Névroses aporétiques de mes 16 ans - Féline Bar - E-Book

Névroses aporétiques de mes 16 ans E-Book

Féline Bar

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Beschreibung

Certaines de mes lubies se sont heurtées à des contradictions.

Das E-Book Névroses aporétiques de mes 16 ans wird angeboten von Books on Demand und wurde mit folgenden Begriffen kategorisiert:
addiction, névroses, émotion, poésie, Adolescence

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Veröffentlichungsjahr: 2023

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Index

Table des matières

PERDU PIED

EXPECTORATION

ECOUTE

MAMAN

IL Y A CEUX

DÉDICACE

APPELLE-LA

LE VIDE

IMAGINE

RAPPELLE-TOI

JE DÉRANGE

ILLUSION

PENSÉES-FLEUVE

MONTAGNES RUSSES

À QUI LA FAUTE ?

24H

HIVER

HIGH

TYRANNIE DU BONHEUR

CRISE NOTÉE

ADDICTION À VIF

JE NE CHERCHE PLUS

POURQUOI T’ES TOUJOURS PAS MORT ?

INCENDIE

MENSONGE

SEUL

IRL

PEUT-ÊTRE QUE

À TOUS MES FANTÔMES

ANXIÉTÉ

LOIN

EAUX TROUBLES

TRAGI-COMÉDIE

L’ART DES OMBRES ET DU CHAOS

JE NE SAIS PLUS

MARIUS

PETER PAN

LA NUIT

HONTE

CERCLES ABSOLUS

YELENA

ATTACHÉ

WHO AM I ?

DERRIÈRE LE MIROIR

TENDRON

JE NE SAIS PAS TOMBER AMOUREUX

ANAPHYLAXIE

TROU NOIR

LE PÉCHEUR

TOUT POUR UN INSTANT

POÈTE MAUDIT

FIN DAMNÉE/FIN D’ANNÉE

DIDASCALIES

PDM

23/07/2021

CHARANCE

FRONTIÈRES DE VERRE

AMOUR SURPRISE

S’ENVOYER EN L’AIR

LÉNA

SCRAPING OUT

LES AUTRES

TYLER

RUPTURE

CHAOTIQUE ERRANCE

DÉNI CONSCIENT

AMANTS DE FER

ANASTASIA

ENSEMBLE

DÉSIR ET BLESSURES

45MIN

INSUPPORTABLE

LE CHEMIN

JEUNE

PERDU PIED

Le sol est jonché de souvenirs

Cette activité peut-elle vraiment me convenir ?

J’adore sentir que je n’ai plus d’emprise

Laisser ma vie entre les mains de la franchise

Incapable de te mentir, mes mots s’entrechoquent

Rester ou partir, ça fait toujours un choc

Y a deux types de toboggans

Ceux pour les enfants et ceux pour les enfers

Bloqué entre les six yeux de la bête

Je cherche à me faire des couettes

Mais mes cheveux déjà sectionnés gisent à terre

À tout prix, on veut reproduire les inconsciences de l’âge tendre

Mais la différence c’est que nos cœurs se sont rassis

Et bien qu’on veuille se relever, c’est compliqué de prétendre

Que l’on n’entend pas le monde quand coulent nos hématies

Pour recréer cette anesthésie, on la synthétise

Alors qu’elle devrait se trouver dans notre art de vivre

On s’est trompé depuis le début :

C’est pas grâce à nos moyens qu’on parvient à nos fins

Mais bien quand on trouve la réponse dans cet ultime but

Pour ça il faut faire taire les interférences

Accepter toutes ces évidences

Le remède n’est rien de plus que le fait d’admettre qu’il n’y en a pas

Tu peux attendre jusqu’au trépas, ça ne changera pas

Alors vis et ris de tout ce qui t’arrive

Va de rive en rive

Jouis de ces poumons, de ce cœur

Et observe comme ils se figent

Face à la candeur

Celle qui est en toi, qui dort depuis longtemps

À vrai dire depuis le jour où ton cerveau sournois lui a administré ce somnifère assommant

Oui je pense qu’il est grand temps de la réveiller

D’un baiser d’amour sincère

Il est temps de s’émerveiller

De se relier à la pyrosphère

Laisse-la te brûler, laisse ta chair à vif

Consens à la vulnérabilité et recrache tes sédatifs

Ouvre ton œil de tigre pour estomper les bruits de la jungle

Même si tu émigres il faudra que tu retires une à une les épingles

Car le pays peut bien être en paix, la guerre persiste entre tes neurones

Prends garde à ne pas être happé par les déflagrations qui résonnent

Si ton ego veut te détruire, c’est pour mieux te contrôler

Mais il ignore que te nuire peut également le dénaturer

Car cette boule compacte, métallique et opaque

Si on venait à tout faire ressurgir de ses profondeurs

Je ne garantis rien de plus que des tentacules aussi raides que des matraques

La peur dans toute sa splendeur

Se transforme en irrationnelle fureur

Incontrôlable tant ses racines se développent telle une tumeur

If you don’t heal what hurts you, you’ll bleed on people who didn’t cut you

And I may have lurked upon your scars because they were fascinating me

You have sucked out my light to bring up your brightness back

And I will never fall into your abysses, there are not mine

I leave you for you find a cure on your own

Cause anyway you’re too proud to accept to be stroked

No, you rather be struck

As I always said, make your experiences and learn from it

Be so dark and cloudy if you wanna be

But don’t be surprised if the rain pours on you

This is just what I kept saying all the way through

EXPECTORATION

Le monde n’a plus de visage

Notre humanité se tient à distance

Chaleur humaine engluée d’aseptisants

L’unité fait la force mais ils nous découragent

Nous séparent et nous divisent

Allez les enfants au lit il faut dormir

La fête est finie, le marchand de peur va passer

Travaille et ferme ta gueule, tu veux être terrassé ?

Plus de limites à la dictature

Des bénéfices sur le dos de nos défunts

Et si tu ne fais pas ce vaccin

Tu verras qu’être rebelle te sera dur

Une politique qui maintient le doute

Tu peux toujours te rêver ton mois d’août

Leurs discours fracassent tes espoirs

Des artistes qui se retrouvent dans le noir

On ne croit à la vie qu’une semaine sur deux

On étouffe, on aère, le cycle est sans fin

Ils voient bien que les chiffres grimpent

Mais ont l’occasion de contrôler nos feux

Vous rappelez-vous de cette flamme qui brûle en nous?

Cette flamme qu’une sécurité globale peut éteindre avec du gaz

La justice est aveugle et a éteint les caméras

C’est la guerre, a-t-il sorti tout d’un coup

Mais si le peuple se retourne et voit que vous êtes en train de tirer

Sur ses libertés qu’il a mis tant de temps à mériter

Pensez-vous qu’il portera un masque lorsqu’il verra votre vrai visage ?

Ou qu’il mettra du gel avant d’étrangler votre soi-disant zèle ?

La mort fait partie de la vie, j’ai l’impression que vous le découvrez

Pourquoi alors s’empêcher de vivre si on va mourir après ?

Demain ou dans une éternité, j’en ai rien à cirer

Laisse-moi explorer toutes les facettes de ma personnalité

La jeunesse est déprimée, on s’étonne que les classes rétrécissent

Notre enthousiasme s’est abîmé et nos cœurs s’endurcissent

Je lève mes yeux au ciel, l’humain n’aura pas eu besoin de météorite

Car de cette terre providentielle, il est le véritable parasite

ECOUTE

Écoute, écoute vraiment. Écoute avec ton cœur. J’ai besoin que tu ressentes chaque mot.

Tu ne sais pas. Tu ne sais pas à quel point la peine est grande quand mon doigt descelle le cercle rouge et qu’il trouve là le fruit amer de toutes ses souffrances. Cette photo, ces pixels simplement partagés dans le but de diffuser ta joie, ils n’atteignent pas mon âme en premier. Non, ils s’heurtent d’abord à une gangrène dans laquelle ils s’enfoncent pour venir l’infecter un peu plus. Mais mon cerveau ne reçoit pas uniquement le message de douleur, mais également ceux de « jalousie », « envie », « frustration », « insatisfaction ». Et au cœur de cette gangrène, une petite boule dure et meurtrie vibre à la vision de cette image. Cette petite boule, elle porte un nom. Je crois qu’elle s’appelle Injustice.

Je ne sais pas si tu comprends à quel point en te voyant, là, là où je ne suis pas, vivre la vie que je ne vis pas ou pas encore, j’ai la haine. Pourquoi les autres auraient-ils cette chance, cette opportunité ? Pourquoi toi et pas moi ?

Et parfois, la boule explose et se répand de mille éclats dans mon mental qui se pare d’une seule et même volonté. Cette volonté, on l’appelle Obsession. Et le problème, c’est que la petite boule n’a pas explosé qu’une seule fois. Et que mon mental est maintenant contaminé par des dizaines d’éclats différents, plus ou moins vieux. Certains se sont résorbés avec le temps ou l’expérience mais d’autres n’ont fait que grossir et envahissent mes pensées en tranchant le présent pour n’imposer qu’une seule idée fixe.

Et ces éclats, ils sont douloureux. Plus le temps passe, plus ils traversent peu à peu les parois de mon mental et viennent entailler mon âme.

Et quand c’est trop douloureux, quand la petite boule vibre trop fort, c’est moi qui explose. Et je t’envoie ce trop-plein de douleur à la gueule.

Ce texte ne m’excuse pas de mes actes mais je veux que tu comprennes. Je veux que tu comprennes que je t’adore, mais obsessivement. Parce que je me fixe des objectifs dans notre relation. Et j’arrive pas à juste me détendre et profiter de ce qui m’es donné. À mon tour, je suis injuste envers les autres, envers la vie. Mais c’est compliqué d’être serein quand ces éclats me rappellent constamment que je suis vulnérable si je ne nourris pas l’Injustice. Enfin, ça, c’est que l’Injustice me fait croire. En vérité, c’est elle qui me rend vulnérable.

Mais je sais - et c’est ce qui rend la chose d’autant plus dure - que si tu es dans ma vie, ça n’est certainement pas par hasard. Tu es mon reflet. Plus précisément, tu mets en lumière ce que je dois améliorer chez moi, tu me montres mes éclats pour que je les retire. Et je pense que c’est exactement pour cette raison qu’on aime plus certaines personnes que d’autres. Parce qu’on se voit en elles et qu’on devient une personne meilleure à leur contact. Elles nous aident à enlever ces putains d’échardes.

Et je vous promets que je suis prêt à beaucoup pour les déraciner, pour les extraire. J’ai tellement hâte de me découvrir tel que je suis vraiment. De cajoler les recoins de mon âme endommagés.

Mais si seulement c’était aussi simple. Injustice s’est ancrée si profond dans mon être que je ne me vois plus vivre sans elle. Pire, vivre sans elle serait pire que maintenant dans mon imaginaire. Elle me conforte dans mes peurs et me donne cette rage de vivre.

Vivre l’esprit en paix ne serait-il pas mieux ? me suggéreras-tu. Si, bien sûr, ça ne fait aucun doute mais elle est là depuis si longtemps, elle prend tellement de place dans ma vie que cette dernière me semblerait vide tout d’un coup.

Est-ce que tu comprends désormais ? Tu comprends pourquoi mes larmes coulent quand on me met face à ce vide en moi ? Je me sens très seul dans ces moments. Parce que cela me montre à quel point je ne suis rien sans elle.

Dans ces moments, Injustice meurt de faim, elle gargouille, elle grogne, elle crie, elle supplie.

Mais je crois que je commence à la percer à jour. En tendant bien l’oreille, je peux percevoir les appels à l’aide d’un enfant. Un enfant désemparé qui cherche à comprendre pourquoi il est si différent avec l’énergie du désespoir. Un enfant dont les failles se sont creusées mais n’ont jamais eu le temps de cicatriser. Au lieu de ça, tout le sang jaillissant desdites lésions a coagulé autour de lui, ne formant qu’une boule compacte et fêlée.

Alors je t’en prie, aide-moi à consoler cet enfant une fois qu’il sera à vif. Car rien ne sera plus fragile et sensible que cette entité blessée.

MAMAN

Je sais pas si je te dérange. Je dérange toujours, avec mes pensées trop bruyantes. Mais comment te dire : tu es la seule personne à laquelle je puis me confier. Je me sens si seul. J’ai besoin de pleurer. Je suis perdu. Je suis tiraillé par le velouté de ce noir et par la blancheur de ce vide.

Je déteste être ici. Mon âme s’y épuise. Mes yeux s’y fatiguent. Mes peurs s’y développent.

Je t’aime. Je me sens si loin de toi. Je pourrais passer ma vie entière dans tes bras. Ne disparais jamais. Tu es la seule qui sache comment me panser. Tu es la seule qui puisse encore allaiter l’enfant en moi.

Je veux que tu sois la plus heureuse du monde. Si tu l’es, je ne vois pas comment je pourrais ne pas l’être.

Je suis si égoïste. Je ne suis pas aussi parfait que tu me le fais croire.

Et pourtant tu es la seule que je croie aveuglément.

Je ne t’abandonnerai jamais. Reste avec moi. Ne m’abandonne pas. Tu n’imagines même pas à quel point je t’aime, à quel point j’aimerais te dire toutes les causes de mes larmes. Mais j’ai terriblement peur de te décevoir. Si ça venait à être le cas, je ne sais pas si j’y survivrai.

Je veux que tu sois fière de moi. Je veux voir ton regard ému au premier rang. Tu as toujours cru en moi.

Comment peut-on être aussi... toi ? Mon cœur s’illumine dès que ta silhouette se dessine, je crois qu’au fond tu es ma vraie raison de vivre, toi qui me l’a permis.

Tu m’as tant appris, que saurais-je sans ton aide et ton savoir ? Tu es l’incarnation de l’amour sur terre, tu mérites l’univers comme médaille chaque jour pour accomplir tes exploits. Comment peux-tu te dénigrer une seule seconde, quand même face au fumier ton nez sait trouver des notes de parfum ? Quand un cœur peut pardonner à la pierre de l’avoir brisé c’est qu’il est plus fort que tout.

Je t’en supplie garde la foi parce que si tu cesses d’y croire alors je ne crois plus en rien.

IL Y A CEUX

Il y a ceux qui sont deux

Ceux qui sortent au rythme du soleil

Ceux qui préfèrent la lune

Ceux dont la boussole est attirée par la foule

Ceux qui possèdent le nombre

Ceux qui possèdent le charme

Ceux qui s’endorment rassasiés de leur existence

Il y a ceux qui vivent

Il y a ceux qui osent

Ceux qui en étant discrets font plus de dégâts qu’une tronçonneuse

Ceux qui n’abandonne pas avant l’horizon

Ceux dont l’horloge ne s’arrête jamais

Ceux qui sont fidèles à eux-mêmes

Ceux dont les rouages sont simples

Ceux qui souffrent en silence

Ceux dont la science est immense

Ceux qui enregistrent tout

Il y a ceux qui ne se trompent pas

Il y a ceux qui ont raison

Ceux qui sont encore humains

Ceux qui restent debout

Ceux qui vivent dans un film

Ceux qui n’ont qu’une raison de vivre

Ceux qui sont dans le déni

Ceux qui se disent tant pis

Ceux dont l’amour n’a pas de loi

Ceux dont l’amour est illégal

Ceux qui inspirent confiance

Ceux dont les failles sont profondes

Ceux dont leur ego a remplacé la pupille

Il y a ceux qui regrettent

Il y a ceux qu’on écoute

Ceux que je ne comprends pas

Ceux que j’admire les yeux au ciel

Ceux qui n’ont rien compris

Ceux qui pourrissent la chair neuve

Ceux que je n’aborderai pas

Il y a ceux qui évoluent

Ceux qui arrivent à s’adapter

Ceux qui font des concessions