Nightmare E-Book

Amandine Declercq

• Herausgeber: Sudarènes Editions
• Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2020

Seitenzahl: 327

Beschreibung

Elena, une fille tout à fait banale, se dispute avec son père. À presque minuit, elle décide de sortir prendre l'air, elle marche pendant des heures jusqu'à ce qu'elle rencontre un gang qui décide de lui mener la vie dure. Elle se fait alors kidnapper. Ces garçons abusent d'elle, la poignardent. Elle vit un vrai cauchemar. Elle reste séquestrée pendant des semaines.
Malgré la haine qu'elle éprouve pour ces garçons, un sentiment va naître entre deux personnes: l'amour.
Entre trahison, souffrance, peine, tristesse, amour, Elena va-t-elle s'en sortir?

"La vie est injuste mais estime-toi heureuse, ce n'est pas elle qui te baisera, ce sera moi."

"Elle est mienne."

À PROPOS DE L'AUTEURE

Originaire des Hauts de France, Amandine Declercq, étudiante de 19 ans, écrit depuis l'âge de 13 ans.
Elle découvre Waltpad et son premier roman Nightmare y est publié, sous le pseudo de HapinessFictions.
Ses deux passions sont l'écriture et la lecture.

Leseprobe

Nightmare

Amandine Declercq

Note de l'auteure :

Cette œuvre est une fiction, aucune situation ni personnage n'est réel. Cette œuvre s'adresse à un public averti.

Prologue :

-J'en ai marre que tu me désobéis tout le temps, en plus avec Kate ton amie qui ne t'aide pas, ta mère qui n'est plus là. Tes notes chutent. Dit mon père.

-PAPA ! Arrête d'être toujours coller à mon cul j'en ai marre que tu me prennes pour une gamine ! J'ai 17 ans ! Pas 5. Donc maintenant tu me lâches. Depuis que maman n'est plus là, tu n'arrêtes pas de t'inquiéter pour moi, je sais qu'elle nous a abandonné... Répondais-je.

-Elle nous a pas abandonnée. Elle est décédée ! Elle n'y peut rien ! Me coupe-t-il.

 -Pour moi, elle m'a abandonnée et ça restera comme ça !

Je partis, pris mon manteau quand mon père m'interpella..

-Tu fais quoi ? Me demande mon père.

-Fumer une clope! Je crie, en claquant la porte.

-Tu ne fumes pas !

-Je me casse d'ici !

-Non s'il te plaît, Elena revient !

Je ne lui réponds pas. Je sais qu'il va me chercher donc je cours pendant 5 min, pour m'écarter de la maison.

Encore une dispute avec mon père à propos de ma mère, depuis qu'elle n'est plus là, je ne m'entends plus avec. Cela faisait plus d'une heure que j'étais à airer dans les ruelles...il était 00h00.. Je marchais dans les ruelles sombres, en pleine nuit. J'avais froid. Je marchais quand je vis une bande de mecs qui me suivait. Ils n'arrêtaient de me suivre. Je me retourne de temps en temps, je ne voyais pas leurs visages. Je vis juste qu'ils étaient 5. Quand soudainement ils crièrent..

-Eh, c'est quoi ton petit prénom ? Fit un premier.

-T'es plutôt bonne! Continua le deuxième.

-Putain ! Tu t'arrêtes ? Fit un troisième.

Je ne voulais pas m'arrêter, je ne savais pas ce qu'ils allaient me faire, je ne vais strictement pas m'arrêter. Je marchais de plus en plus vite. Quand un des 5 cria..

-Putain! T'es sourde? Tu vas t'arrêter? Crie un quatrième.

Je ne leur réponds pas du tout. Quand l'un d'eux me rattrape, et me prend par l'épaule. Je lui crie dessus :

-Putain, mais arrête tu es malade ? Tu me fais mal ! Hurlais-je.

Ils ricanèrent tous en même temps. Quand l'un d'entre eux me prend par les cheveux et dit tout en rigolant :

-Tu vas prendre l'habitude de souffrir mon cœur. Fit l'un des 5.

-Justement, on cherchait une nouvelle proie. Fit le dernier.

-J'espère que tu as assez vécu, car là, tu vas souffrir! Dit l'un.

-T'es canon ! Répliquer le dernier.

Quand soudainement, l'un d'eux s'approche de moi avec un mouchoir, une odeur nauséabonde se dégage puis plus rien..

* *

*

Je me réveille. J'ai un bandeau qui cache ma vue. J'ai peur, je me demande ce qu'ils vont me faire. Quand l'un dit :

-Tu es enfin réveillée ? Dit l'un avec une voix grave.

-Salut, toi t'es plutôt bonne toi ! Dit un autre.

Je les entendais parler entre eux.

-On devrait essayer de la rendre aveugle temporairement ?

-Oui. On peut se la faire ?

-Pas pour l'instant, 2 minutes!

-Ne bavez pas dessus. Rigole t-il.

-Mais non.

Je l'entends s'approcher de moi, une grosse main qui arrive près de ma bouche, je respire fortement, et il force ma bouche et me fait ingérer un médicament, qui est d'ailleurs dégueulasse. J’interromps leur conversation..

-C'est dégueulasse ton truc là, et je suis là hein.

-Et alors ?

-Bah je vous entends, comment vous parlez de moi !

-On s'en fiche mon amour !

-Tu ne m'appelles pas mon amour ! Criais-je.

-Je t'appelle comme je veux. On a le pouvoir, donc tu la fermes et tu obéis !

-Tu crois que je vais me laisser faire ?

-Oui, sinon je tue ton père.

-Vous ne savez même pas qui c'est !

-Si !

-Ah oui, comment il s'appelle ?

Je réfléchis un moment, avant de balancer une réponse...

-Jacques.

-Non !

-Il s'appelle comment ?

-Ben, mais ne le touchez pas s'il vous plaît, je ferai ce que vous voulez.

Je ne sais pas pourquoi je l'ai dit, je n'aurais pas dû, je vais le regretter..

-Si je suis là pour un moment ? Vous pouvez me détacher ? Et enlever le bandeau ? Demandais-je.

-Ah oui ? Pourquoi on ferait ça ?

-Parce que.. Non rien.

-Maintenant, tu nous appartiens !

Chapitre 1

Je ne vois toujours rien, je suis toujours avec un bandeau. Je pense que je suis dans une pièce froide et étroite vu que j'entends plein de voix qui résonnent dans le fond. Les garçons en question m'ont attachée les mains, et j'étais assise sur un matelas. J'étais effrayée.. pas d'eux, mais de ce qu'ils allaient me faire et ce qu'ils pourraient me faire. Une larme commence à couler le long de ma joue. Je repensais à mon père, et dire qu'à cette heure-ci il me cherche. J'aimerai tellement le retrouver et le prendre dans mes bras. Je fonds en larme, quand soudainement l'un d'eux me sort de mes pensées.

-Alors bébé ? Dit l'un.

-Pourquoi tu pleures ? Dit un autre.

-Qu'est ce qu'il a ? Dit un 3ème.

-Oh pauvre petite elle pleure...les mecs, il faut qu'on la relâche.. Ironise l'un d'eux.

-Si tu veux. Je sais c'est faux. Dis-je.

-J'rigole poupée. Tu nous appartiens donc tu feras ce qu'on te dit, sans discuter. Sinon je tue quelqu'un de ton père Ben.

-Tes parents t'ont fait quoi pour que tu sois méchant à ce point ?

-Rien.

-Pourquoi tu es comme ça ?

-Pour le plaisir.

-Ça te fait plaisir de kidnapper une fille ?

-Bien sûr que oui, c'est notre métier ma belle.

-Il faudrait peut-être penser à changer de métier car ça ne vous rapportera que des ennuis.

-Benjamin, elle a raison sur ce coup..

-Je sais, on est dedans, on ne peut plus en sortir. Maintenant ferme ta gueule connasse ! Répondit-il.

-Laissez-moi partir, je vous promets de ne rien dire. S'il vous plaît. J'ai une vie. J’ai un père, une sœur !

-On s'en fout.

-J'ai jamais rien fait de mal !

-On le sait ça. Carter tu fous quoi là ?

-J'arrive.

-Je t'emmerde Carter ! Hurlais-je.

-Tu t'énerves ? Attention j'ai peur !

Malgré le bandeau, pendant un court instant, mes yeux sont flous. Je cligne des yeux une fois, mais c'est toujours flou, je cligne une seconde fois, ça va, mes yeux sont revenus normaux.

-Pourquoi j'ai vu flou?

-Dans quelques heures, tu ne verras plus rien pour une durée indéterminée.

-Quelle bande de connard vous êtes. N'est-ce pas Carter et Benjamin.

-Putain, Clark au secours elle fait peur, attention elle nous menace avec deux de nos prénoms! Rit l'un.

-A mort.

-Je suis en train de connaître vos prénoms... Vous êtes cons ou quoi ? Merci.

-Jay, on fait comment ?

-De toute façon, elle ne peut rien faire, elle est attachée et ne peut aller nul part.

-Vous êtes vraiment des connards.

Il me mit une gifle et m'enlève le bandeau. J'aperçois 5 hommes avec des cagoules. L'un d'eux à des magnifiques yeux bleus.

-Mais t'es qu'un putain de malade!

-Tu n'as pas à me dire ça. C'est clair ?

-Je dis et fais ce que je veux. Mon père ne m'a jamais commandée ce n'est pas un mec de 30 ans, qui va me faire changer d'avis.

-Déjà on a la vingtaine. Alors tu fermes ta gueule !

-Merci de me donner des précisions. Rigolais-je.

-Des précisions pour quoi?

-Vous êtes peut-être jeune mais vous n'êtes pas très futés. Quand je porterai plainte bien sûr. Souriais-je.

Plus aucun bruit, personne ne rigole, j'entends un gloussement à l'arrière, il a l'air loin de moi. Soudainement, je sens qu'on m'entaille un peu ma jambe, mon sang coule, ça fait atrocement mal.

-S'il vous plaît, arrêtez! Ça me fait mal! Dis-je, en sanglot.

-Tu me supplies maintenant ?

-S'il te plaît, arrête. Ça fait mal.

-Oh pauvre chou..

-Je ferai tout ce que vous voulez mais s'il vous plaît ne me faites pas mal.

Soudainement, je ne sentis plus la lame du couteau, cela faisait du bien mais aussi mal, le sang coulait encore. L'un d'entre eux me donne un bandage afin d'arrêter l'hémorragie.

-Ooohh, tout ce qu'on veut ? Les mecs on va s'amuser... Rigole Carter.

-Elle est super canon quand même! Dit un autre, avec une voix plus douce.

Je ne leur réponds pas, par peur de leur réaction. Je connais trois prénoms sur cinq. Carter, Clark et Jay... Moi, qui, normalement je suis forte, là je suis impuissante. Je me sens tellement faible face à eux.

-Je t'apporte à manger dans 1h. Puis ensuite tu me feras quelques gâteries...

-C'est qui ?

-Carter. Pourquoi ?

-Je demandais juste..

-A tout à l'heure. Rigole t-il.

-Attends !

-Quoi? Crie t-il, en se retournant d'un coup.

-Pourquoi moi?

-Mauvais endroit, mauvais moment.

-C'est injuste.

-La vie est injuste, mais estime-toi heureuse, ce n'est pas elle qui te baisera, ça sera moi.

Je ne réponds pas, écœurer de ses propos.

-Je peux aller autre part que dans une cave?

-Dans ma chambre. Ricane-t-il.

-Ah bah non alors je préfère être avec les rats..

-Tu es sérieuse ? Dit-il, d'un ton sévère.

-Non...excuse. Dis-je faussement.

-C'est bien salope.. A tout à l'heure. Je viendrai te chercher, et on ira dans ma chambre.

Les pas s'éloignaient peu à peu puis plus rien. J'avais tellement peur, parfois je me demande si je ne m'étais pas disputée avec mon père et bah tout ça ne serait jamais arrivé... Je m'endors.

* *

*

Je fus réveillée par quelqu'un, sûrement Carter comme il l'a dit avant de partir, mes yeux me piquait, je vois flou, pas moyen de distinguer les kidnappeurs. Il me sort de mes pensées.

-Salut ma belle, tu es prête ?

Chapitre 2

-Tu crois que je suis prête alors que déjà, je ne connais aucun d'entre vous et puis je ne sais pas ce que vous allez me faire.

-Tu sais tu devrais être contente, parce que je suis super canon.

-Je ne vois que ta silhouette, et puis, vu ton comportement ça me prouve que tu es un connard !

Il me gifle, et bien fort. Et me dis : « Lève-toi. » Moi, rebelle comme je suis, lui répond.

-Non.

-Tu es sérieuse ?

Je l'ignore.

-Tu veux que je te fasse bouffer tes cheveux ?

Je rigole.

-Tu sais parler ? S'énerva t-il.

Je lui souris.

-Putain me cherche pas!

Je lui fais un doigt d'honneur.

-Tu veux jouer ? On va jouer, mais tu vas perdre.

Je sens à sa voix qu'il est énervé et pas qu'un peu ! Mais je ne vais pas me laisser faire, quitte à ce qu'il me fasse mal, .je suis rebelle et j'assume. Il me prend fort le bras, me lève, me prend dans ses bras, vu que je ne bougeais pas. Je ne sais pas ce qu'il voulait me faire mais je ne me laisserais pas faire. Il me jette dans un lit, m'attache avec des menottes les bras et les pieds au lit. Je le sens sur moi. C'est sûr, je vais me faire violer, alors que je ne l'ai jamais fait.

-J'espère que tu l'as déjà fait sinon je vais te faire mal.

-Non.

-Tu ne l'as jamais fait ?

-Non.

-Je vais te faire bien mal alors.

-Non.

-Ta gueule !

-Non.

-Je vais te faire crier, pas de plaisir mais de douleur.

-Non.

Je ne vais pas me laisser faire comme. Il commence à passer sa main près de ma poitrine. Il est à califourchon sur moi. J'ai peur qu'il me fasse mal, surtout pour ma première fois. Il enlève le haut et il tripote. Je ne pouvais rien faire, j'essaie de bouger dans tous les sens, mais cela ne sert à rien il est trop fort pour moi. Je suis impuissante. Je le sens se frotter à moi, son entre-jambe durcit. Il mord mon téton, il me fait mal. Mais cela à l'air de l'amuser. Il me presse fermement les seins. Ses mains sont glacées. Je les sens sur ma peau, ce qui me procura des frissons.

-Tu es prête ?

Il n'a pas compris que je joue avec lui ? Il est con. Il enlève mon short., j'ai peur, je tremble.

-Tu trembles? Tu as peur de moi?

Oui, je tremble. Il me tripote, tout en m'embrassant, mais je ne pouvais rien faire contre lui. Il enlève ma culotte puis mon soutien-gorge. Mais il ne me fit rien, je sens un regard qui se pose sur moi, c'était gênant, j'étais toute nue.

-Pourquoi tu fais rien?

-Tu vas voir si je ne fais rien. Dit-il avec une méchanceté indescriptible.

J'aurais dû fermer ma gueule. Pensais-je. Il me pénétra d'un coup sec, je gémis, il donne de violent coup de bassin, il me fait atrocement mal. Je suis dégoûtée de ce qu'il se passe, j'essaie de me changer les idées. Mais il me prend par les cheveux et m'ouvre la bouche de force.

* *

*

Toujours accroupie et forcer, quelqu'un nous surprend.

-Tu fous quoi là Carter ? Parle t-il fort.

-C'est une pétasse. Dit-il, en rigolant.

-Pourquoi? Répond-t-il, surpris.

-Je ne sais pas, je ne l'aime pas.

-Tu es bizarre d'un coup. Tu peux me laisser seul avec elle ?

-Pourquoi faire ?

-Je verrai.

-D'accord.

-Merci Benjamin. Dit-il, en ricanant.

-Alors un qui s'appelle Carter, un autre Benjamin alias Benji, Clark et maintenant Jay. Je vais commencer à vous connaître. Sauf que vous en me connaissez pas.

-Ta gueule et suce-moi ! Crie Carter.

Je me recule et je suis écœurée. Il m'a humiliée. 

-Pas de rapport Carter, laisse-la, elle est en pleure là.

-Elle est à nous Benjamin.

-Oui, mais il y a des limites. Je sais que tu es en manque mais essaie de te retenir un peu. Sinon, je vais aller avec elle dans ma chambre, et me la faire pour me détendre.

-Non.

-Pourquoi je ne pourrais pas, alors que toi tu as pu ?

-Parce qu'elle va avoir encore plus mal.

-Bah justement crétin.

-Amusez-vous bien.

-Merci.

Carter me laisse seul avec Benji.

-On est seul ma belle.

-Et alors ?

-Carter t'a fait du mal ? S'inquiète-t-il.

-Oui il m'a forcé à faire ce que je ne voulais pas mais ce n'est pas la question, c'est plutôt, tu t'inquiètes pour moi ? Dis-je surprise.

-Non ! Alors là pas du tout, je m'en bats les couilles de toi.. Dit-il, en baissant la tête.

-Va te faire foutre.

-Évite de parler mal.

-Tu peux toujours rêver.

-On verra ça.

Je le sens me monter dessus, à ce moment-là, je réalise que mon père avait raison. Il avait raison sur le fait que les hommes sont pervers, et dangereux. Il avait aussi raison pour me dire d'avoir peur des hommes. Il me tripote les seins, je l'entends rire, il m’écœure cet homme. Il me pénètre, et cela me fait mal. Je souffre intérieurement, ils vont me détruire, je ne vais plus savoir me regarder dans un miroir, je vais être dégoûtée de mon corps et de mon âme. Je vais vivre les pires semaines de ma vie, et encore, si ce n'est pas plus, je ferai tout pour m'échapper, quitte à me tuer, je le ferai si personne ne me libère, ou si je n'arrive pas à trouver une échappatoire.

 * *

*

Je pense que c'est un gars à ne pas contrarier ce Carter, mais Benji a l'air d'être innocent, je vais essayer de le faire changer pour qu'il me laisse m'échapper. Je ne sais pas ce que ça va donner mais bon, qui ne tente rien n'a rien. J'entends quelqu'un ouvrir la porte, il s'approche doucement de moi. Et commence à me  parler.

-Tu veux venir avec moi dans ma chambre? Dit-il.

Chapitre 3

-Euh.. ?

-Tu veux dormir avec moi dans mon lit ce soir au lieu de dormir dans la cave?

-Et si je n'ai pas envie ? Tu vas me faire quoi ? me violer ?

-Pire. Dit-il en rigolant.

-Qu'est ce qui peut être pire que violer une fille ?

-Te confier à Carter pour la nuit.

-Oh mon dieu! Non pas ça ! Répondais-je, en mentant.

-Tu vois tu flippes déjà!

-Non mais je m'en bats les couilles.

-Depuis tout à l'heure tu te fous de ma gueule ? Paraît-il, étonné.

-Pas qu'un peu ! Rigolais-je.

-Je vais te faire souffrir !

-Oh…c'est vrai ?

-Et pas qu'un peu !

-Tu ne fais pas peur. Dis-je, en rigolant.

-Tu fais la maligne là ?

-Un peu, tu me fais pitié.

Benji me gifle d'un coup sec. Je fais ma maligne, mais je sens fortement que je vais le regretter. Il a l'air gentil, je ne vois pas pourquoi il traîne avec les autres connards. Il me prend par les cheveux et me chuchote dans l'oreille..

-Sois tu fais quelque chose pour que je te pardonne, sois tu passes la nuit avec Carter, tu choisis ?

-Aucun des deux. Rigolais-je.

-Tu veux jouer ?

-Hum...je joue déjà avec Carter. Riais-je.

-On va te faire souffrir.

-Et comment petit malin ?

-Oh…ça tu verras en temps voulu.

-Alors je passe la nuit où ?

-Avec Carter.

-Oh non pas ça s'il te plaît !

-Tu vois tu me supplies.. Dis-je, en rigolant.

-Tu vois, je me fous de ta gueule bouffonne.

-Je te promets que Carter va te faire morfler. Petite conne. Et tu vas tellement avoir peur, que tu vas me supplier de revenir dans ma chambre.

-Dans tes rêves. Juste pour ne pas que tu gagnes je vais faire semblant de ne pas avoir mal. Bye, bye!

Il me gifle une fois encore beaucoup plus fort que tout à l'heure. Quand je lance une conversation :

-Et sinon ?

-Quoi petite pétasse ?

-Il s'appelle comment le cinquième ?

-Tu crois que je vais te le dire ?

-Bah oui.

-Bah non.

-Connard !

-Connasse !

Je fais pour partir, je ne sais pas où vu que je vois assez flou quand quelqu'un me prend fortement le bras.

-Ep attends !

-Quoi encore?

-Je te dirais son prénom seulement si tu dis le tien. Répond-t-il avec enthousiasme.

-Hors de questions ! Sinon cela veut dire que vous gagnez !

-Comme tu veux, pouffiasse !

-Connard !

Je fais ma maligne mais je crois que Carter va me le faire regretter. Les autres ne m'ont encore rien fait, bizarre, surtout celui dont je ne connais pas le prénom.. bref.

-Bon t'es prête à passer la pire nuit de ta vie ? Dit-il, d'un ton narquois.

-Ce n'est pas la pire tu sais.

-Tu étais vraiment vierge ?

-Bah oui ! Il m'a fait mal ce gros connard !

-Il a vraiment été fort ?

-Oui.

-Ah..ça aurait été moi je ne t'aurais pas fait mal comme Carter t'a fait mal.

-Tu t'inquiètes pour moi ?

-Arrête de dire ça, s'il te plaît. Non, je m'en fous.

C'est quoi ce bordel avec ce gars ? Un coup il est super méchant et un autre coup il est super gentil. Il est vraiment lunatique. Je ne sais pas trop quoi penser de lui. Je pourrais l'avoir facilement je pense. Il va falloir que j'essaie de l'amadouer.

-Bah non, mais ça doit faire mal ?

-Et pas qu'un peu.

-Tu as toujours mal ?

-Oui.

-Il est 21h. Je vais t'emmener chez Carter, enfin dans sa chambre..

-Après ce qu'il m'a fait, tu vas quand même le laisser me faire mal ?

-Oui, je m'en fous de toi.

-Connard ! Criais-je.

-Salope !

 Et c'est reparti, il est méchant. Il me prend dans les bras pour me conduire dans l'antre du diable.

* *

*

-Je suis où ?

-Devant la chambre de Carter.

-Pppff...

-Carter !

-Quoi ? Crie-t-il à travers la porte.

-Je t'amène un petit cadeau !

J'entends ses pas se précipiter.

 -Salut. Dit Benji.

POINT DE VUE DE BENJI

Carter la regarde de haut en bas. Il la dévore des yeux. Cela m'énerve mais je dois l'ignorer son comportement de vicieux.

-Hum...salut toi. Dit-il, en se mordant la lèvre inférieure.

-Je t'emmerde. Lui répond-t-elle sèchement

-Tu as toujours mal ?

-Elle fait sa maligne remet là à sa place. Mais tu ne couches pas avec ! Ordonnais-je.

-Pourquoi ? Dit-il, étonné.

-Elle a mal donc non !

-Justement, elle a mal !

-Il faut qu'elle soit un minimum potable ?

-J'avoue. Dit-il avec un rire.

-Tu fais tout ce que tu veux sauf coucher avec. Fait lui regretter de faire sa maligne je compte sur toi.

-Les garçons ne vont pas être contents si c'est que nous qui l'avons. De toute façon, dans moins d’un mois, elle sera morte.

-Ils auront une nuit avec, rrraahh. Levais-je les yeux au ciel.

-D'accord. A demain. Je vais la faire crier de douleur cette petite.

Je l'aperçois , elle n'a plus l'air sûre d'elle, elle me regarde avec pitié, un pincement au cœur apparaît. Je n'ai pas très envie de la passer à Carter mais je ne peux pas la laisser entrer dans mon cœur. Je dois la bloquer.

-Bon bébé...c'est toi qui a voulu joué. Maintenant tu vas en payer le prix. Dit Carter, d'un ton narquois.

Chapitre 4

Il m'attache avec des menottes sur une chaise, les poignets et les chevilles.

-Tu es prête ?

-Non.

-Il t'a fait quoi Benji ?

-Non.

Je rejoue avec lui, j'aime bien, il est tellement con et naïf ce mec. Il faut bien que je m'occupe, je vais encore souffrir, autant que j'en profite un peu.

-Tu vas d'abord répondre à quelques questions.

-Et si je ne le fais pas ? Il va se passer quoi ?

Je sens que Carter me pince les mains.. je crie de douleur, car je reçois une décharge électrique.

-Putain ! C'est quoi ? Criais-je.

-Bébé... calme toi. Dit-il, narquois.

-C'est quoi ?

-Si tu ne réponds pas à mes questions tu vas te prendre des décharges électriques.

-Tu es sérieux avec ta torture? Je préfère encore mourir, espèce d'abruti!

-Pour bientôt, ne t'inquiète pas. On profite juste de toi un peu avant.

Putain, mais il est taré ce mec, sa mère ne l'a pas nourrit quand il était petit où quoi ? Pensais-je.

-Je réponds à une question si tu réponds aux miennes.

-Oh non. Ce n'est pas à toi de décider.

-Tu ne sauras rien de moi alors.

Je sens un courant envahir tout mon corps, ça fait un mal de chien, mais je serre les dents. Il s'avance vers moi. Je le sens glisser ses doigts sur ma peau, il descend jusqu'à mon intimité, et me touche. Je gémis, il rigole. Je ressens des picotements dans le bas de mon ventre, je ne sais pas ce que c'est. Il enfonce un doigt, deux doigts. Je gémis encore, des frissons m’envahissent. Je me retiens de hurler car je suis extrêmement gênée de ce qu'il est en train de me faire mais je ne peux pas me débattre.

-Bon passons au chose sérieux car tu as l'air d'aimer ce que je te fais. Rigole-t-il. Tu ne l'as jamais fait, donc tu ne peux pas savoir, si tu as des picotements dans le bas du ventre, c'est que tu es excitée mon cœur. Si tu ne l'es pas, mon engin l'est pour deux.

-Ta gueule Carter.

-Tu es excitée alors! S'exclame-t-il. On te fait mal et tu arrives encore à être excitée. Dit-il, en retirant ces doigts.

Je ne réponds pas.

-Bon, première question. Comment tu t'appelles ?

-Je ne te dirai rien.

-Juste la première lettre.

-E.

-Hum...Dis-le moi et je ne te ferai pas souffrir.

-Erica.

-Je parle du vrai !

-Mais c'est le vrai !

-Je te crois pas! Maintenant tu vas me le dire sinon tu vas souffrir, je te le promets mon amour.

Face à ces cris, je ne savais plus quoi dire, ni quoi faire, j'étais terrifiée, j'étais terrifiée ? Moi Elena Cooper, être terrifiée n'est pas dans mes habitudes! Je vais lui répondre, sinon je vais souffrir.

-Elena...je...m'appelle...Elena...Cooper. Dis-je, en bégayant.

-Tu as peur de moi ?

-Non.

-Tu trembles ?

Certes, je tremble je n'ai jamais eu peur de ma vie, moi Elena Cooper j'ai peur. Pour la première fois. Les hommes sont comme Papa me les avaient décrit.

-A moi ! Dis-je.

-Je ne répondrais à aucune de tes questions. Dit-il, fermement.

-Tu fais chier ton monde !

-Je sais.

-Pourquoi moi? Je ne t'ai rien fait.

-Je ne sais pas.

-Tu peux me laisser m'en aller, je te promets de rien dire.

-Oh non mon cœur!

Je n'ai pas envie de répondre à ses putains de questions! Ces gars, je ne les connais pas du tout, je n'aime pas comment ça évolue, mes kidnappeurs m'en font voir de toutes les couleurs. Je ne sais pas si je vais tenir le coup, dans le pire des cas, je vais mourir d'une septicémie. Je vais rejouer avec lui, on verra bien, de toute façon je ne suis pas à ça près.

-Ton nom de famille ?

-Je ne sais plus, j'ai oublié avec tous ces événements.

-Tu es sérieuse ?

-Non. En plus, tu me l'as déjà demandé.

-Tu me cherches ?

-Je n'oserai jamais Carter. Dis-je, ironiquement.

C'est moi ou il le fait exprès, ce n'est pas possible, mais il a un petit pois à la place du cerveau ou quoi ? Je sens qu'il enlève les pinces sur ma main, ça fait un mal de chien ! Je pousse un petit cri de douleur, parce qu'il ne va pas de main morte. Dans le genre délicat, c'est le dernier.

-Maintenant tu vas me donner ton nom de famille sinon je tire! Dit-il, énervé.

-Je te l'ai déjà donné!

J'étais terrifiée. J'entends la gâchette du pistolet. Mais je ne lui réponds pas. Il l'a bien cherché cet enfoiré. Quand j'entends un bim. Il m'avait tiré dessus cet enculé. Je sens le sang chaud coulé sur mes habits, il m'avait tirée dans l'épaule. Puis plus rien.

POINT DE VUE DE BENJI

J'entends un bruit de pistolet puis court jusque la porte de chambre de Carter. Je défonce la porte.

-Mais putain? Tu as fait quoi mec? Dis-je, inquiet.

-Elle n'est pas morte enfin je crois.

-Tu n'as pas intérêt sinon on est dans la merde!

-On l'est déjà !

-Oui, c'est vrai.

-Ah oui ! Je sais comment elle s'appelle !

-Comment ?

-Elena.

* *

*

Carter avance vers Elena, et lui fout une petite claque, mais elle ne bouge plus. Putain Carter ne l'a pas tué ? Quand soudainement, elle sursaute et nous fait peur.

POINT DE VUE D'ELENA

Je me réveille brusquement.

-Putain, tu m'as fait peur !

-Oui.. ne fais plus jamais ça ! On n'a cru que tu étais en train de crever.

-Vous vous inquiétez pour moi ?

-Non, plutôt pour nous. Disent-ils en chœur.

-Bon, je vais me coucher, fais encore 1h puis va te coucher, 02h00 du matin ça suffira.

-D'accord. Je peux... ? Insinua-t-il.

-Non!

J'entends Carter râler. Je pense que c'est Carter le chef du gang.

-Va prendre une douche avec, elle est dégueulasse. Il faut aussi suturer sa plaie.

-Hum..avec plaisir !

Benji part, Carter arrive avec son rire mesquin. Ce connard ! Il retire les attaches aux pieds et aux bras. Et me porte.

-T'es dans la douche.

-Cool. Dis-je, en faisant la moue.

-Je vais te chercher des habits, je reviens, ne bouge pas.

-Connard ! Je ne peux aller nul part.

Il rigole en guise de réponse. Le revoilà. Je sens ses mains sur mon corps. Il enlève mon haut, j'ai des frissons vu que j'ai froid. Puis le bas, il était sûrement nu. Moi aussi d'ailleurs, il allume l'eau.

L'eau chaude coulait le long de mon corps, cela faisait du bien. Carter me nettoie de haut en bas J'ai bien préciser de HAUT en BAS. Ce gros pervers! Il m'avait complètement nettoyée. Je n'étais plus trempée de sang, mais bel et bien sèche. Il me porte, et me jette dans un lit, il me jette une chemise de nuit que j'enfile de suite. Il accroche mes pieds avec des chaînes au lit, pour éviter que je me barre durant la nuit. Ce qui serait vraiment dommage, mais vraiment. Attendez après que j'arrive à correctement voir sans que ce soit flou! Je vais me barrer à la première occasion qui se présente. Je me pose des questions : où on est, est-ce qu'il y a des maisons autour d'où nous nous trouvons, est ce que je suis la seule qu'ils ont enlevé et kidnappé? Je ne sais vraiment pas ce qu'ils ont, ils doivent avoir un problème dans leur cerveau, ils leur manquent une case je pense bien.

Il était super tendre avec moi, il me fit des caresses dans le cou, et dans les cheveux.. Il me fit des bisous dans le cou..Beurk, il croit que moi Elena Cooper, je ne vais pas lui résister, bien sûr ! Pensais-je. Je ne sais pas ce qui me dégoûte le plus, le fait que ce Carter me touche, ou le fait que je ne sais pas ce qui va m'arriver. Quand je l’interromps..

-Tu comptes me faire des bisous dans mon cou pendant combien de temps ?

-Je ne sais pas, jusqu'à temps que tu te jettes sur moi.

-Tu peux attendre alors !

-Je t'aime.

-Bah pas moi !

-Je t'aime.

-Si tu m'aimes, prouve-le moi en me libérant.

-Je ne peux et ne veux pas.

-Tu ne m'aimes pas alors.

-Si.

-Tu ne sais pas ce que veut dire Aimer.Dis-je en imitant des guillemets.

-Parce que toi oui ?

-Bien sûr. J'ai connu mon premier amour.

-Il s'appelait comment ?

-Brad.

Chapitre 5

-Brad ? T'es sérieuse ? Dit-il, surpris.

-Bah oui pourquoi ?

-Non rien. Dors. Dit-il, d'un ton autoritaire.

Je repense à la journée, ses picotements dans le bas de mon ventre exprimaient mon excitation, mais je ne ressentais pas cette excitation, ce garçon ne m'excite pas du tout, il m’écœure même, mais mon corps a l'air de penser le contraire. Je m'endors, curieuse de sa réaction.

POINT DE VUE DE CARTER

-Reste là.

-Ah ah tu es marrant. Je ne peux pas bouger!

Je sors en furie de la chambre. Putain ? Brad nous a mentis ! Je vais le faire payer. Je vais toquer dans sa chambre.

-Brad !!

-Quoi? Crie-t-il.

-Sors de ta chambre.

Les mecs déboulaient tous devant la chambre de Brad. Il sort, je lui mets un coup de poing. Clark me tient.

-Mais putain? Qu'est ce que tu fous ? C'est ton meilleur ami bon sang! Tente Benji de m'arrêter.

-Il a menti !

-Pourquoi ? Dit Jay d'un air étonné.

-Pourquoi ? Dit Brad d'un air étonné.

-Oui pourquoi ? Dit Benji d'un air étonné.

-Qu'est ce qu'il y a Carter ?

-Il nous a menti ce connard !

-Calme-toi Carter !

-De quoi ? Répond Brad.

-Je croyais que tu ne l'as connaissais pas ?

-Qui ? Répond-t-il étonné.

-Celle qu'on a choppé !

-Mais c'est la vérité ! Je ne la connais pas !

-Elle, te connaît très bien !

-Comment ça ? Elle ne connaît même pas mon prénom.

-Tu veux son prénom?

-Carter !

-Elle s'appelle Elena !

-Elena ?

-Tu l'as connais ou pas? Insistais-je.

-Oui mais elle a changé depuis! Je ne l'ai même pas reconnu ! Et puis elle n'habitait pas ici. Elle habitait au Texas.

-Tu étais quoi pour elle ?

-Son petit ami.

-T'es sérieux Brad ? Crie-t-il.

-Il faut qu'on la relâche.

-Pourquoi ?

-Parce qu'elle sait à quoi je ressemble !

-En tout cas, elle ne t'a pas reconnu ! Enfin ta voix..

-Tu as été son petit ami ?

-Oui. On s'est rencontrés au collège. Elle t'a dit quoi ?

Je leur explique comment j'ai su. C'est vrai qu'il n'a pas un seul Brad dans le monde mais avec la chance que j'ai, je me suis douté que ça aller être notre Brad. Je ne sais même pas comment réagir face à ça, car pour que Brad ne s'en souvienne même pas, c'est qu'il n'a pas dû l'aimer très fort.. juste la sauter sûrement, enfin ça il pourra le faire.

-Alors ? J'ai été son premier amour ? Fit Brad, étonné.

-Bref, il ne faut pas qu'elle sache que c'est toi, sinon tu es dans la merde !

-Je sais.

-Je suis désolé de t'avoir foutu un coup de poing.

-C'est rien, je me vengerai. Dit Brad, en faisant un clin d'œil.

-Je vais la revoir, surtout pas de gourdes.

-D'accord. A plus.

Je pars dans ma chambre, Elena était immobile.

-Elena ?

Elle ne répond pas. Je vois que la balle que j'ai tiré était infectée. Putain, on a oublié de suturer sa plaie pour éviter une infection, fait chier. Je l'aime bien celle-là, elle est super bonne, et elle suce plutôt bien pour son expérience, et puis qu'est-ce qu'elle m'excite. Pensais-je.

Chapitre 6

Putain je suis dans la merde.

-Allez Elena! Réveille-toi! Criais-je.

Les garçons déboulèrent dans la chambre.

-Mec pourquoi tu gueules ?

-Arrête de gueuler ! Qu'est-ce que tu as encore ? Dit Jay.

-C'est Elena !

Ils la regardent, elle était inconsciente. Personne ne m'aide.. comme d'habitude. Pour la baiser, ils sont là, mais par contre quand il s'agit d'enterrer son corps, il a plus personne.

-On fait quoi ? Demande Benji.

-Il reste une solution..

-Laquelle ?

-Il faut enterrer son corps.

-Ah bah t'es sympa ! Non je vais soigner sa blessure. Vous allez acheter des serviettes, des nouveaux habits.

-Oui je vois. On y va à 4 et je te laisse avec Elena, tout seul ? Rigole Jay.

-Oui !

-Bah non !

-Pourquoi ?

-Tu es tout le temps avec! J'en ai plus que marre!

 Il était vraiment énervé, certes c'est vrai que je suis tout le temps avec mais bon !

-C'est bon ! Tu vas la baiser cette fille. Dis-je, exaspéré.

-J'espère !

Ils partirent tous acheter ce que j'avais demandé.

Je vais dans la salle de bain, prends des compresses, du désinfectant. Et tous les trucs pour soigner. Je rejoins Elena dans le lit, inconsciente. Je détache ses chaînes elle ne risque pas d'aller loin. Puis je nettoie sa blessure. Elle me fait mal au cœur, pourquoi je ressens ça pour elle? Ce n'est qu'une fille parmi tant d'autres.

POINT DE VUE DU PERE D'ELENA

Cela fait maintenant plusieurs jours que je cherche après ma fille. Elle me manque, la dernière fois que je l'ai vu je me suis disputé avec. J'allume la télé.

«Une jeune fille de 17 ans a disparu depuis plusieurs jours. La dernière fois que nous l'avons aperçu, il était tard dans la nuit. Si vous l'avez vu, signalez le. Merci. Appelez aux 911.»

J'ai mis plusieurs affiches, même son amie Kate ne l'a pas aperçu. Demain, j'irai toquer dans des maisons. D'abord sa mère puis maintenant c'est ma fille ? Je pleure depuis des jours. Je ne trouve plus le sommeil, je viens de perdre ma femme et voilà que je vais perdre ma fille. Malgré tout, c'est ma fille et je l'aime.

POINT DE VUE D'ELENA

Je sens quelque chose sur ma plaie.

-Carter ? C'est toi ?

-Elena ? Dit-il, triste.

Je sens au ton de sa voix qu'il était triste peut-être qu'il pleure. Il pleure pour moi ? C'est quoi ce bordel? Il est sûrement tomber sur sa tête pour faire ça.

-Pourquoi tu pleures ?

-Je ne pleure pas !

Sur ce coup il était agressif. Je viens de me réveiller, je ne comprenais rien du tout, je me souviens que Carter est parti de la chambre en trombe afin d'aller voir les autres, mais après ça, plus rien, ça reste flou.

-J'ai mal.

-Ta plaie s'est infectée et je t'ai sauvé la vie.. enfin je crois.

-Pourquoi tu m'as sauvée la vie ?

-Tu voulais crever ?

-Oui. Dis-je, désespérée

-Pourquoi ?

-Je ne serai plus emmerdée par vous !

-On essaye de te rendre la vie facile.

-Tu te fous de ma gueule ? Dis-je, en rigolant.

-Non. Regarde une preuve.

-Laquelle?

-Au lieu de dormir dans la cave, tu as dormi dans ma chambre et dans MON lit en plus !

-Tu as oublié quelques petits trucs !

-Comme ? Ignore-t-il.

-Hum...peut-être, que vous m'ayez séquestrée pendant plusieurs jours, attachée dans la cave ! tripotée, frappée, et le meilleur pour la fin...violée ! Et j'en passe ! Sache que jamais je ne te serai fidèle, je me barrerai à la première occasion. Tu n'es rien pour moi, malgré que tu es pris ma virginité, jamais je serai à toi, tu as compris? Jamais. Je ferai tout pour t'échapper et rendre la vie la plus difficile possible. Ce n'est pas parce que mon corps est excité par ce que tu me fais que je t'aime. Je te déteste, je déteste ce que tu m'as obligée à faire, je ne savais même pas ce que c'était de faire l'amour, tu as tout gâché Carter, absolument tout. Si tu veux être avec quelqu'un et l'aimer, tu ne dois pas la séquestrer et la violer.

Il reste sans voix. Je lui dis juste ses 4 vérités à ce gros con. Pourquoi il a fallu qu'il me choisisse moi? Il aurait pu prendre plusieurs filles mais il a fallu que ce soit sur moi? C'est sûrement le karma. Il s'approche de moi, et me gifle.

-Tu n'es pas contente?

-Non!

-Ok ! Tu m'auras cherché !