Parole aux sentiments - Najet Hassani-Sallani - E-Book

Parole aux sentiments E-Book

Najet Hassani-Sallani

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Beschreibung

Parole aux sentiments Quand la poésie interpelle... Ma plume est blessée et ma plume saigne. Elle saigne car l'humanité souffre. Elle saigne car la confiance agonise et continue de saigner car l'égoïsme se porte bien... Le temps passe et l'actualité confirme cette cicatrice qui ne cesse de s'approfondir. Le temps passe et la société n'en fait pas assez pour mieux rebondir. Alors ma plume s'applique à exécuter son rôle de transcrire sur papier, malgré quelques lueurs d'espoir, plongeant ainsi sa pointe dans ce qui ne devrait se trouver dans l'encrier...

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Seitenzahl: 45

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Table

Parole aux sentiments

Introduction

Silence ! On tue

L’indésirable

Une étoile de plus

L’empreinte du temps

Ruban rose

Art’cèlement

Regard d’enfant

Jolis dictons

Irresponsable

Mémoire volée

Petit ange bleu

Aime

La course à la vie

Confiance

Les oubliés

Je rêve

La malle

Coupable

Cœur promis

Clandes’dignité

Le masque

Confession maternelle

Si

Les maux bleus

Aujourd’hui

Disparaît

Fils

Vivre ou nourrir

Carrièrisque

Silence !

Transmets-moi

Perle bleue

A force de vivre

Je suis

Les mots

Petit mais grand

Mon enfant

Indélébile

Berceau d’amour

Dans tes yeux

Parole aux sentiments

Introduction

La vie. Son lot d’épreuves et sentiments vécus par tous différemment, certaines se tassent avec le temps dans un silence assourdissant…

La vie. La rime choisie pour partager ce dont je me suis imprégnée, elles sont miennes, vôtres et les leurs, ces histoires souvent oubliées.

La vie. L'encre a coulé tant de saisons comme l'eau a coulé sous les ponts, je n'ai jamais cessé d'écrire mais décidée à vous faire lire, donner parole aux sentiments et à ces récits si poignants, vous faire sourire ou même pleurer, j'espère simplement vous toucher...

Silence on tue

Silence ! On tue...

Enfin le pouvoir obtenu

Nos beaux discours ne seront plus

Ces imbéciles nous auront cru

Les voilà qui crient dans la rue.

Silence ! On tue...

Pas d'équité dans la justice

C'est sous critères qu'ils vous punissent

On en tire tant de bénéfices

Il faut bien que certains subissent.

Silence ! On tue...

Ces paysages si rayonnants

On les ravage pour de l'argent

À quoi bon garder tous ces champs

Vive l'industrie, vive le ciment.

Silence ! On tue...

Trop de médecins, trop d’enseignants

Une poignée suffit largement

Tous ces métiers, ces figurants

Nous coûtent trop cher c'est évident !

Silence ! On tue...

Quelle aubaine est cette inflation

Remplir nos poches sans compassion

Ils n'ont qu'à priver leur maison

Consommer avec modération.

Silence ! On tue...

Nos aînés lèvent enfin le pied

Où allez-vous donc, revenez

Le travail n'est pas terminé

Le repos n'est pas près d'arriver.

Silence ! On tue...

Tuons votre liberté de penser

Très peu pourront y échapper

Attention à cette minorité

Qui un jour pourra tout changer.

L'indésirable

À toi l'indésirable.

Tu t'es invitée dans ma vie sans que je t'y autorise,

Comptant t'installer durablement,

Sur moi, comme bien d'autres, tu jettes dévolu et emprise,

Souhaitant m'épuiser lentement mais sûrement...

À toi l'indésirable.

Où que j'aille tu me suis faisant de moi ta prisonnière,

Des autres, tu es facilement comprise lorsque tu es visible,

Je compte sur ton absence toutes les nuits pour un semblant de

répit que tu n’accordes guère,

Mais bien plus douloureuse, tu es quand tu restes invisible.

À toi l'indésirable.

Aux yeux de tous, sournoise, destructrice et trompeuse,

Je suis pour toi cette marionnette souhaitant amputer une

partie de soi,

Pour une trêve à tes répliques chroniques et douloureuses,

Je t'en prie, va et prends congé de moi.

À toi l'indésirable.

Le masque que tu me forces à porter devient insupportable et

lourd,

Cet accessoire devenu indispensable pour toutes relations,

Lorsqu'il tombe, mon monde en devient sourd,

Tes cris transperçants me faisant perdre la raison.

À toi l'indésirable.

Je tente de guérir de celle que j'étais autrefois avant toi,

Tant de choses tu as volé, modifié ou réduit,

Souvent je te hais et parfois je n'y arrive pas,

Serait-ce pour ce nouveau regard face à ma vie.

Faut-il m'oublier et me laisser renaître telle que je suis

aujourd'hui ?

Toi, le Temps, je t'en prie,

Donne-moi la patience afin d’ignorer ces maux durs,

Remplace ce dont elle a pris possession,

Rends-moi sourde de tout ce qu'elle me murmure,

Fais de moi la plus insensible face à cette abomination,

Aveugle-moi lorsqu’elle me dirige vers le sombre chemin,

Garde-moi aussi forte pour ceux qui sont toute ma vie,

Efface ces cicatrices qu’elle dessine de sa main,

Car dans ma chair et dans mon esprit,

L’indésirable, tu n'es pas mon amie…

Une étoile de plus

Mon enfant, mon petit, mon chéri,

Tu t'en es allé voyager vers les étoiles avant moi,

Bien trop tôt et me quittant ce jour-là sans préavis,

Cela n'était pas censé se passer comme ça car ce voyage était

pour moi avant toi.

Ce train de la vie s'est arrêté plusieurs quais avant celui où

j'attendais,

T'ouvrant ainsi ses portes et t'accueillant parmi tous ses

passagers,

Petits et grands, certains l'attendaient tandis que d'autres

n'étaient pas prêts,

J'aurais tout donné pour retarder ce voyage vers les étoiles pour

lequel je n’étais préparée.

Mon enfant, ton départ vers les cieux est devenu pour moi un

voyage sans fin,

Un voyage dont je ne parviens pas à percevoir l'arrivée qui

apaise cette plaie,

Une blessure dont le monde dit du temps qu'il guérit en vain,

Une douleur sans traitement qui me colle au corps et au cœur

pour l'éternité.

Depuis cet instant mon enfant je ne vis plus je survis,

Une partie de moi étant montée dans ce train avec toi ce soir-là,

Pourtant le ciel brillait déjà de mille feux la nuit,

Te laisser à mes côtés un peu plus n'aurait rien changé à son

éclat.

Depuis cet instant mon enfant ma vie n'est que comédie,

De faux sourires s'affichent sur mon visage que le temps a figé,

Mes larmes ne cessent de couler derrière ce masque cachant un

cœur meurtri,

Mais je reste bonne actrice pour ceux que je continue d'aimer.