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"Ombres et chuchotements" est un recueil de poésie qui explore les multiples facettes de l’expérience humaine. Entre tendresse et tourments, les poèmes célèbrent l’amour, les liens familiaux et la beauté de la nature, tout en donnant voix au chagrin et à la douleur. Une invitation à ressentir, à réfléchir, et à trouver dans les mots un écho aux émotions les plus profondes.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Maëva Pleuchot, actuellement étudiante en Lettres modernes à l’Université de Lille, puise son inspiration dans la richesse des mots et des histoires qui nous entourent. Pour elle, l’écriture est une manière privilégiée d’exprimer ses pensées et de transmettre des émotions. Ce désir de partager l’intime à travers les mots l’a conduite à publier son premier ouvrage, C’était bien réel, aux éditions Maïa.
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Seitenzahl: 21
Veröffentlichungsjahr: 2025
Maëva Pleuchot
Ombres et chuchotements
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Maëva Pleuchot
ISBN : 979-10-422-6959-3
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Non, je ne me souvenais pas
De la première fois où je vous ai vu.
Mais je me souviendrais pourtant
Toujours du jour où ce Corbeau noir
Posa sur moi ce chancre.
Vous mon obscur corbeau noir
Vous qui étiez mon ami,
Et amour de jamais,
Pourquoi m’avoir fait emprunter,
Ce sinistre chantier ?
Étiez-vous si seul,
Pour me désirer
Dans mon premier âge ?
Vous, mon obscur corbeau noir
Avez surgi sans vous annoncer.
Vos ailes déployées,
Sur ma source de vie,
Vous avez tout emporté
Et pourtant aujourd’hui,
Je vous ai comblé
Mais moi, ne voyez-vous donc pas ?
À mon Corbeau Noir
6 novembre 2024
Savez-vous que vous êtes sans cesse
Dans mes pensées les plus inéluctables ?
Oui, je pense à vous, mais vous,
Mais vous, m’estimez-vous au moins ?
Les plus grandes faveurs de ce monde,
Étaient dans vos bras triturateurs.
Mais ils n’avaient pas de place à m’accorder,
Est-ce vrai, mon offenseur ?
Offensant, offensif, offensé,
Je me suis souvent posé la question, vous savez.
Souvent, je me reprends à vous imaginer,
Mais peu à peu, vos traits s’effacent,
Ils finiront par disparaître, je le sais.
Mais vous monsieur,
Vous souvenez-vous seulement de moi ?
À mon corbeau noir
7 novembre 2024
Parfois, je repense à toi,
Ma vie avait repris son cours,
Et un matin, je me lève,
En remplissant mes pensées
De cet homme, qui semble
Avoir brisé mon être
Sans scrupule, sans se retourner
Vers l’enfant qu’il a éteint.
Par ta faute, j’ai haï cette ville,
Que tu as rempli de cauchemars,