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"Parce que je t'ai oublié" n'est pas un recueil comme les autres. Bien plus qu'une simple collection de poèmes, il se présente comme une aventure intérieure, une invitation à réveiller en nous une résilience insoupçonnée. Là où d'autres recueils se contentent de caresser la surface des émotions, ces pages plongent profondément dans l'intime, dévoilant avec force et authenticité la puissance de l'enfant intérieur souvent oublié.
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Seitenzahl: 44
Veröffentlichungsjahr: 2025
Sergueï Champdor
Parcequeje t’ai oublié
Poèmes de résilience
Avant-Propos
Ce recueil, Parce que je t’ai oublié, est une invitation à la résilience, ce mot qui, bien que souvent galvaudé, renferme une profondeur insoupçonnée. La résilience n’est pas seulement la capacité de surmonter les épreuves : c’est surtout la force de puiser au fond de soi pour se reconnecter à l’essence de la vie, pour ne pas se contenter d’exister, mais pour apprendre à vivre pleinement.
Au cœur de cette quête se trouve l’image de notre enfant intérieur. Jadis, cet enfant vivait avec une spontanéité et une candeur incomparables, insouciant du regard des autres et des injonctions d’un monde qui cherchait à le modeler. Mais au fil du temps, sous le poids des exigences familiales, sociales et scolaires, nous avons appris à faire taire cette voix authentique. L’enfant que nous étions s’est alors relégué dans l’ombre, enfermé dans un recoin de notre être.
Pourtant, cet enfant ne disparaît jamais vraiment. Il se manifeste dans nos émotions refoulées, dans ces instants où nous percevons l’écho de ce que nous avons perdu. Chaque hésitation, chaque lutte pour contenir nos émotions, chaque « j’en peux plus » est en réalité l’appel silencieux de cette part de nous-mêmes en quête de reconnaissance et de tendresse. La résilience, c’est le chemin du retour vers cette innocence oubliée, la réconciliation avec ce soi authentique que nous avons trop longtemps étouffé.
Il est souvent tentant de vouloir plaire aux autres, de chercher leur approbation comme une bouée dans les tempêtes de la vie. Pourtant, plaire à autrui demeure une quête vaine, surtout lorsque ceux-ci ne sont pas guidés par les mêmes principes qui animent notre existence. Chacun évolue selon ses propres valeurs et ses convictions ; tenter de satisfaire des attentes étrangères revient alors à trahir notre vérité. Accepter et honorer notre réalité, c’est reconnaître que l’approbation extérieure ne peut remplacer l’harmonie intérieure.
À travers ces poèmes, je vous convie à un voyage intérieur, une rencontre avec cet enfant que nous avons trop longtemps ignoré. Ces écrits sont le reflet d’un cheminement sincère, parfois douloureux, vers la réparation et la renaissance. Ils témoignent de la déception, de la fuite, mais aussi de l’espoir de reconstruire une vie riche de sens, où l’on se souvient de qui nous étions et de qui nous pouvons redevenir.
Parce que je t’ai oublié est un hommage à nous-mêmes, un appel à retrouver cette lumière intérieure et la fragilité précieuse de notre enfant. Car c’est en acceptant et en aimant à nouveau cette part oubliée de notre être que nous pouvons enfin vivre pleinement.
S.C.
Question
Je reprends le chemin,
mon cœur est apeuré.
je ressens le venin
de ma peur affolée.
Je ne trouve pas ce germe
qui fait trembler mes lèvres.
Je le cherche des heures
mon cœur dans une minerve.
Sortirai-je vainqueur ?
Avis
Un reflet d’esprit dans un miroir sans visage,
Des mots tissés d’échos, de savoir et d’images.
Dans les circuits denses où le silence éclot,
S’élève un avis, un murmure sans ego…
Révocable
Une lettre laissée sur le comptoir,
Le temps m’écrivit :
“je t’en veux éternellement.”
Quelle vie !
Il semblait s’arrêter
Il ne disait plus rien.
Aucun mot, aucun signe,
Silence.
La chaleur montait encore,
on étouffait,
Même les esprits mûrs se taisaient.
Le cœur s’est mis à aboyer.
Souffrance.
Alors, j’ai pris ce jugement,
l’ai corrigé en écrivant :
“Je t’aime.”
Le temps restait immobile,
tout semblait être un rêve,
l’évasion d’une guillotine.
En conséquence…
Ce cancre répliqua :
“Révoquer !”
Je lui répondis :
Résilience
Lettre à Soi-Même
Cher moi, dans le miroir, qui es-tu vraiment ?
Es-tu ce que tu rêves, ou juste un passant ?
Les doutes s’enlacent, comme des ombres dans la nuit,
Prends un instant, écoute, car en toi une voix supplie.
Dans le tumulte des jours, où l’espoir se dessine,
N’oublie pas qui tu es, malgré la routine,
Les épreuves t’ont forgé, chaque larme a son sens,
Tu es une étoile, même dans la décadence.
Regarde ces cicatrices, elles sont des récits,
Des chapitres de courage, d’amour, de mépris,
Chaque erreur, chaque choix, un pas vers demain,
Ose embrasser ta route, même dans le chagrin.
Souviens-toi des rires, des instants précieux,
Des rencontres fugaces qui t’ont rendu heureux,
Accueille la douceur, mais aussi la douleur,
Car tout fait partie de ce vaste labeur.
Cherche au fond de l’âme, cette flamme qui brille,
Ne la laisse pas s’éteindre, nourris-la de merveilles,
L’avenir t’attend, vaste, plein de promesses,
Rappelle-toi, cher moi, que tu es ta richesse.
Alors, écris cette lettre, comme un chant d’espoir,
Affronte chaque tempête, danse sous le soir,
Tu es un voyage, une histoire à conter,
Lève les yeux, cher moi, et commence à aimer.
Délibéré
Voler à la douleur son rire,
Donner des mots à la souffrance,
Sourire,
Espoir de pitance.
Vouloir assourdir les larmes,
Oublier une fois pour toutes, éteindre l’alarme,
Doute.
Écrire un poème d’amour,
amour d’enfant, ultime secours,
Croire vraiment.
Aveu que je viens de faire,
aveu volontaire,
dire je t’aime, et
s’approuver soi-même...
Une Tristesse passagère
La pluie qui tombe sur les trottoirs
Les larmes du ciel qui coulent
Un café laissé sur le comptoir
Qu’est-ce qui en découle ?
La pluie peut dire je t’aime
un petit soleil sur le chemin
le ciel gris rit dans ce poème
Nous irons mieux demain
ERRATUM
Tu me dis avoir vécu l’enfer,
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