Peurs pour toi - Carnet 3 E-Book

Didier Bensa

• Herausgeber: Publishroom
• Kategorie: Geisteswissenschaft
• Serie: Peurs pour toi
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 62

Veröffentlichungsjahr: 2025

Beschreibung

Nos peurs sont présentes tout au long de notre vie, conscientes ou non et, seules leurs natures et notre façon de les gérer nous différencient.

PEURS POUR TOI, PEURS DE TOI, MAIS, qui es-tu TOI si ce n’est l’AUTRE et la TERRE ?

La nature de tes actes, de tes engagements, va me faire prendre conscience que,

Qui que tu sois, pourra-t-on dire que j’ai peur pour TOI durant la période où tu subis et que j’ai peur de TOI lorsque tu n’acceptes plus de subir ? 

Une dualité entre compassions et craintes !

Leseprobe

Couverture

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Peurs pour toi – Peurs de toi – Carnet 3© 2024 Didier BensaTous les droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction réservés pour tous pays.

Dépôt INPI FR DSO 2024017300

Dépôts légaux :Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2024Bibliothèque et Archives nationales Canada, 2024ISBN version numérique : 978-2-38625-715-5

Mise en page : Émilie CôtéCouverture : AdobeStock/Creative StationRévision linguistique : Christine Rebours

Page de Titre

PEURSPOUR TOI

PEURSDE TOI

Carnet3

Didier Bensa

Table des matières

PRÉAMBULE

1. PEURS POUR TOI

1.1 TOI mes proches que j’affectionne

1.1.1 Le TOI qui est aussi MOI

1.1.2 Le TOI qui partage ma vie

1.1.3 Le TOI qui est en dette

1.2 J’ai peur pour TOI l’Européen

1.2.1 Que deviendra ton économie ?

1.2.2 Qu’adviendra-t-il de l’immigration ?

1.3 Nos voisins éloignés, ceux qui subissent

1.3.1 Les croyances religieuses

1.3.2 Les ethnies

1.3.3 Le sexisme, de la burqa au string

1.3.4 Le déni de justice

1.4 Peur pour TOI la Terre

2. PEURS DE TOI

2.1 Nos proches

2.2 Le devenir européen

2.3 L’effet domino (ed)

2.3.1 Peur de TOI la Terre

2.3.2 Sortir de l’État providence

2.3.3 L’immigration et l’ed

3. UNE AUTRE APPROCHE

3.1 En situation

3.1.1 Un peu de fiction

3.2 Le courroux de la Terre

3.3 Une évolution culturelle

4. EKO

4.1 Mensonges

4.1.1 Peurs des mensonges politico-économiques

4.1.2 Club « EKO séniors »

4.2 Le parti de l’EKO

ÉPILOGUE

Les références chiffrées sont des données approximatives pour éviter que le lecteur ne s’attache plus à la forme qu’au fond.

PRÉAMBULE

Nos peurs sont présentes tout au long de notre vie, conscientes ou non et, seules leurs natures et notre façon de les gérer nous différencient.

PEURS POUR TOI, PEURS DE TOI,

MAIS, qui es-tu TOI si ce n’est l’AUTRE et la TERRE ?

La nature de tes actes, de tes engagements, va me faire prendre conscience que,

Qui que tu sois, pourra-t-on dire que j’ai peur pour TOI durant la période où tu subis et que j’ai peur de TOI lorsque tu n’acceptes plus de subir ?

Une dualité entre compassions et craintes !

Tentons d’aborder ce qui nous angoisse pour et de l’AUTRE, un imbroglio à clarifier au bénéfice de nos états psychique, métabolique et physiologique et in fine d’une simplification de notre pensée.

Un bel enjeu pour notre mental et notre ressenti moteurs de nos actions !

Après PEURS POUR TOUS, édité en avril 2024, que s’est-il passé durant ces derniers mois ?

Des choses terribles qui ne font que conforter les comportements constatés depuis tant de siècles, mais renforcés par de nouveaux enjeux.

Entre autres, l’énoncé de constats martelés chaque semaine sur l’évolution climatique et ses conséquences sans pour autant les prioriser dans nos comportements sociétaux et engager les politiques appropriées.

Diverses étapes se succéderont, non sans heurts, jusqu’à la remise en question de notre modèle social actuel.

Des moments durant lesquels je vais successivement ressentir que ma peur pour TOI se mue en une peur de TOI !

Que vais-je faire de ce ressenti ?

1

PEURS POUR TOI

1.1 TOI mes proches que j’affectionne

Les enfants dont je suis le géniteur, les enfants que j’élève, seul ou avec leur mère, avec ma compagne ou mon compagnon.

Mes proches parents, mère, père, frères et sœurs.

Mes amis.

Ceux que je vois souffrir dans leur corps et dans leur tête dans l’impuissance et l’incapacité de les aider efficacement.

Enfin, ceux qui subissent nos frayeurs aux conséquences multiples.

1.1.1 Le TOI qui est aussi MOI

Au premier jour du porter à connaissance d’une prochaine naissance…

Passées les différentes émotions possibles telles que la joie, l’inquiétude voire l’angoisse d’un futur encore incertain ou celui du refus de la situation, comment ne pas s’inquiéter d’une malformation du fœtus, d’une perturbation chromosomique ?

C’est la première peur, celle de devoir assumer un enfant aux multiples difficultés à vivre et que l’on devra porter et partager dans ce monde.

Que penser de ceux qui ont vécu cette situation, de ceux dont le courage pourra se confondre avec de l’héroïsme !

Alors, quand le praticien rassure, l’anxiété consciente ou non pour son enfant s’apaise sans pour autant supprimer son empreinte qui perdurera pour la vie.

Puis après une « heureuse délivrance », viennent les pleurs des dents, une fièvre incompréhensible malgré l’attention dont le bébé est entouré, la difficulté à trouver une oreille présente et compétente pour pallier tant cet inconfort pour l’enfant que le vôtre.

Un enfant qui vous sourit et qui gazouille, c’est tellement plus rassurant, et pourtant ce n’est pas son seul ressenti, car lui aussi a ses premières peurs en ce monde censé le nourrir et lui créer un espace protégé pour s’épanouir.

Combien au monde, à ce jour, sont dans ce cas ?

PUIS VIENT

La peur de se tromper dans l’éducation de l’enfant, éducation empreinte de la culture parentale dont les défauts sont parfois reconnus, mais rarement corrigés.

Nous suivrons avec attention, anxiété et peurs selon les cas le chemin parcouru par ceux qui évoluent dans notre petit cercle.

En matière d’accompagnement des jeunes, les convictions les plus affirmées ne cachent-elles pas la peur de se tromper, ces peurs qui anesthésient la réflexion ?

Optons pour un doute salvateur qui n’exclura pas une attente anxiogène à gérer.

Aimant et responsable, on donne ce que l’on peut, mais parfois, dans des contextes dramatiques où la survie prime toute autre considération, c’est tellement peu…

Nous passons beaucoup de temps à nous projeter pour et dans nos enfants, à tenter d’obtenir ce qui correspond à nos repères !

Mais déjà au présent et dans le futur, ces critères ne pourront se comparer ni s’appliquer.

La culture de « l’image » se substitue trop souvent à l’effort de réfléchir et d’agir.

La qualité des technologies usitées s’y prête, donnant l’illusion d’une présence, d’un échange encourageant la passivité intellectuelle et gestuelle.

L’IA se substitue déjà à la réflexion dans nombre de tâches !

Ne restera-t-il un jour que ceux qui développent l’IA pour réfléchir ?

Cependant, l’évolution climatique et ses conséquences vont bouleverser les critères d’équilibre de vie d’une majorité des populations du monde.

Va s’imposer une notion de survie pour ceux qui ne sont pas déjà dans ce cas et de « subsistance » pour d’autres !

La peur de te perdre si tu te perds

J’ai peur pour toi :

Quand tu rentres dans le cycle infernal des addictions que la vie en société génère ou impose.

Quand le burn-out professionnel te fait oublier tes valeurs, tes appuis affectifs, vis à vis des plus proches et de tes amis et enfin occulte tes objectifs personnels.

Quand l’ennui, la déception professionnelle et/ou amoureuse te poussent à boire, à te droguer, à t’imposer des contacts inconnus te libérant des jugements et te donnant l’illusion de la liberté.

Quand les jeux du hasard ou ceux du pouvoir sur les autres qui revêtent bien des aspects s’emparent de toi.

Quand tu es assujetti à la paranoïa ou à l’hypocondrie, à ces maladies qui vous réduisent à l’esclavage de ses peurs.

Quand tu ressens le besoin de transferts pour t’affirmer, de te distinguer pour répondre à un ressenti de culpabilité vis-à-vis de tiers ou de la société.

Quand tes transferts revêtent bien des formes, du tatouage au piercing à la scarification.

Quand ton ambition te fait oublier ton « seuil de PETER » et tes repères moraux.

Quand tu cherches ton genre, quel que soit celui auquel tu aspires à appartenir ou auquel tu appartiens, en but peu ou pas à l’organisation et à la morale du monde où tu vis.