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"Plaies de mon âme" explore les blessures de l’être pour en révéler la beauté et la résilience. À travers les thèmes de la douleur, de la perte, de l’amour et de la guérison, cette œuvre ouvre un chemin vers une quête d’évasion et de renaissance. Chaque vers invite à une réflexion profonde, où les épreuves se transforment peu à peu en une sérénité retrouvée. Un voyage intime et universel sur l’espoir, la lumière et la capacité à trouver la paix intérieure.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Maïa Aster explore, à travers l’écriture, une voie de guérison et de partage. Ses mots, fragments de son identité, se dispersent pour se relier à ceux des autres, dans l’espoir de créer une humanité plus unie. Avec une plume introspective et sincère, elle invite ses lecteurs à cheminer ensemble vers des âmes apaisées.
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Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2025
Maïa Aster
Plaies de mon âme
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Maïa Aster
ISBN : 979-10-422-5745-3
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Aux cœurs qui rêvent d’espoir, d’amour.
Et à ceux qui se sentent seuls, vous ne l’êtes plus.
Si tu me lis,
tu connaîtras mes douleurs,
elles sont aussi pour toi.
Plaies de mon âme,
Ce sont les entailles de mon cœur qui me font mal,
Quand je ne sais atténuer la douleur abdominale,
Je trouve du confort dans les mots, même non verbal.
Plaies de mon âme,
C’est tout ce que je n’ai jamais osé dire à haute voix,
Quand mes larmes coulaient en cachette du désarroi,
Si tu me lis, tu connaîtras mes douleurs, elles sont aussi pour toi.
Plaies de mon âme,
C’est ce qui des autres, m’a sauvée
Parce que je me sentais indigne d’être aimée,
Et que je me suis toujours sentie fautive, comme erronée.
Plaies de mon âme,
C’est la peine dans ma tête que je ressens,
Et que je n’avais rien d’autre pour calmer mes élans,
Les démons de mon cerveau agité, calmement.
Plaies de mon âme,
C’est quand le mal devenait insupportable,
C’est ainsi que je calmais mes maux abominables,
Pour me sentir un peu moins coupable.
J’ai perdu vie quand il ne m’a pas demandé mon accord,
Que je lui demandais d’aller moins fort,
Que j’ai fini par être moi en tort,
Peu importe les circonstances « elles subiront toutes le même sort ».
J’ai perdu vie quand il a décidé que je serais celle qui serait détruite
J’aurais dû savoir que tout homme prend la fuite,
Que chacune de ces affaires finit sans suite,
Que c’est ma confiance qui en serait réduite.
J’ai perdu vie quand j’ai pensé être le problème,
Que l’on récolte ce que l’on sème,
Que si j’existais ou non, c’était la même,
Qu’il n’y aura jamais aucun homme qui ne m’aime.
J’ai perdu vie quand je me suis retrouvée au milieu de la route,
Pour tenter de la retrouver, à proximité d’une autoroute,
C’est dans le cœur que j’y ai laissé des croûtes,
Ainsi que tous ces doutes.
J’ai perdu vie quand je devais être à la hauteur de lui,
Que c’était fini seulement quand c’était lui qui aurait joui,
Que par ma dépendance, il m’avait éblouie,
J’ai fini par entendre des sons inouïs.
J’ai perdu vie quand je me suis effondrée,
Au milieu du monde enjoué,
Que j’y ai perdu la vue, dans mon incapacité,
J’ai pensé que c’était le moment de perdre pied.
J’ai perdu vie quand je devais aller me faire foutre, moi et mes traumas,
Qu’y a personne qui ne comprendrait jamais tout ça,
Que ce n’est décidément pas un monde pour moi,
Et que si je partais, il n’y aurait plus aucun tracas
J’ai pensé retrouver la vie, et soudain tout s’éveille,
Lorsqu’ils venaient me réveiller dans mon sommeil,
Qu’ils voulaient finir dans mes souvenirs éternels,