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Comment parler de nos peurs quand nombreux sont ceux qui vivent dans la terreur ou qui survivent dans d’extrêmes di cultés ? En parlant avec humilité et compassion, en partageant et en agissant. Surtout, ne pas se taire.
La peur existentielle, comme le nom l’indique, résulte du fait d’exister face à tous les événements auxquels on se confronte au cours de la vie, mais aussi face à leurs impacts sur le subconscient.
J’ai peur, je deviens anxieux et mes états psychique, métabolique et physiologique s’en trouvent a ectés.
Les peurs nous accompagnant pour la vie, prenons le temps de nous y attarder.
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Seitenzahl: 66
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Peurs pour tous – Carnet 2
© 2024 Didier Bensa
Tous les droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction réservés pour tous pays.
Dépôt INPI FR DSO 2024003810
Mise en page : Émilie Côté
Couverture : AdobeStock/Creative Station
Révision linguistique : Christine Rebours
PEURSPOURTOUS
Carnet2
Didier Bensa
Les références chiffrées sont des données approximatives pour éviter que le lecteur ne s’attache plus à la forme qu’au fond (emploi de « environ » ou de « entre x et y »).
L’auteur de ces lignes importe peu.
Seul compte l’intérêt que vous pouvez trouver à les parcourir.
Lorsque le cœur s’arrête de battre, on cesse de penser, pas avant, aussi la réflexion s’enrichit, le verbe se précise, l’expression trouve plus de pertinence et l’actualité interpelle pour compléter le carnet 1 et donner naissance à ce carnet 2.
Comment parler de nos peurs quand nombreux sont ceux qui vivent dans la terreur ou qui survivent dans d’extrêmes difficultés ? En parlant avec humilité et compassion, en partageant et en agissant. Surtout, ne pas se taire.
La peur existentielle, comme le nom l’indique, résulte du fait d’exister face à tous les événements auxquels on se confronte au cours de la vie, mais aussi face à leurs impacts sur le subconscient.
Elle est le principal générateur de l’insatisfaction permanente des êtres.
J’ai peur, je deviens anxieux et mes états psychique, métabolique et physiologique s’en trouvent affectés. Les peurs nous accompagnant pour la vie, prenons le temps de nous y attarder. Dans les lignes qui suivent, ne vous attardez pas aux « Ethos, Pathos et Logos » – tel n’est pas mon objectif.
Je crois à en oublier la science, je me drogue, je bois, je fais la guerre : autant d’inhibiteurs pour déplacer, modifier la réalité de ma condition humaine, voire l’oublier. Ne devrait-on pas se demander pourquoi, toujours pourquoi en éprouvons-nous « le Besoin » sous couvert d’une nécessité ? Non, il ne s’agit pas uniquement d’une conséquence sociétale – il s’agit de nous. L’absence de réponse engendre la peur et les réponses obtenues la maintiennent. Dur, dur !
En les verbalisant, en les partageant, en les entendant, en les comprenant, le chemin de la vie sera moins empreint des peurs issues de notre condition humaine, de l’évolution de la Terre et de notre vivre ensemble. Un bel objectif comme ligne conductrice : se rendre responsable de soi, de son action, c’est courageux, mais le courage existe-t-il sans avoir conscience de la peur ? Certes, non. Cependant, nos peurs restent un handicap à appréhender tout au long de la vie.
Cet essai est dédié à tous ceux qui s’interrogent sur le « pourquoi », et plus précisément à mes enfants, qui subissent de mes peurs. Enfin, vous savez, mais parlons-en quand même…
LA PEUR DÉMATÉRIALISÉE – L’INCONSCIENT
Que sait-on réellement sur ce qui influence notre ressenti, nos actions et provoque « l’ÉCHO-ANXIÉTÉ » ? La peur occupe notre inconscient tout autant que notre conscient et est l’essence de notre ressenti et in fine de notre action. Elle influence et agence notre comportement en l’absence de réponses, sur le néant, la mort, la perte possible de l’être aimé, la vie professionnelle, le rejet par la société et tous ces événements de la vie auxquels nous pourrions être confrontés.
Qu’est-ce qui nous rassure et nous donne principalement le sentiment d’exister ? Pour tous, les liens affectifs, familiaux et autres, la culture, l’expression corporelle, l’intégration à la société dans laquelle on vit, la reconnaissance, le pouvoir, le sentiment de possession, la nourriture assurée et la santé sont de bons échos. On constate cependant que cela ne suffit pas.
La petite musique engendrée par les peurs dématérialisées s’entend au-delà de tous ces repaires et, le plus souvent, on ne connaît pas l’air joué. Le cherche-t-on sans craindre de découvrir et d’accepter « que j’ai peur » ?
Pour un grand nombre, l’immédiateté des contraintes s’impose quotidiennement au-delà des considérations sur la qualité de l’existence sans pour autant que le besoin d’exister en soit absent, bien au contraire.
Les peurs existentielles nous accompagnent dès le premier cri jusqu’au dernier souffle et cela vaut bien de chercher à les comprendre et, à défaut, de s’y adapter. On peut aborder « les peurs » de bien des façons, autant que leurs causes. Chaque jour, chaque contexte me fait réagir selon mes « empreintes de peurs ». J’entends par « empreintes de peurs » tous les facteurs qui sont intervenus au cours de la vie in utero jusqu’au jour de « cette réflexion » couchée sur cette page.
Quel sera l’impact de votre arrivée sur terre si vous naissez avec l’empreinte du tabac, de la drogue, de l’alcool, de la violence environnementale, de la pollution, voire de la brutalité corporelle, du regret de l’état de grossesse par l’un ou l’autre de vos parents ou, au contraire, si vous naissez avec l’empreinte d’une vie in utero paisible, bien nourrie de tendresse et de calme dans le contexte d’un état souhaité ?
Si le diagnostic médical est perceptible sur la santé du nouveau-né, comment apprécier l’impact sur son mental ?
Laissons la réponse en suspens sur ce point, car bien des spécialistes l’ont étudié. La réaction naturelle du nouveau-né en quittant le doux environnement aquatique sera-t-elle différente dans tous les cas ?
Vient par la suite l’apprentissage des peurs indispensables à notre équilibre mental et physique qui structure notre confiance. La peur de mal faire qui n’existe que si un objectif est fixé par l’entourage, qu’il soit parental, scolaire ou autre. Équilibre bouleversé pour ceux touchés par un traumatisme dû à un événement sociétal ou à un milieu familial criminel (drogue, alcool, agressions mentales et physiques) que des peurs viendront assaillir et pour qui le cheminement nécessitera beaucoup de courage.
Nous devons vivre et composer avec une autre compagne : la santé. On ne lui attache jamais autant d’importance que quand on doit s’en soucier !
La peur existentielle commence-t-elle là ?
Les deux mots clés du parcours d’une vie sont « peurs et libertés », ou « peurs et cultures », bien que le mot culture devienne dès lors un jugement, aussi restons sur « peurs et libertés »… La peur, un frein à la liberté ? Certes, pour éviter des mises en danger spontanées, morales et physiques, mais où commence l’inhibition qui freine la réflexion et la pensée critique, qui bloque cette liberté dont la science tout autant que la politique (l’organisation sociale) ont une absolue nécessité ?
Appréhender de vivre, qui ne se définit que par la mort potentielle, et appréhender la complexité du réel nécessitent de trouver des réponses adaptées aux comportements des humains que les historiens nous relatent depuis très longtemps.
L’intemporalité des fonctionnements humains, une constante au-delà de toute raison ?
Verrons-nous l’évolution climatique terrestre bouleverser ce qui jusqu’à ce jour se reproduit inlassablement ?