veux lire ton corps,
Je veux le lire en braille…
Et ton corps qui fût mien
Et ton cœur sera mien
Et ton cœur qui fût mien
Et ton corps sera mien
Lorsqu’au soir de ma vie
Les lucioles de mes ans
Diront mes souvenirs
Je chanterai
Le soleil de ton corps
Je crierai
Le soleil de ton cœur
Quand au soir de mes ans
Les lucioles de ma vie
Me parleront d’amour
Je conterai comment
Quand ton cœur sera mien
Quand ton corps sera mien
Je m’aspergeai encore
De ton corps qui fût mien
De ton cœur qui fût mien
Sur tes fesses nues
Je taperai la vie
Au rythme de l’Amour…
(Man ké kriyé tout bètafé…)
J’appellerai les lucioles les criquets les cabrit’bois
J’appellerai les étoiles et la brise vespérale
J’appellerai les arbres, les oiseaux nyctalopes
Et je leur dirai
Combien ton corps mystérieux
Comment tes yeux
Pourquoi tes seins
M’ont crié le soleil, m’ont brûlé de son feu
Comment tes hanches
Pourquoi tes reins
M’ont brûlé de soleil et m’ont crié ton feu
Je dirai aux lucioles
Aux criquets aux cabrit’bois
Je dirai aux étoiles, à la brise vespérale
Combien
Comment
Pourquoi
Ton corps tes yeux tes seins
Tes hanches et tes reins
M’ont parlé des mystères de ton corps du culte de ton corps des rites de ton corps
(Je dirai aux lucioles…)
Man ké kriyé tout bèt-a-fé, tout kritjèt, tout kabrit-bwa
Man ké kriyé tout zétwal, tout van lannuit vanté…
Man ké kriyé tout piébwa, tout zwézo ki pa ka dòmi
Ek man ké di yo
ki manniè lanmaji kò’w
ki manniè ti zié’w
ki manniè ti tété’w
chofé tou sa man ni andidan mwen…
ki manniè mouvman ren’w
fè tou sa ki andidan mwen rélé…
Man ké di tout bèt-a-fé
tout kritjet, tout kabrit-bwa
man ké di tout zétwal, tout van lannuit vanté
ki mannié
ti zié’w, ti tété’w
ki manniè
mouvman ren’w
rakonté mwen lanmaji kò’w, lapriyè kò’w ek tout listwa kò’w…
Ses yeux peints de tendresse invitent aux caresses
Ses lèvres parlent d’ivresse
Son sourire malicieux esquisse le plaisir
Son corps est longiligne…
Ligne sur laquelle s’écrivent de douces mélodies
Ligne sur laquelle se crient d’innombrables extases…
Juste une nuit,
Pour goûter de sa vie…
Rêverie en musique,
Balade érotique :
Licence pour un voyage
Bravant les interdits,
Une polyphonie sensuelle du chœur des gémissements libérés
Champs de la mourre…
Sur les lignes de ton corps,
J’ai dessiné les notes de mes rêves…
Dans la folie de mes rêves,
J’ai chanté les lignes de ton corps.
Ton corps joue ma musique…
Quand il est harpe, ses cordes sont pincées par ta sensualité
Il est piano, il va sano
Puis, il est tambour il donne le rythme
Les cuivres ne s’essoufflent pas
Les arpèges de tes guitares rivalisent d’érotisme
Ton corps couleur café
Do ré
Ton corps effet kola
Mi fa
Ton corps cantate aria
Sol la
Ton corps alto
Si do
Tes cuisses soprani
Do si
Tes hanches rossignols
La sol
Ton ventre tsunami
Fa mi
Et tes seins allegro
Ré do
Ton corps chante ta joie…
Demain, aux aurores,