Petites pensées érotiques - Bérénice Martinière - E-Book

Petites pensées érotiques E-Book

Bérénice Martinière

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Beschreibung

"Petites pensées érotiques" est une ode au désir, un recueil où la sensualité se fait langage, où chaque phrase effleure, caresse et embrase. Bérénice Martinière y livre une écriture à la fois charnelle et poétique, mêlant poésie enivrante, nouvelles érotiques et lettres enflammées. Entre une exploration des chemins du désir et des émotions à fleur de peau, chaque texte invite à une immersion intime dans les méandres du plaisir, où l’amour des mots se confond avec celui des corps. Une promenade littéraire où la passion s’écrit, se murmure et se ressent, éveillant autant les sens que l’esprit.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Bérénice Martinière cultive une écriture sensuelle et passionnée, où chaque mot devient une caresse, un frisson. Enseignante et amoureuse des lettres, elle façonne les émotions avec une intensité troublante. "Petites pensées érotiques" est son premier ouvrage, une invitation à explorer les plaisirs de l’âme et du corps.

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Seitenzahl: 186

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Bérénice Martinière

Petites pensées érotiques

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Bérénice Martinière

ISBN : 979-10-422-6587-8

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

L’amour comme dérobade, l’étreinte comme ultime argument, la jouissance en points de suspension.

Amin Maalouf

Aux âmes.oureux des mots et de la poésie,

et à tous les cœurs qui de désir s’entrouvrent

À celles et ceux qui me sont essentiels

À eux…

Préface

Mes écrits que je partage dans ce premier ouvrage explorent de manière intime et passionnée le langage du désir tout en s’immergeant de façon poétique et érotique au cœur des plaisirs de l’amour. L’écriture me permet d’exprimer des émotions, des pensées, de faire se rencontrer les mots et de les articuler entre eux comme des corps. J’aime les mots ! Ceux qui sont doux, suaves et chauds, éloquents et émouvants. Ceux qui effleurent le corps et puis l’esprit, de douces heures et d’envie. Ceux qui allument nos cœurs, d’amour et de tendres folies. Des mots délicats, voluptueux, charnels, des mots aimants, gourmands et sensuels. Des mots qui glissent sur la peau et sur la langue. Des mots sexuels, caressants, qui se découvrent et jouissent ensemble de plaisirs mutuels. Des mots soyeux et culottés, palpitants et connectés. Des mots dé-li-ca-te-ment veloutés qui viennent éclairer les jours et adoucir les nuits, de belles fragrances de peauÉsie.

Je vous souhaite ainsi au travers de ces mots, un merveilleux voyage poétique et érotique dans les contrées enchanteresses de l’amour avec des horizons parfumés de soleils incandescents et lumineux.

(…)

Lettre de mes soupirs,

enveloppe la membrane de tes désirs.

Dans la boîte aux lèvres de ton émoi,

lécher de ma langue, le timbre de ta voix.

Y glisser des mots d’amour,

des mots doux,

des mots velours.

À la douceur de l’or dorée,

À l’heure des thés,

le temps,

ensemble,

c’est Art & Thé.

Leurs caresses

à l’or d’été,

Ô tant

des Lys parfumés,

l’heure caresse est veloutée.

I

Poésie sensuelle et érotique

Elle lui a dit : « Fais-moi jouir avec ta langue. »

Alors, il lui a lu des poèmes.

Accords

Faites de la musique !

Ré ~ Mi ~ Fa ~ Sol ~

Ondes

Sens ~ U elles

A corps ~ Charnels ~

Tes doigts vont et viennent

Sous tes cordes veloutées

Je suis tienne

Et aux vibrations de ta voix, tu m’électrises

De tes oscillations, harpe-moi vite et j’érotise

Tes doigts me composent sous ton instrument

Les sonorités volent à contre-temps, doucement

FA SOL LA SI DO RÉ MI FA SOL LA SI DO

Poétise au gré de douces arpèges et du tempo

Sur le balancement tonique de ton métronome

Sensuelle, épiphone

Des accords hard corps

Rebondissent au diapason

Éclatement de frissons

Incandescents frôlements et nos nuits encordées

Glissent dans l’air en gouttes d’Ô, belle envolée

Collent à ma peau ton bel alto qui m’en frisonne

Incessante cadence, volutes des sons résonnent

Au paroxysme l’extase étreinte entre mes cuisses

Ma partition de soie, de ton Do majeur s’immisce

Ardents amants, aimants, en corps à corps brûlants.

Alcôve

I love so much

Imaginer ta peau, chaude et soyeuse,

m’appeler dans ces matins moelleux.

À l’élan de mes caresses,

j’aime que tu te glisses sous les draps,

bien calé contre mes fesses,

à m’envelopper tendrement de tes bras.

Au timbre de ta voix,

qui n’en finit plus d’éveiller mes sens,

nos deux corps s’enlacent encore une fois,

pour frissonner d’effervescence.

La faim monte alors jusqu’à moi,

et à nos sexes endormis.

Arrivent tes baisers, au creux de mes bras,

et à ma peau rougie par l’envie.

Tes lèvres se posent sur ma chair,

descendent dans mon cou,

de mes épaules à mes seins,

de mon ventre à mes reins.

Puis, ta langue abreuve en des allers-retours,

mon désir et ses contours.

Je te chuchote et te murmure :

« Embrasse-moi »

Embrasse-moi, vraiment !

Offre-moi tes lèvres, donne-moi ta bouche.

Donne-moi cette langue que je veux, là,

dans ma bouche.

Je veux sentir ta pulpeuse caresser la mienne,

se mélanger, se dévorer,

se déguster jusqu’à la fièvre.

Je veux ta main sur ma cuisse,

et t’étreindre de folie !

Que tu viennes user ton corps sur le mien,

ici, et puis là, sur ce lit.

Promener tes mains sur mon grain,

y caresser ma peauÉsie.

Cette nuit,

je veux que nous ne fassions plus qu’un.

Me dissoudre dans ta force et ta douceur,

tes mains sur mes reins,

de tendresse et de ferveur.

Aux délices de nos tentations,

je veux lécher de plaisir notre passion.

Parfumer de façon luxurieuse,

l’espace de cette alcôve voluptueuse,

de par nos corps faisant l’amour,

au cœur d’un bel écrin velours.

Attente

A l’abri de mes pensées, je suis absente aux autres.

J’ai sur mes lèvres des baisers qui ne sont que les vôtres.

Le velours de vos mots, de cette saveur imparable,

me noie dans l’écho d’un émoi, à l’étreinte ineffable.

Assoiffée d’éternels possibles, vous me déshabillez de vos lumières,

et je vous songe, allongé tendrement sous mes paupières.

Ma langue plonge dans la vôtre, à la recherche de mots à inventer.

Des mots de lune, aux murmures d’ourlets étoilés.

Au crépuscule d’affleurements et de caresses,

nos lèvres sombrent dans un éclat d’allégresse.

Le temps, amant de nos nuits, se répand alors charnellement

dans nos âmes consenties.

Bougie

Viens,

allume le feu de ma bougie,

qu’on brûle ensemble avec envie.

Lumineuse et chaleureuse,

à ma lueur, tu viens te réchauffer.

Élégante et flamboyante,

de ma mèche, je vais t’enflammer.

Caressante puis ondulante,

envie de te faire fondre de plaisir.

Envoûtante et séduisante,

souffler, du bout des lèvres,

la flamme de mon désir.

Regarde-moi alors me consumer,

pour toi, de cette cire parfumée.

B(r)aise

Ô

Toit de cratère

Vulve de la Terre

Feu d’artifice

Orifice.

Stratovolcan d’Italie,

Mont Vésuve de Pompéi.

Baisers de lave sur ma peau,

L’amour éclate, précieux noyau.

Dans les cendres de mon cœur endormi, brille amoureusement ce désir pétillant, cette envie.

Une passion torride, née d’un magma d’affection bouillonnant.

Au creux de mon ventre, vive explosion d’où s’embrasent mes sens en ascension, impétueuse et tumultueuse effervescence, au milieu d’une lithosphère de douces émotions, se réveillent alors les vasques brûlantes et profondes, de nos b(r)aises charnelles et ardentes folies.

Ma lave, avide de ses saveurs ensevelies, plonge dans une écorce fougueuse et désirable, voluptueuse et infinie. Beau geyser de feu prêt à exploser à n’importe quel moment, en son sein rose, dôme et zone de ma chambre magmatique.

Du bout de nos lèvres, mordues, nos langues brûlent dans cette fournaise de coulées sismiques et deviennent sensuelles et érotiques.

Les bouches en fusion, foyer de langoureuses et tendres caresses, se réveillent enivrantes en leurs palais délicats et parfums enchanteresses.

Aux profondeurs de cette harmonie, jaillissent des joies plus dévorantes ; réservoirs en ébullition, instants de bonheur purs et appelants.

De cette passion vers la tendresse, s’enchaînent des précieux élans, effusions douces, graciles, vagues véhémentes à cultiver délicieusement.

L’amour, force vive nous consumant.

Briller

Je viens effleurer et faire briller votre peau qui scintille, mon bel amant.

Je vous emmène sur les sentiers sensuels de ma peau de dentelle

au mont de Vénus que vous affectionnez tellement.

Mes mains épousent la soie de vos splendeurs et accueillent vos caresses en chœur.

Mes doigts s’insinuent dans les interstices de vos boules de feu.

De vos solstices, je veux être votre muse aux lèvres douces et au corps soyeux.

De ma jolie boule au galbe bombé, j’éblouis ainsi de mon regard incandescent votre majestueuse beauté.

Mon être, embrasé par vos rayons de chaleur, fera voler nos désirs ardents en embryons de tendres chaleurs. Sachez que je ne songe, pour mes nuits, qu’à un seul homme aux lèvres d’un baiser.

Votre bel astre ébloui me fait donc ainsi pleinement rêver.

Je songe à ôter votre draperie lumineuse, constellée de flammes,

et de vous habiller de perles d’érotisme pour vous émoustiller l’âme.

Dans l’onctuosité et le vertige de votre aura, je serai la lyre esthétique de vos envies de rêves, ici et là.

Un geyser de désirs, en notes satinées, qui s’engouffre dans ses profondeurs et dans ses voluptés.

Café

Tu es mon arôme de café préféré.

Intense, suave, délicat.

Ton petit grain m’excite.

Chocolat

Moment délicat, juste entre toi et moi

Tu sais que je n’y résiste pas,

lorsque je pose mes yeux sur toi.

Dans ma bouche, tout doucement,

pépites d’amour caressant.

De ta douceur à ton exquise saveur,

enflamme-moi de tes ailleurs.

De ton tendre et moelleux à souhait,

volupté de mes sens aux aguets.

Mes papilles s’affolent,

tu es si bon que j’en frissonne.

Je te prends, je t’effeuille, sous mes doigts tu fonds de plaisir.

Je te savoure, je te cueille, te lèche et te suce pour me rafraîchir.

Avec toi, faire durer le plaisir,

sensuelle texture sucrée, corsée de désir.

Pouvoir de nouveau te goûter,

de ma pulpeuse te savourer.

Fermer les yeux, me délecter,

de tes arômes tant sublimés.

Je veux te sentir dans ma bouche,

plaisir de ma langue quand elle te touche.

Petits morceaux croquants,

avec toi, je veux prendre mon temps.

Lécher ton cacao,

sur les effluves de ta peau.

Comme un besoin qui sied à mon palais,

te déguster alors bien volontiers.

Ô intenses attractions

qui éveillent d’ardentes émotions,

ouvre les yeux, regarde-moi,

me fondre d’amour dans tes bras,

me régaler avec autant de joie,

jouir de ces baisers de chocolat.

Cœur

Mon cœur❤️ : nom.masc.

Orga(sm) ne vital, tambourin de ma vie

qui vibre entre raison et passion au rythme de mes envies.

Pulsé et impulsé par les quelques courants d’air

et souffles au cœur qui raisonnent dans mes coronaires.

Concordance des temps

avec @oscarwildien

Comment l’auriez-vous su ?

Il était impossible que je le susse.

Et que nous le sussions l’un et l’autre ?

Certains plaisirs imparfaits ont plus de saveur,

Et quand ils sont présents de surcroît, plus de ferveur.

Tel un brasier, sachions embraser tous nos désirs,

Et que nous savourassions aux suaves heures ces doux plaisirs.

Eussions-nous eu cette dard d’heure plus tôt, elle eût été une succession de succions.

Ô plein d’hard heures secrètes, nous les savourerions.

Suçoteriez-vous cette crème sur ma fève en bonus ?

Pour faire monter ma fièvre de quelques celle suce !

Collants

Caresse de soie dans son écrin de satin,

le désir à fleur de peau, l’esprit coquin.

Voile d’espièglerie entre deux lèvres qui sourient.

Belle parure sensuelle D’âme coquetterie.

Motifs feutrés sur courbes charnelles,

tes mains frôlent délicatement mes dessous de dentelle.

En effleurements gourmands, frémissent des caresses pimentées.

Oh que j’aime cette lingerie !

Symbole de grâce et de coquinerie.

Envie de prendre mes jambes à ton cou ?

Pour me caresser et m’embrasser,

bien plus haut que le genou.

Conversation

Je te veux

Je ne peux

Nous deux

De bonne heure

Mâle heureux

Sans moi ?

Pas cette fois

Sept fois ta langue

Dans ma bouche ?

Pas queue !

Temps mieux

L’heure passe

L’heure caresse

T’attendre et m’étendre

Ma tendre

Ta tendre

M’éprendre

Sur prends-moi !

Des sous-entendus

Des dessous tendus

Envoûtants

Mes mots vous tendent

Rencontre

Contre toi

Encore

J’en veux en corps

Des corps-à-corps

Accordé !

Aire de Je

Sous ma robe

T’écrire un mot

Prête-moi ta plume

Consfellation

Lèche-moi faire

Sur de toi

Sur moi

Orfèvre

Orgasme

Cris en t’aime

Tandem

Crépuscule

Encore une nuit à attendre le crépuscule du matin.

À l’ourlet drapé de tes lèvres

j’ai effleuré l’éclat de satin.

Des chuchotements voilés

d’orfièvre

dans l’opéra de ton ciel à tes bras aériens.

Épuisant la nuit

au prélude de ton cou

ton ventre

crie sa faim

jusqu’à nous prendre fous.

Cette envie

que j’ai

de ta bouche et de tes mains

de ta langue

et son parfum

jusqu’à la pointe de mes seins.

Dans cette fragrance constellée

aube d’une poussière d’étoiles,

nous buvons nous délectons

de nos peaux huilées

gravées

sous le voile.

À la collision

de nos ivres constellations

Bourrasque charnelle dansante

d’une aurore boréale lancinante.

Au moment le plus doux de nos à corps

deux va-et-vient

cristallins,

des feux de lune éclairent

à l’Or

notre voûte céleste

sans fin.

Quand l’astérisme lumineux

Ô ciel bleu

se dessine divin,

je tombe rassasiée

à la renverse de tes lèvres,

à la tranche veloutée

découpée en arpège

du baume de ta chair.

Au lyrisme de la houle,

un Si

fondante

je me roule

et coule

dans ton onde évanescente.

Cuir en dentelle

A l’instant thé Tu es comme le vent chaud Tu me brûles instant tanné D’un moment qui me cuit la peau

Tu viens tel un souffle sensuel Que tu emmènes lentement Sur mon cul fait de dentelle Et sur mon grain de peau ardent

Mon cœur palpite sous le cuir Lèche-moi viens découvrir Les braises de nos chairs enlacées Bouillir de ce pigment tant désiré

Si de velours ou de dentelle Je suis rock ou re.belle Les griffures sur mon cuir Comme des cicatrices sur ma peau De la couleur noire de ce cuir Ne collent pas bien à mes mots. maux

Toi tu es comme le vent chaud Qui me colle à la peau Plaisirs de dentelle purs et blancs Tressées de douces fleurs avec des sentiments

Sur ma peau tannée de désir J’ai senti tes griffes lacérer Doucement mon cuir Et puis le réveiller

Comme le diable à mon corps Qui se méfie de l’eau qui dort Chacun connaît l’autre ses dires Comme sa peau comme son cuir

Dans la nuit

Je me fais silence et légèreté

Pour te caresser de volupté

Et je ne te parle pas du matin

Il a la douceur d’un sein

De la langue

De ta langue,

De mots lierre,

Il grimpe sur mes lèvres

En douces heures,

L’envie de mots velours,

Hard rosée,

De mots d’âme…our.

De ma langue,

Shakespeare ton désir

De cette peauÉsie,

Le consume mains tenants

Au bord de ta bouche

Et de tes lèvres…

Ô si !

Dentelle

Délicate, ajourée…

Ô fins arabesques de lin,

à la lumière du matin,

tu te réveilles de sensualité.

Élégante, raffinée…

Parée de rosaces romantiques,

tu m’offres cette douceur authentique.

Dans ton tissu, intemporel,

brodé de légères et fines ailes,

ta fibre éternelle est une étoffe des plus charnelles.

Attirant à toi de tendres et suaves passions,

tu t’ouvres soyeuse, voluptueuse,

en de multiples occasions.

Désir charnel

Et soudain, de tes doigts, l’effleurement rejaillit.

Un seul de tes regards et mon cœur tressaillit.

Dans tes yeux, je lis, le désir de me posséder.

Qu’attendons-nous alors, pour nous laisser aller

à cet érotisme fou, qui nous fait fantasmer.

Mon désir est acculé, là, au bord de ton regard

et de tes lèvres.

À l’affût que je suis de toi, de ta bouche

et de cette fièvre.

Dans les airs odoriférants, un savant mélange de senteurs suaves suffit,

pour que mon cœur jouisse de ce moment,

et des fragrances sensuelles, à l’infini.

Telle la tempête qui souffle fort, en moi, avec fracas,

tu as tout dévasté !

Renversement de ces étoffes de soie, sur ma peau,

chaude, rose et veloutée.

Débordement d’émotions en caresses langoureuses,

intenses exaltations, luxuriantes et voluptueuses.

J’aime sentir sur ma peau, ta voix qui se pose,

récitant ses vers de façon féerique.

M’invitant à ne pas résister longuement à ta prose,

et à ce bel assaut, érotique.

Dextérité

Je sais…

Tu aimerais courtiser mon petit abricot,

ouvert de désir,

et j’adorerais recevoir ta charnue,

me transmettre ce plaisir.

Onctueuse,

elle se pose fébrilement,

sur mon sexe tout lisse.

Onduleuse,

prête à frémir de cet instant,

léchant lentement mes délices.

Gorgée d’une pleine envie,

ta pulpeuse marque son chemin,

et de sa trace avide,

s’engouffre sensuellement dans mon vagin.

À l’échancrure charnelle,

j’envisage que tu me lèches.

Tournant celle-ci, plein de joie,

tu me titilles, avec attrait, tu tètes,

cette surface de dentelle,

dont tu te repais, mille fois.

Me goûter,

de la pointe nacrée de ta soyeuse.

Me déguster,

sous la pulpe de tes doigts velouteuse.

Tu caresses mon bonbon rose dé.li.cieu.se.ment,

constatant que je vais jouir,

encore,

si in.ten.sé.ment.

Voilà ce qui t’émoustille,

te fait toucher l’extase :

mes cuisses écartées,

habiles, suaves,

prêtes de volupté,

à l’étreinte de nos lèvres, en phase.

Ta langue mouillée,

se contorsionne,

m’enveloppe avec délicatesse.

Tes doigts assoiffés,

se donnent,

à ce plaisir teinté d’ivresse.

Tu me renverses de douces heures,

et mes lèvres te crient, le goût et le frisson de cette saveur,

ce tourbillon de tendre envie.

De la pointe de ta nacrée,

une onde de douceur s’écoule,

ce nectar merveilleux,

sublime et satiné,

abondamment juteux,

découle.

Vénérantes,

les papilles de ma fleur exultent,

étreignant de mes sens,

ta succulente indécence.

Électrocardiogramme

Tremblements de cœur : eau rage.

Aux battements de tes mots résonne le puits, plein de ses silences.

L’âme en peine, l’amant peine.

Effluves luminescents qui distillent mes sens.

Le temps se plisse, se froisse, se rapetisse.

Dans les abîmes, on s’abîme.

Apprivoiser ce moment en une bulle éphémère.

Dilatation de l’être : diastole, systole…pression atmosphérique de l’air.

Habiller ta peau au satin de mes mots,

la caresser de murmures et de doux maux.

Tes mots qui transpercent et dans ma bouche, traversent.

Amour glacial au rythme essoufflé.

Écrin fragile, orfèvrerie de sentiments nés.

Joyaux, perles de nacre. Joie Ô !

Voleur de douces heures au goût amer d’encore et en corps.

Dans l’obscurité des émotions restent les ardeurs figées.

Avoir froid de nous, mâle adresse de mon cœur.

Sous tension, au bord du précipice, une ombre, volubile, persiste.

Le manque lancinant dans ce sublime néant,

Électrocardiogramme plat ______________ Arrêt ici-bas.

Endormis

Contempler ta peau dans nos matins endormis,

sortant d’un long sommeil et d’une belle rêverie.

Respirer ton amour dans les draps satinés,

te regarder dormir, avec l’envie fougueuse de te croquer.

Dans l’éphémère de cet instant,

te caresser, te câliner, de mille manières.

M’imprégner de ce moment,

te murmurer mes intentions

et t’envelopper de tout mon savoir-faire.

J’aimerais câline me coller contre ton corps,

me délecter de sa chaleur

et de ses longs et doux accords.

Ta respiration se fait lente,

je ressens alors l’envie débordante,

de respirer ton parfum sur ta peau toute sommeillante.

Je t’habillerais de mes désirs,

pour te coller à la peau,

et avec TEMPS de plaisir,

sans aucun TEND de repos.

De mes baisers les plus doux,

je te couvre de délicatesse

jusqu’au creux de ton cou à celui de tes fesses.

Des baisers très sensuels, érotiques,

qui t’en frissonnent, te tendent, de façon extatique.

Épices et moi

Ta peau lisse

Pain d’épices

Sur tes fesses

Douces caresses

Mes doigts volent

Frivoles

Bouches enflammées

Délices sucrés

Aux cœurs épicés

Nos sexes sublimés

Plaisirs voluptueux

Savoureux

Épices et moi quand tu me tiens

De ton parfum au creux des mains

Moments vanillés

Ensorcelants et enivrés

À la rivière de ces senteurs

Ô mille couleurs

Effluves et arômes

Dans ton ROI.yaume

Les saveurs douces

Éclaboussent

En bouche, profondes

Longues

Piment rouge feu ardent

Gingembre énergisant

Au crépuscule safran

Avalanche sucrée

De baisers

Anis étoilé

Plaisirs sensuels

Fleur de cannelle

Chaude et orangée

Curcuma ensoleillé

Cumin boisé

Ambré et épicé

Tendres douceurs

De quelques heures

Dansantes dans la lumière

Extase éphémère

Aimante cette envie

Enchante mon esprit

Épiphanie

« Tu seras mon Roi et moi ta Reine. »

Aujourd’hui, on met, on tire, on lèche, on prend.

👑

Équinoxe

Quand la durée du jour égale celle de la nuit,

équinoxe de mes amours, mon cœur s’éblouit.

Dans la sphère de ma plume parfaitement harmonieuse,

ton mouvement est doux, gracieux, d’une danse lente et lumineuse.

Au plan écliptique du cercle de ma fleur,

l’équateur céleste traverse toutes mes ardeurs.

Quand l’aurore s’étire sur le bord d’un disque rond,

le crépuscule du soir plonge, lui, dans un moelleux coton.

Cet amour qui s’embrase et vient me consumer,

de mes nuits éphémères en mon solstice d’été.

Brûlant et brillant au zénith de mille feux,

s’éternise imposant, ardent et langoureux.

Faisant la révérence à mes lumières passées,

arrive enluminée une valse passionnée.

Quand la durée du jour n’est plus celle de la nuit,

équinoxe de mes amours,

mon cœur se languit.

Étoiles

Les étoiles silencieuses

en attestent dès lors

entre la lune et le soleil,

poudre d’argent et d’or,

on perçoit encore,

dans cette robe de miel

une éclipse de corps

somptueuse et licencieuse.

Un geyser de désirs,

qui s’engouffre et glissent,

ô profondeurs des interstices.

Goutte dos

Viens et sensuelle-moi,

mes sens à fleur de peau,

chacun en leur émoi.

Ton souffle sur ma nuque,

tes lèvres sur mon dos,

à effleurer mon cou, caresses en goutte d’eau.

De ma nuque à mes reins,

le velouté de tes mains,

comme une douceur, ramène le matin.

Comme une caresse de sable attendue,

un frisson au réveil glisse sur ma peau, étendue.

Goutte de plaisir,

en goutte d’eau,

un fil d’or

tombe de désir,

dans mon dos.

Iris émoi

Matin coton.

On dans ce lit, on se navigation.

On s’effleurements. On se délices de l’instant. On se peauétise,

pupilles et cils.

Frôlements de joues. On se saphir de l’œil.

On se paupières. On se lèvres. Chavirement.

En faim

Jardin d’hiver

Dans ce jardin d’hiver, au souffle léger du vent,

une pluie fine fait frissonner l’herbe, doucement.

Ce jardin si beau, si lumineux,

de retrouvailles intimes, devient notre lieu.

Il déborde de sentiments délicats, effleurés,

d’attentes et de sensualité.

Au cœur de la vie, avec nostalgie,

rêver ainsi des plaisirs de fin d’été, infinis,

et laisser flotter dans l’air (R),

cette belle légèreté…solaire.

Respirer ta tendresse sur le doux balancement d’une bossa,

se laisser emporter dans le rythme de ta voix.

D’une lenteur douce, suave et enivrante,

produisant là une beauté pure, passionnante.

Alors,