Of blood - Tome 3 - N.H Paloma - E-Book

Of blood - Tome 3 E-Book

N.H Paloma

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Beschreibung

Vous croyez que le calvaire de Lynne et ce qu’elle a subi entre les mains de Valak est terminé ?

Si vous croyez cela, vous avez tort. Elle revit son kidnapping et la torture que Valak lui a fait à chaque fois qu’elle ferme les yeux. Comment peut-elle vivre après ce qu’elle a subi entre les mains de ce vampire. En sachant en plus qu’il est toujours en vie et dans la nature et qu’il peut réapparaître n’importe quand ! Lynne va-t-elle surmonter cette épreuve ?


À PROPOS DE L'AUTEURE 

Je suis née à Decize dans la Niévre/Bourgogne. Je suis maman de trois enfants. Je suis une passionnée de lecture, J'écris maintenant depuis plusieurs années. J'ai décidé de tenter ma chance en tant que auteur. Maintenant le rêve est devenu réel.

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OfBlood…

3-Without Love

N.H.Paloma

Fantasy

Illustration graphique : Graph’L

Images : Adobe Stock

Éditions Art en Mots

Prologue

J’ouvre les yeux.

La pièce est dans le noir.

Je suis nue et attachée dans ce lit où Valak peut me torturer sans fin pendant des heures.

Je me demande quand ce cauchemar va se terminer d’une manière ou d’une autre.

Ce que je subis chaque jour depuis mon arrivée dans cet enfer et entre les mains de Valak, va finir par me rendre folle si ce n’est déjà pas le cas. Avant ma rencontre avec Anton, tout se passait bien dans ma vie, certes, ce n’était pas tous les jours facile, mais j’avais une existence normale sans être surnaturelle.

Je sors de mes pensées quand la seule porte de cette foutue chambre s’ouvre sur Valak et ses hommes de main qui pénètrent dans la pièce munis de cette caméra de malheur qui enregistre toutes les souffrances que ces malades me font endurer depuis des jours.

Valak s’approche lentement dans ma direction, pose ses mains partout sur mon corps nu et je ne peux rien faire pour l’en empêcher sinon il me fera encore plus de mal.

— Comment va mon jouet préféré ? me dit-il en riant. Je vais m’amuser avec toi ainsi que mes potes. Ils veulent te goûter eux aussi ma douce.

Je sens tous mes membres trembler de ce qu’ils comptent me faire subir encore et encore jusqu’à ce qu’Anton vienne me sauver ou que je meure suite à mes nombreuses blessures.

— Va te faire foutre tes potes et toi, hurlé-je.

Il lèche ma joue et approche sa bouche de mon oreille.

— Mais j’y compte bien ma douce et pas plus tard qu’en cet instant.

Sur ces paroles, il retire ses vêtements et s’allonge sur moi s’enfonçant d’un coup de rein.

Je hurle…

Crie…

Supplie…

D’un coup, j’ouvre les yeux en hurlant…

Chapitre 1

Anton

Je pénètre dans l’enceinte de l’hôpital comme j’ai l’habitude de faire depuis plus de quinze jours. Je ne sais plus comment réagir vis-à-vis de Lynne. Elle est là sans être vraiment parmi nous et cela me rend dingue de savoir que je ne peux pas prendre son mal pour qu’elle puisse aller mieux. Je voudrais tenir Valak entre mes mains et le faire souffrir comme il l’a fait avec elle.

Je me rappelle encore le jour de son réveil dans son lit d’hôpital ; du hurlement qu’elle a poussé comme si quelqu’un la torturait encore ; de son joli visage en pleurs, de ses yeux remplis de panique, de son regard cherchant le danger autour d’elle. Puis, elle m’a regardé sans aucune émotion et cela m’a glacé le sang.

Je ne veux pas penser à cela pour le moment donc, j’avance vers les ascenseurs et entre dedans dès que celui-ci ouvre ses portes. Alors que je monte tranquillement à l’étage de ma compagne, une conversation avec sa grand-mère suite au réveil tourmenté de Lynne me revient.

Quinze jours plus tôt

La grand-mère de Lynne lui serre la main alors que celle-ci vient de se rendormir suite au calmant que l’infirmière vient de lui donner. Son visage est rempli de larmes et elle affiche une telle tristesse. Elle amène la main de sa petite fille vers sa bouche et l’embrasse tendrement avant de la poser délicatement sur le lit et se retourne vers moi.

— Pourquoi des personnes s’en sont prises à ma petite fille. Elle n’a jamais fait de mal à personne et regarde dans quel état l’ont-ils mise. Je ne sais même pas si elle va pouvoir surmonter cette épreuve, me dit-elle tristement en baissant les épaules.

Je m’approche de ce qui se rapproche le plus de ma belle-mère et la prends dans mes bras.

— Je vous promets, madame, que plus jamais personne ne posera le moindre doigt sur votre petite fille et je compte bien retrouver Valak afin de lui faire payer, lui dis-je fermement.

— Merci, Anton… Ma petite Lynne aura besoin de toi pour surmonter l’horreur qu’elle a subie avec ces types. Elle ne voudra peut-être pas que tu t’approches d’elle dans un premier temps, elle t’en voudra aussi, mais, ne te décourage pas si tu l’aimes vraiment comme tu le dis. Votre amour survivra à tout.

— Je tiens plus que tout à votre petite-fille, madame, et je ferais tout pour qu’elle aille mieux et que ce calvaire qu’elle a vécu entre les mains de ces bourreaux ne soit qu’un mauvais souvenir.

— Je sais mon grand et voilà pourquoi je la laisse sous ta surveillance pendant quelques heures. Je rentre me reposer un peu. Ethan va me déposer chez nous et il revient directement auprès de sa sœur ensuite.

— D’accord madame, je veille sur Lynne avec mes amis. Elle ne risque rien sous notre surveillance.

— Pas de madame entre nous jeune homme, appelle-moi mamy ou grand-mère comme tout le monde. Tu fais partie de la famille dorénavant, me dit-elle.

— Ça marche Mamy.

Je la serre une fois de plus dans mes bras. La porte s’ouvre sur Ethan. Il a le regard vide depuis que sa sœur a été retrouvée. Je vais devoir lui parler très prochainement pour mettre les choses au clair afin qu’il ne fasse pas de conneries. J’embrasse Mamy sur le front avant de la laisser quitter la chambre, sans rien ajouter de plus, suivie de près par son petit-fils.

Aujourd’hui

L’ascenseur ouvre les portes sur le service de soins intensifs dans lequel se trouve ma moitié. Je me dirige vers sa chambre et m’arrête devant la porte où se tient Jérôme qui est collé contre le mur.

— Salut mon pote… Rien à signaler ? lui demandé-je.

Il se décolle du mur, faisant craquer les articulations de sa nuque.

— Salut Anton… Non, mis à part les infirmières et les médecins qui viennent surveiller comment elle va. Personne n’a franchi cette porte.

Je lui tapote l’épaule gentiment.

— Je te remercie d’être là Jérôme… Sans toi et les autres membres de la meute… Je n’aurai sûrement plus mon âme sœur, dans cette chambre, vivante.

— Ne dis pas de conneries Anton. Tu sais bien que les gars et moi serons toujours là pour toi, comme tu le serais toi.

Je hoche la tête car il a raison, je serai toujours là pour chacun d’entre eux.

— D’ailleurs, en parlant de ça, comment va Trudy depuis ce qui lui est arrivé ? demandé-je.

Avec tout ce qui est arrivé à Lynne, j’ai mis de côté tout ce qui n’était pas elle. Mais, maintenant qu’elle est réveillée, je dois reprendre mon rôle d’Alpha de la meute de Jupiter et trouver ce connard de Valak et ses sbires pour les faire souffrir autant qu’ils ont fait du mal à Lynne et ensuite les tuer.

— Je ne sais pas trop Anton, elle se renferme sur elle. Trudi vit toujours chez ses parents alors ce n’est pas simple de la voir. Et, pour tout te dire, je crois qu’elle m’évite, dit-il d’un ton colérique.

— Pourquoi veux-tu qu’elle fasse une chose pareille ? Tu lui as sauvé la vie à cette meuf.

— Peut-être Anton, mais elle a vécu l’enfer entre ses mains. Il l’a manipulée, elle a vu une fille mourir sous ses yeux sans pouvoir faire quoi que se soit pour lui venir en aide. Ne me dis pas que je l’ai sauvée, ce mec… Je ne sais plus quoi faire pour qu’elle ait confiance en moi et se confie, dit-il tristement.

— Je ressens la même chose vis-à-vis de Lynne. Elle est là sans l’être vraiment. On dirait une coquille vide et cela me rend malade… Je veux retrouver la femme d’avant, avant que ce connard l’enlève, dis-je.

— Tout va s’arranger avec le temps, il faut juste que nos femmes se sentent en sécurité pour remonter la pente.

Je hausse un sourcil.

— Nos femmes ? Donc, tu revendiques Trudy comme tienne, lui demandé-je très sérieusement.

— Ouais… Tout comme toi, j’ai senti ce lien entre nous. C’est ma moitié et je compte bien lui faire comprendre très bientôt qu’elle est mienne.

Je l’attire vers moi et le prends dans mes bras.

— Je suis content pour toi mon pote. Certes, ce n’est pas dans le meilleur des cas que tu as rencontré ton âme sœur. Mais, dis-toi que tu es arrivé à temps pour lui éviter le pire, lui dis-je en le relâchant.

— En effet, et je compte bien prendre soin d’elle jusqu’à la fin de ma vie.

— Bonne réponse Jérôme… J’ai une question à te poser : sais-tu où est parti Alex avec cette putain de vampire ? dis-je plus bas pour que personne n’entende.

Jérôme secoue la tête.

— Non, j’ai cherché dans tous les endroits où il aurait pu être, mais depuis qu’il a emmené cette femme, je n’ai plus aucune nouvelle.

— Pareil pour moi… Je ne sais pas quoi penser de tout cela, dis-je complètement perdu.

— Pour l’instant, la seule chose dont tu dois t’inquiéter, c’est la santé de ta femme et de prendre soin d’elle. Le reste, nous verrons plus tard.

— Merci de me rebooster mec. Je vais te laisser rejoindre Trudy et, moi, je vais retrouver ma compagne. À tout à l’heure… Je te tiens au courant dès que le médecin sera passé pour savoir si elle sort aujourd’hui ou pas.

— À plus tard…

Je regarde Jérôme partir et entre dans la chambre. J’aperçois ma douce allongée sur le lit en train de dormir. Elle a toujours les traces de coups qu’elle a reçus pendant sa captivité, mais rien n’entache sa beauté pour moi. Je m’approche jusqu’à être au-dessus d’elle, je lui prends délicatement une main et me penche pour embrasser délicatement son front.

Alors que je me redresse, elle ouvre les yeux et, pendant à peine une seconde, je lis la terreur dans son regard.

— Bonjour ma belle…

Chapitre  2

Lynne

J’ouvre les yeux remplis de terreur, de peur de voir mon pire cauchemar quand je croise le regard tendre et aimant d’Anton qui a été ma force pendant ma captivité. Mais, maintenant, à la place de mon cœur, je ne ressens plus rien mis à part un énorme vide. Je me demande pourquoi il reste auprès de moi après tout ce que j’ai subi.

— Bonjour ma belle…

Belle… Franchement, il m’a bien regardée.

— Salut… Tu viens tous les jours me voir pendant des heures Anton. Pourquoi ? Tu perds ton temps avec moi, crois-moi. Je ne sais même pas si je vais pouvoir revivre normalement un jour surtout en sachant qu’il est encore en vie quelque part, dis-je sans aucune émotion dans la voix.

Il pose un regard brûlant sur moi entre colère et détermination, s’approche plus près de moi, m’attrape le visage entre ses deux mains.

— Tu peux me repousser autant que tu le veux Lynne, mais je continuerai à venir jour après jour jusqu’à ce que le médecin décide que tu puisses sortir pour que je te ramène chez nous.

Je soupire, ne comprenant pas ce qu’il attend de moi.

— Il n’y a plus de nous qui tienne Anton. Je suis souillée, sale et je ne ressemble plus à la fille que tu as connue avant mon enlèvement, dis-je les larmes aux yeux.

Anton passe ses pouces sur chacune de mes joues pour essuyer mes larmes avant de déposer un tendre et chaste bisou sur mes lèvres. Puis, il met une main sur mon menton pour que mes yeux rencontrent les siens.

— Ne dis pas une chose comme celle-ci Lynne. Je ne veux plus entendre de telles sottises sortir de cette bouche, tu m’entends, dit-il un peu crispé.

Je me rembrunis à mon tour car, je sais au fond de moi que je ne risque rien avec lui pourtant cela ne m’empêche pas d’avoir peur pour autant.

— Je veux juste que tu me laisses tranquille, du moins que tout le monde me foute la paix. Je ne me sens vraiment pas bien et regarde ce que je suis devenue Anton. Tu mérites beaucoup mieux qu’une pauvre fille brisée.

— Lynne, ma chérie, pour l’instant tu vas prendre soin de toi. Des gens vont venir te parler et t’aider à redevenir toi-même…

Je suis prête à lui répondre, mais, il pose son index sur ma bouche avant que je ne puisse dire un seul mot.

— Je n’interviendrais pas, ni mes amis pendant que tu seras en rendez-vous médical. Mais, pour tout le reste, il y aura en permanence mes potes ou moi qui serons avec toi, me dit-il très sérieusement.