Poèmes d’adolescence - Bénédicte Aussenac - E-Book

Poèmes d’adolescence E-Book

Bénédicte Aussenac

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Beschreibung

"Poèmes d’adolescence" aurait pu s’intituler Journal intime en vers. Ce recueil regroupe une variété de textes qui expriment des émotions profondes : joie, déception, espoir, regrets. Il reflète aussi des réflexions sur le monde et la société, ainsi que des moments de sensualité. En outre, il explore les dimensions de l’introspection, de la rêverie et de la sincérité.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Bénédicte Aussenac a toujours nourri une vive appétence pour l’expression de soi et l’écriture. C’est après sa participation à des ateliers littéraires au collège qu’elle prend l’habitude de rédiger près d’un poème par jour. Écrire lui permet de matérialiser sa pensée, de poser sur le papier ses émotions et de développer son observation sur le monde.

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Veröffentlichungsjahr: 2024

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Bénédicte Aussenac

Poèmes d’adolescence

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Bénédicte Aussenac

ISBN :979-10-422-1514-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Partie I

Poèmes en vers

Poème 1

Rêverie solitaire

Le 9 mars 2006

Je m’en allais rêver sous un ciel argenté

Dans un pays lointain d’où personne ne revient

Alors mon seul geste s’en tenait à rêver.

Rêver d’ailleurs, de stupeur et d’ardeur !

Pourquoi rester ici, toujours à se morfondre ?

L’Homme si malsain, germe d’une terre qui gronde,

Ne cherche à rien changer. Tout il abandonne

Pour seulement satisfaire son égoïsme avide.

Quand je rêve à la vie, je la souhaite meilleure,

Quand je la définis, c’est l’inverse d’un sort.

Chacun est condamné à attendre la mort

Dessein du philosophe, sage quête du bonheur.

Que faire ! Et qu’attendre de ces décennies ?

Certains attendent et croient ; d’autres prétendent, espèrent…

Seuls un doux souffle froid et les violons des cordes

M’aideraient à quitter cet astre des soucis !

Qui croire ? Qui ment ? Je suis exaspérée par mon ivre innocence !

Car, femme invisible dont l’esprit pur se perd,

Je trouve peu de gens qui me retiennent sur Terre

Ou m’accordent un peu de hâve reconnaissance.

Poème 2

Les étapes de la vie

Le 13 mai 2006

Une petite fille tranquille :

Deux tresses qui dans le vent scintillent.

Toujours un regard en profondeur

Révèle passé et avenir,

Tout ce qui repose dans le cœur

De ses jouissances à ses martyrs.

Belle jeune femme tranquille :

Dont l’annulaire gauche scintille.

Toujours un regard en profondeur

Révèle désir et souvenirs,

Un monde où règnent mille douceurs

Espoir candide et naïf sourire !

Une sage vieillarde tranquille :

Dans le feu resplendissent les aiguilles

De son tricot ; elle est placide mais en sueur.

Révèle son effort et ses soupirs ;

Bientôt le dernier. Destin ailleurs.

On lit dans ses yeux la fin, adieu le pire !

Un départ pour ailleurs, meilleur.

Le début d’autre chose qui l’éloigne d’ici et de nous.

Paroxysme gagnant. Émus,

Nous lui disons « au revoir »…

On ne peut oublier que les souvenirs.

Poème 3

Méditations hypophysiques

Le 5 septembre 2006

La neige fond, l’eau ruisselle et le soleil brille

Brille sur la neige et les feuillages gelés,

Ceux qui sont tombés tout au début de l’année :

Telle la lumière d’août, en mer, sur les coquilles…

Toute vie, toute action exigent commencement

C’est ainsi que, d’abord, avant terre mature

Éclosent mille merveilles ; berceau de la nature.

Là jaillissent couleurs, sucres, ravissements.

Munis d’yeux candides en ce monde ensorceleur,

Ne pressons pas nos pas et respectons le leur !

La vie précède la mort, la neige couvre les fleurs.

Le chat court après sa queue, reste près du feu,

Depuis que le chat est. Si tu es pernicieux,

Tu détruis l’animal, ses attaches, valeurs.

Poème 4

Ordre et désordre

Le 25 octobre 2006

Le temps de maintenant aujourd’hui révolu

Ce qui se passe là n’a plus d’importance

Moi je vois l’avenir où

M’attend la potence

Destruction d’espoirs et

Rêves : un destin non voulu.

Par un matin d’automne

Rentraient tous rangés

Crayons, stylos, cahiers

D’un rythme monotone.

Par une nuit d’hiver

Surgissaient du passé

Des milliers de soucis

Diaphanes et alertés.

On se bat

Outrepasser c’est échouer

Je te le dis, pour moi c’était hier.

Par une journée de printemps

Défilaient les nouvelles

Renaissance, Éclosion

Clarté qui redonne des ailes

Mais qui retombe en déception

Naïfs, ouvrez les yeux

Car la joie n’est qu’éphémère

Par une soirée d’été

Jouaient tous réunis

Cousins frères et amis

Parmi lesquels naît complicité

Souvent factrice de cruauté.

Me tournant vers demain

Espérances déchues

L’image que je bâtis, rêves que je construis

M’abandonnent chaque nuit

Mais que sont cette vie et ce monde où je chus ?

Poème 5

Amavi, credi, veni

Le 2 novembre 2006

Confiance sur le passé,

Et rêveries surannées.

Plaisirs sans intérêts :

Retour au concret.

« Amavi, credi, veni »

(J’ai aimé, j’ai cru, je suis venue)

Car cet appel est mon dernier cri

Quelle importance a mon futur ?

Lorsque je l’imagine,

Il est soit noir, soit flou ;

Jamais de paix dans ma pensine,

Seul un amour sans goût…

Observons aujourd’hui :

Des efforts sans répit,

Auxquels ne sont rendus que des larmes puis des regrets ;

Aimer sent le rejet !

Dès lors que la flamme éclot

Car chacun est muni d’un couteau,

Même l’agneau aiguise sa lame.

Ainsi se prépare le pire des drames.