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Petit vent frais fait suite au premier recueil de l’auteure "quatre vents".
Celle-ci poursuit sa balade sur la pointe des pieds, à travers les émotions saisonnières, avec toute la légèreté nécessaire pour saisir quelques haïkus sur son passage, à la manière d’un guetteur de papillons.
Souvenirs d’enfance et vols d’oiseaux se côtoient apportant au lecteur un instant de pur bien-être. Moment de détente garanti.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Isa Lamant habite en Tourraine, terroir fertile pour la poésie, essentiellement tournée vers la forme du petit poème japonais, le Haïku, elle a publié deux recueils : "Quatre vents" et "Petit Vent Frais". Elle aime également la photographie, autre moyen de capturer l'instant présent.
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Seitenzahl: 14
Veröffentlichungsjahr: 2024
Isa LAMANT
Petit ventfrais
Haïkus au fil desjours
A Manou et Jojo… mes parents
Le ventfrais
Tourne et retourne
Et le voiciici !
KobayashiIssa
1763 –1827
Il est bon de prendre le haïku comme un petit bonbon qui fond doucement sur notre langue.
Rien de plus. Le savourer. Goûter à ce qu’il nous apporte.
Le lire une première fois est comme ôter le papier d’emballage du bonbon.
Le lire une deuxième fois, car un haïku se lit deux fois, c’est le mettre en bouche.
Puis l’apprécier.
Quand à créer un haïku,
Il est important de saisir l’inspiration. Elle est agile !
Lorsque l’on part en promenade, appelé le ginko.... on ne part pas avec des haïkus déjà construits ou en se disant « tiens aujourd’hui je vais créé un haïku sur les châtaignes » par exemple.
Non. C’est le haïku qui vient à nous. C’est l’inspiration qui nous tire par la manche. A nous de capturer le haïku sans lui briser les ailes, de l’apprivoiser quelques instants, l’embellir en lui donnant sa forme finale et le relâcher pour qu’il s’envole vers d’autres cœurs.
Oui il faut faire vite lorsque soudainement une idée, une émotion ou une sensation nous traverse.
D’où l’importance du petit carnet ou du texto que l’on envoie à soi-même pour capturer cette inspiration qui passe. Sinon, elle disparaît comme une bulle qui éclate.
Voilà ce que raconte Elizabeth Gilbert sur la poétesse Ruth Stone, dans son livre « comme par magie ».
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