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Transporté au-delà du visible, ce recueil se déploie comme une danse enivrante où les sens s’entrechoquent. Les couleurs explosent, la musique résonne, les images tourbillonnent, formant un maelström débordant qui infuse chaque fibre de l’âme. Dans cet espace sacré, la poésie émerge comme l’unique passage, le seul abandon possible pour embrasser cette ivresse totale et se fondre dans l’immensité.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Convaincu que la poésie ouvre les portes vers un monde meilleur,
Frédéric Betscher puise son inspiration dans le surréalisme pour explorer les profondeurs de l’inconscient. À travers ses vers, il fait résonner émotions et idées, s’efforçant d’éveiller les consciences et de nourrir l’espoir d’une élévation intérieure.
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Seitenzahl: 21
Veröffentlichungsjahr: 2024
Frédéric Betscher
Mutiques cathédrales
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Frédéric Betscher
ISBN : 979-10-422-5227-4
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Dans les vertes vallées aux plafonds qui somnolent
Ancré dans de vastes ruelles ô pauvres gondoles
Je vois la brume piétinée par de cruelles errances
Où la vie comme les trompettes de la mort sonne d’éternelles absences
Dans les vertes vallées aux plafonds qui somnolent
Je revois ces plaisantes amies aux cris qui immolent
De leurs feux sous les cieux c’est l’amour qui virevolte
Leurs yeux me confondaient dans cette enceinte désinvolte
Où la vie comme les trompettes de la mort d’une immortelle injustice
Écoutant les bruits de ruisseaux exotiques libres des hospices
Parvenait dans les pierres sourdes de ces voiles extatiques
Et s’il pleuvait les hallebardes de l’amour dans ces cœurs excentriques
Alors les sons détachés des sens aux envies amoindries
Couperont les années violemment comme l’éclair de ces vies
Sans cesse démembrées par de viles chaussées
Et entraîneront les hommes dans l’immuable et véritable charité
Les amants enchaînés par le clergé astral
Saignent dans l’apothéose de leur couleur australe
Ils se montrent de leurs corps sveltes et nus
Dans l’absolution de leurs souffrances aux arbres venus
Assombrir de leur coiffe les toiles de l’échafaud
Où comme entraînés dans un tourbillon au bain nouveau
Ils étranglent leurs idéaux bénis sous les cieux
Les peurs ne guérissent que les orages dans les creux
De ces vagues éventées aux clairons assommants
D’extases émouvantes dans le clair de ces soleils brûlants
Hurlantes de certitudes dans des pâmoisons énervantes
Ne songent plus qu’à se baigner dans des lumières étincelantes
Où la mort dans son linceul flirte avec ces chaînes qui les plient
Vaincue de mille feux liant l’amour et les brutaux éclats de leur vie
L’éternité fraternise avec les douces libertés