Ode à l’amour,un cliché poétique ? - Brandon Chaboche - E-Book

Ode à l’amour,un cliché poétique ? E-Book

Brandon Chaboche

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Beschreibung

"Ode à l’amour, un cliché poétique ?" marque la tentative de Brandon Chaboche de réconcilier son regard critique sur l’amour en poésie avec ce sentiment qu’il jugeait autrefois excessif, souvent noyé sous des métaphores grandiloquentes. Pour dépasser ses préjugés, il déconstruit l’amour sous toutes ses formes, révélant une sensation brisée qu’il cherche, à travers ces pages, à réparer. Et si, derrière ces vers, se cachait bien plus qu’une quête d’amour : un voyage intérieur à la découverte de soi ?

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Brandon Chaboche, doté d’une imagination foisonnante depuis l’enfance, a découvert sa passion pour la poésie au lycée. Ce genre littéraire, d’abord exutoire pour l’adolescent en quête de repères, est devenu pour l’adulte un espace d’expression et de réflexion essentiel. Aujourd’hui, il explore cet univers comme un laboratoire créatif, nourrissant sans cesse sa véritable curiosité et son inspiration.

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Seitenzahl: 47

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Brandon Chaboche

Ode à l’amour,

un cliché poétique ?

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Brandon Chaboche

ISBN :979-10-422-5739-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

I

L’apparition du poète

Épopée du château – Chapitre 1

Le haut château vacille face au poète désabusé

Un Homme sans visage qui porte ses plumes en bouquet

Seules ses mains sont visibles, elles sont de suie cicatrisée

Il foule le sol sec et désert, seul depuis des siècles je sommeillais

La tête de la monarchie ébahie par le fils de la poésie

L’ange épistolaire apporte la loi du verbe et du récit

Mes grandes ailes débraillées sont humides d’encre dégoulinante

Chaque battement de l’égide céleste apporte l’oraison aboyante

Dans la poudrière les psaumes révèlent mon visage

Il n’est fait que de nuit dont l’aube s’est enfuie

Les dogmes s’insinuent au bout de mes lèvres, un souffle sans rivage

Qui enserre mon bras. Ces racines se répandent

De mon épaule à mes doigts, elles me transcendent

Une rémige se détache de son arbre pourri

Elle sera le fruit d’une nouvelle narration

Sur le parchemin torturé de rimes sans salvation

Germera l’incipit d’une orchidée alanguie.

Épopée du château – Chapitre 2

Dans le haut château, la plus haute tour

Le poète prend soin de sa nouvelle naissance

Il régit sous l’égide anthracite de sa jeune conscience

La palette manichéenne ne fera pas partie de ses atours

Des parchemins s’amoncellent dans le monastère

Au-delà des poésies, sont créés moult cartes et univers

Le versificateur ne prend vie que dans la création

Quelle qu’elle soit tant qu’elle est source d’élévation

Je respire de l’air comme tout être humain

Sauf qu’à la différence de vous de l’encre saigne de mes mains

Si je ne joue pas l’émissaire littéraire

Ce fluide nocturne me renverra vers l’enfer

Sans cette passion je ne suis rien qu’un simple ver

Alors j’élève les vers, vers un univers véritablement versatile

Pour les modeler à une image moins sévère

Ainsi les portes de la poésie s’ouvriront sur l’idéologie mélophile.

Épopée du château – Chapitre 3

Dans le haut château s’insinue ma verve

Comme un courant d’air froid qui siffle

Les fenêtres claquent telle une gifle

L’écriture s’abat ainsi que la foudre s’énerve

Les parchemins s’amoncellent

La poésie s’inscrit au creux de la chapelle

Présomptueux dans la création

Les dévots je n’ai point vu parmi les fidèles

Ma dévotion à ma nouvelle imagination

M’aveugle de la dague qui s’infiltre dans la nef

Le métal recourbé se fiche dans ma chair

Les lanières de cuir à son pommeau de fer

Se tâchent de sang noir en leurs moindres reliefs.

Épopée du château – Chapitre 4 (fin)

À la mort du haut poète dans le haut château

Des cavaliers vengeurs se sont mis en selle sur de valeureux chevaux.

La traque des assassins fut la quête de ces seigneurs

Leurs campagnes furent nommées l’ode des templiers

Les Hérauts de l’aède furent le nom qu’on donna à ces guerrières et ces guerriers

Ce titre parcourra villes et villages comme un souffle ravageur

Ils avaient à leur ceinture un recueil de poésie et une plume

S’abreuvant de l’art poétique, récoltant jusqu’à son écume.

Les sombres mœurs de ceux qui firent taire l’auteur

Crachaient sur des univers dont la structure cavalante

Reflétait l’idéologie utopique d’une inspiration haletante.

Le caractère nocturne de ces mondes dissimulant une dystopie

N’était que le filigrane des sentiments de celui qui écrit.

Les Hérauts de l’aède ne parvinrent pas à leur fin

Car leur quête avait dissimulé la vérité du malin

En effet toute cette campagne et ce voyage étaient vains

Car le véritable auteur de ce malheureux dessein

Fut le poète lui-même et ses fantômes, dont l’esprit fou fut l’écrin…

Gestation

L’enfer se reflète dans les couloirs de l’aube

Alors qu’un jeune dioscure lève son glaive

Une poignée que quelques morceaux de cuir enrobent

Une lame, bout de métal lourd, briseur de rêve

Plus contondant que réellement tranchant

Les flammes de l’aurore brûlent dans ses yeux

Il mènera sa première bataille à ses seize ans

Le premier cœur qu’il percera au nom de ses dieux

Fera vaciller ses ambitions de guerrier

La peur fera ployer son ventre affamé

Mais dans la mort naîtra un nouvel enfant

Un fils des aèdes, de la poésie il deviendra l’héritier

Un déserteur à la plume plus acéré que sa première épée

Le dénonciateur, l’augure, descendant d’Hermès

De sa lignée descendront plusieurs plumes

Qui formeront deux ailes généalogiques

Deux ailes qui me portent avec la force d’Arès

Des anciens poètes je suis l’écume

Recraché sur une plage où l’on parle sémantique.

II

La fin du poète

Apocalypse I

Il pleut des crapauds

Des purulents, des toxiques, des pas beaux.

Ça ressemble à une apocalypse.

Rien de rassurant, d’autant plus qu’apparaît une éclipse

Nous voilà dans un récit très biblique.

Un conte de cathédrale qui ne veut que nos suppliques.

Bientôt des flammes s’échoueront dans nos rues

Le sol craquellera, s’ouvrira et l’enfer sera mis à nu.