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"Miroir sur soi explore" la complexité de la civilisation contemporaine, mêlant critique, questionnement et une subtile dose de fantaisie. À travers un éventail d’émotions et d’analyses, l’œuvre tisse des intrigues nourries de souvenirs et de visions futures. Elle incite à une redécouverte du monde sous un prisme plus élevé, tout en dévoilant les paradoxes de la condition humaine. En filigrane, une conviction profonde émerge : celle de la bonté inhérente à l’être humain, portée par une générosité et une volonté inébranlables de transcender ses limites. Un ouvrage qui invite à une réflexion audacieuse sur soi et sur l’autre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après un bouleversement profond de ses perspectives,
Marceau D’Estère éprouve le besoin pressant de transmettre sa vision avec une authenticité sincère. Animé par des valeurs telles que l’ouverture d’esprit, la maturité et le détachement, il convie ses lecteurs à une exploration intérieure, où la conscience de soi et la sérénité illuminent le quotidien. Miroir sur soi se présente ainsi comme une réflexion subtile sur le monde qui nous entoure.
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Seitenzahl: 37
Veröffentlichungsjahr: 2024
Marceau D’Estère
Miroir sur soi
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Marceau D’Estère
ISBN : 979-10-422-4918-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Pas d’état d’âme sur le macadam
Je m’enflamme derrière mon volant
Le vague à l’âme d’un itinéraire sans embûches
Impossible que je trébuche
À l’horizon pas la moindre ruche,
Inutile de faire l’autruche
Ou de jouer les cruches
Le bitume se vide
Tout coïncide
Nos agriculteurs se meurent
On fête la Chandeleur
Évidemment, il y a des heurts
Leurs outils sont un grand malheur
Chaque disparition devient une peur
Une torpeur s’installe, des pleurs
Que d’incohérences, obligés d’investir
Des crédits à n’en plus finir
Étranglés par les remboursements jusqu’à s’occire
La PAC sème le doute avec ces volte-face
Pas de secrétaire, noyés sous la paperasse,
Engrais, pesticides, on les suit à la trace
Les trusts industriels polluent bien la place
Quel héritage allons-nous laisser à cette race,
On touche le fond et les fonds, les aides s’entassent
Elles entachent le moral des plus tenaces
Toute la profession se décarcasse
La production part hors des frontières, pourquoi elle s’efface
De nos assiettes, cette nourriture bien meilleure que celle d’en face
Trop de contrôles, réglementations absurdes, les pourchassent
Perfectionnement et démesure, obligation d’être efficace
Fermetures d’exploitations, on laisse sa place
La sortie des champs, l’abandon de la ferme, ils sont las
La transmission, les retraites, les jeunes à chacun sa carapace
Une profession qui se réinvente constamment en prenant plus d’espace
L’eau vient à manquer, des crevasses cèdent la place
Les bassines se remplissent, les piscines et d’autres se prélassent
On marche sur la tête dans cette herbe grasse
Plus d’eau, pas de nourriture terrestre, la faim,
La fin, c’est pour demain, si on n’avance à rien
30 janvier 2024
Je n’y arriverai pas,
Je baisse les bras,
Trop de blabla,
Tout ça en un tour de bras,
Un discours révélateur tout bas,
Qui en dit long, commence là.
Rien d’extraordinaire ici-bas,
Réflexion faite, tirée dans mon cabas,
Sur le marché des entrelacs.
Des nœuds dans mon cerveau avec ça,
Tout cela me met dans l’embarras,
Trouver cette énergie est un choix,
Le plaisir, la récompense, pas pour moi,
Mise en danger, de surcroît.
Sortir de sa bulle n’est pas un don de soi,
Prendre du recul, plus d’écran dompté,
De chaînes pléthoriques, qui asphyxiaient
Esclave et guérison télécommandés,
Le formulaire est imposé,
Pourquoi s’obstiner, s’y opposer,
Me divertir en étant couché, alité,
C’est pour mon bien, mon confort, terminé.
De subir, ouvrir les yeux, dialoguer,
Sortir de ce craquant formaté.
Qu’elle a la part belle, la bulle aseptisée,
Confronter ses idées, communiquer,
S’ouvrir à l’autre sans demander,
Réveil de l’esprit rebelle,
Enfin, sa mise en veille.
La radio s’éveille, une merveille,
Les voix, l’émotion n’a pas son pareil,
La lecture réveille, voyage sous le soleil,
La lumière rentre, nous rend la pareille,
Fin de la manipulation, reste à évoluer,
Ce n’est pas fait pour moi, à discuter…
Le format n’est pas imposé…
Possible de le faire bouger de ligne, l’éloigner,
Stigmatiser, jeter l’opprobre,
Les travailleurs de l’ombre,
Les esclaves d’un système sobre,
L’angoisse, le pire, l’indécision,
Bien présente, en faction,
Observe le peuple dans l’inaction,
Et cette inflation,
Tous sans l’action,
Du travail dans la fonction,
Un SMIC qui éloigne des rayons,
Des étals pour une garnison,
Obligés, nécessité de transactions,
Ce modèle vertueux de transition,
Ne peut-il pas s’appliquer à la nation ?
Vivre au-dessus de ses moyens, sans limitation,
Des charges sur le dos des entreprises, des travailleurs, la pression,
À court et moyen terme, quelle projection ?
Une tâche à valoriser dans l’union,
Donner l’exemple, une vision,
Éloigner des lobbys, cet argent à profusion
Les parachutes dorés, de la provocation,
Du local, plus d’indépendance des nations,
La fédération…
31 janvier 2024