9,49 €
Parole aux sentiments Quand la poésie interpelle... Ma plume est blessée et ma plume saigne. Elle saigne car l'humanité souffre. Elle saigne car la confiance agonise et continue de saigner car l'égoïsme se porte bien... Le temps passe et l'actualité confirme cette cicatrice qui ne cesse de s'approfondir. Le temps passe et la société n'en fait pas assez pour mieux rebondir. Alors ma plume s'applique à exécuter son rôle de transcrire sur papier, malgré quelques lueurs d'espoir, plongeant ainsi sa pointe dans ce qui ne devrait se trouver dans l'encrier...
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 45
Veröffentlichungsjahr: 2024
Table
Parole aux sentiments
Introduction
Silence ! On tue
L’indésirable
Une étoile de plus
L’empreinte du temps
Ruban rose
Art’cèlement
Regard d’enfant
Jolis dictons
Irresponsable
Mémoire volée
Petit ange bleu
Aime
La course à la vie
Confiance
Les oubliés
Je rêve
La malle
Coupable
Cœur promis
Clandes’dignité
Le masque
Confession maternelle
Si
Les maux bleus
Aujourd’hui
Disparaît
Fils
Vivre ou nourrir
Carrièrisque
Silence !
Transmets-moi
Perle bleue
A force de vivre
Je suis
Les mots
Petit mais grand
Mon enfant
Indélébile
Berceau d’amour
Dans tes yeux
Parole aux sentiments
La vie. Son lot d’épreuves et sentiments vécus par tous différemment, certaines se tassent avec le temps dans un silence assourdissant…
La vie. La rime choisie pour partager ce dont je me suis imprégnée, elles sont miennes, vôtres et les leurs, ces histoires souvent oubliées.
La vie. L'encre a coulé tant de saisons comme l'eau a coulé sous les ponts, je n'ai jamais cessé d'écrire mais décidée à vous faire lire, donner parole aux sentiments et à ces récits si poignants, vous faire sourire ou même pleurer, j'espère simplement vous toucher...
Silence ! On tue...
Enfin le pouvoir obtenu
Nos beaux discours ne seront plus
Ces imbéciles nous auront cru
Les voilà qui crient dans la rue.
Silence ! On tue...
Pas d'équité dans la justice
C'est sous critères qu'ils vous punissent
On en tire tant de bénéfices
Il faut bien que certains subissent.
Silence ! On tue...
Ces paysages si rayonnants
On les ravage pour de l'argent
À quoi bon garder tous ces champs
Vive l'industrie, vive le ciment.
Silence ! On tue...
Trop de médecins, trop d’enseignants
Une poignée suffit largement
Tous ces métiers, ces figurants
Nous coûtent trop cher c'est évident !
Silence ! On tue...
Quelle aubaine est cette inflation
Remplir nos poches sans compassion
Ils n'ont qu'à priver leur maison
Consommer avec modération.
Silence ! On tue...
Nos aînés lèvent enfin le pied
Où allez-vous donc, revenez
Le travail n'est pas terminé
Le repos n'est pas près d'arriver.
Silence ! On tue...
Tuons votre liberté de penser
Très peu pourront y échapper
Attention à cette minorité
Qui un jour pourra tout changer.
À toi l'indésirable.
Tu t'es invitée dans ma vie sans que je t'y autorise,
Comptant t'installer durablement,
Sur moi, comme bien d'autres, tu jettes dévolu et emprise,
Souhaitant m'épuiser lentement mais sûrement...
À toi l'indésirable.
Où que j'aille tu me suis faisant de moi ta prisonnière,
Des autres, tu es facilement comprise lorsque tu es visible,
Je compte sur ton absence toutes les nuits pour un semblant de
répit que tu n’accordes guère,
Mais bien plus douloureuse, tu es quand tu restes invisible.
À toi l'indésirable.
Aux yeux de tous, sournoise, destructrice et trompeuse,
Je suis pour toi cette marionnette souhaitant amputer une
partie de soi,
Pour une trêve à tes répliques chroniques et douloureuses,
Je t'en prie, va et prends congé de moi.
À toi l'indésirable.
Le masque que tu me forces à porter devient insupportable et
lourd,
Cet accessoire devenu indispensable pour toutes relations,
Lorsqu'il tombe, mon monde en devient sourd,
Tes cris transperçants me faisant perdre la raison.
À toi l'indésirable.
Je tente de guérir de celle que j'étais autrefois avant toi,
Tant de choses tu as volé, modifié ou réduit,
Souvent je te hais et parfois je n'y arrive pas,
Serait-ce pour ce nouveau regard face à ma vie.
Faut-il m'oublier et me laisser renaître telle que je suis
aujourd'hui ?
Toi, le Temps, je t'en prie,
Donne-moi la patience afin d’ignorer ces maux durs,
Remplace ce dont elle a pris possession,
Rends-moi sourde de tout ce qu'elle me murmure,
Fais de moi la plus insensible face à cette abomination,
Aveugle-moi lorsqu’elle me dirige vers le sombre chemin,
Garde-moi aussi forte pour ceux qui sont toute ma vie,
Efface ces cicatrices qu’elle dessine de sa main,
Car dans ma chair et dans mon esprit,
L’indésirable, tu n'es pas mon amie…
Mon enfant, mon petit, mon chéri,
Tu t'en es allé voyager vers les étoiles avant moi,
Bien trop tôt et me quittant ce jour-là sans préavis,
Cela n'était pas censé se passer comme ça car ce voyage était
pour moi avant toi.
Ce train de la vie s'est arrêté plusieurs quais avant celui où
j'attendais,
T'ouvrant ainsi ses portes et t'accueillant parmi tous ses
passagers,
Petits et grands, certains l'attendaient tandis que d'autres
n'étaient pas prêts,
J'aurais tout donné pour retarder ce voyage vers les étoiles pour
lequel je n’étais préparée.
Mon enfant, ton départ vers les cieux est devenu pour moi un
voyage sans fin,
Un voyage dont je ne parviens pas à percevoir l'arrivée qui
apaise cette plaie,
Une blessure dont le monde dit du temps qu'il guérit en vain,
Une douleur sans traitement qui me colle au corps et au cœur
pour l'éternité.
Depuis cet instant mon enfant je ne vis plus je survis,
Une partie de moi étant montée dans ce train avec toi ce soir-là,
Pourtant le ciel brillait déjà de mille feux la nuit,
Te laisser à mes côtés un peu plus n'aurait rien changé à son
éclat.
Depuis cet instant mon enfant ma vie n'est que comédie,
De faux sourires s'affichent sur mon visage que le temps a figé,
Mes larmes ne cessent de couler derrière ce masque cachant un
cœur meurtri,
Mais je reste bonne actrice pour ceux que je continue d'aimer.