Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Exutoire de l’âme et refuge des maux, la poésie devient dans ce recueil une passerelle vers la sérénité. À travers des citations, poèmes et réflexions, l’auteure libère ses tourments, les abandonne au bord du chemin et se tourne vers des horizons nouveaux. Là où les fleurs s’épanouissent et les peurs s’évanouissent, une renaissance éclot, laissant place à une jubilation profonde et libératrice.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Morgane Coudreau affectionne les mots et la philosophie, elle puise son inspiration dans les poésies chantantes et anarchistes, ainsi que dans le rap mélancolique. Entre tristesse et poésie, elle a trouvé une voie pour s’exprimer et libérer ses émotions.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 61
Veröffentlichungsjahr: 2025
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Morgane Coudreau
Poésie quand tu nous tiens
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Morgane Coudreau
ISBN : 979-10-422-5693-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Je suis
L’abominable goutte du désir
Désir et souffrance qui me font fleurir
De tous les creux de mon âme
Je suis
La haine qui ravage le silence
Ce silence si bruyant qui danse
Je me souviens de l’eau qui s’enflamme
Je suis
L’ombre des jours transpercés
Ces jours infinis et entrelacés
Qui brûlent et se calment
Je suis
Un morceau de ta peur
Ta peur évanouie dans ton cœur
Qui me regarde et pleure…
Depuis qu’on a fait connaissance,
Depuis ce jour de chance,
Ou sans le savoir d’ultime malchance,
Quand j’y pense et que j’y repense,
Je ne vois pas de différence.
Je vis dans une extrême indépendance,
Alors que tu n’étais que ma seule dépendance.
C’est peut-être ma sentence ?
Il faut que j’efface cette dernière danse,
De mon esprit, que j’oublie tes absences,
Que je sorte en n de ma trop longue transe.
Car tout n’est qu’incandescence,
Malgré ma nouvelle vie à contre sens,
Je suis toujours imprégnée de ton essence.
Tu n’as pourtant pour moi que trop d’ignorance.
Et les pensées de toi, m’inventent une apparence.
Je voulais seulement être ton ordonnance,
Symboliser toute la beauté de ta délivrance,
Être le fruit de nos éternelles cadences,
Le cadeau qui te sert de récompense.
Et pour seule action je t’offense !?
Je ne fais que revivre notre unique naissance,
Sans jamais y récupérer mon innocence.
Alors surtout ne prends pas ma défense,
Je ne veux plus avoir de reconnaissance,
Pour un homme qui n’a que des ressemblances…
Quand les couleurs se confondent,
Que les nuages se morfondent,
Je ne veux que sourire.
Quand je lui dis que je l’aime,
Que son regard est empli de haine,
Je ne veux que t’avertir.
Quand tu poses ta main sur mon visage,
Que la vie n’est qu’un maudit carnage,
Je ne veux que mourir, mourir…
J’ai pour toute vie, commencé par être un nouveau-né,
J’avais un chemin déjà tout tracé,
Je me souviens quel était mon unique destinée,
Et je devais simplement te trouver.
J’ai encore progressé car j’ai persisté,
Je me suis introduite pour être acceptée,
J’ai forcé le monde entier à m’apprécier,
Et je devais simplement venir te chercher.
J’ai réussi l’exploit insensé d’y arriver,
Je voulais juste connaître d’infinies nouveautés,
Je n’ai pas songé au bien de l’humanité,
Et je devais simplement te croiser.
Je me rappelle toutes ces fois où j’ai abandonné,
Je revis éternellement la douleur que j’ai endurée,
Je faisais le mal ou le bien, et de moi on avait pitié,
Et je devais simplement te rencontrer.
J’en perdais la raison toute la journée,
Je n’étais qu’un rat de laboratoire piégé,
Je devenais la pure imagination d’un instant effacé,
Et je devais simplement te regarder.
Je n’ai obtenu aucun signe d’amitié,
Je voulais seulement la reconnaissance d’un aîné,
Je souhaitais le bonheur impossible d’un prisonnier,
Et je devais simplement t’espérer.
J’en ai marre de tout regretter,
Je n’en peux plus d’avoir perdu toute ma dignité,
Je n’ai même plus pour moi ma seule fierté,
Et je devais simplement t’effleurer.
J’ai vécu durant de nombreuses éternités,
Je n’ai eu pour unique transport que mes pieds,
Je ne faisais que retenir le temps qui voulait s’échapper,
Et je devais simplement te toucher.
Je n’arrive même plus à retranscrire mes idées,
Je n’apprécie pourtant des gens que leur bonté,
Je n’ai jamais atteint la chance d’être demeuré,
Et je devais simplement te ramener.
Je voulais saisir le présent, le futur et le passé,
Je n’avais pour but que de gagner,
J’aurais voulu accomplir ces actes de divinités,
Mais tu ne m’as jamais, au plus grand jamais aimée…
Quand la porte se ferme, c’est mon cœur qui germe dans le plus profond des sommeils.
Dans mes yeux des étoiles couleur vermeille font briller cet esprit étroit resté là…
Et l’attente infinie du soleil levant ne sera que la seule et unique solution à ma prison…
Je n’ai jamais été pour,
Malgré y avoir songé toujours.
Dans mon esprit, tu pesais lourd,
Et mes sens en devenaient sourds,
Lorsque tu m’as enfin dit bonjour.
J’ai beau refaire le tour,
Y renoncer tous les jours,
M’imaginer dans le plus chaud des fours,
Aux enfers, avec Lucifer et toute sa cour.
Je ne renoncerai pas à cet amour…
L’amour est un virage,
Chaque jour plus dangereux,
Aussi fort que l’orage,
Et aussi mauvais que malheureux,
Pour condamner l’homme,
Dans sa propre réflexion,
Quand l’éternité sonne,
Ce n’est plus l’amour en question,
Mais la haine qui prend pension.
Mon âme s’envole jusqu’au paradis qui est ma prison.
Son corps présent contre moi n’est qu’imagination,
Pourtant j’ai encore envie de ressentir les mêmes sensations.
Sans lui, j’ai froid, je me meurs dans les glaçons,
Des montagnes de haine qui hantent toutes les saisons.
Même en essayant le jeu des comparaisons,
Je me retrouverai éternellement dans la même position.
Regarde où il m’a laissée, dans quelle situation ?
Mon amour à la force d’un escadron,
Malgré ses insultes qui me mettent la pression,
Tout est beau quand c’est lui, tout est pardon,
C’est pour tout ce que j’aime qu’il fait un carton.
À cause de cette pitié qui m’enlise dans une telle conclusion,
Je suis perdue dans mes putains d’impressions,
Et je m’attaque à effacer à tout jamais ces visions,
Dans mon être qui reviennent par million.
Dans le ciel, je dors dans des nuages de coton,
Le monde est mauvais, lui aussi et c’est pourtant si bon.
Il m’a montré ce qu’il valait et tous ses dons,
Mais celui de m’aimer est resté enfoui sous les ponts.
Et moi je ne suis plus, je ne sais plus, je m’abandonne au front…
Mon cœur est resté accroché à la croix,
Chacun de tes assauts creuse mon trépas,
Mes pensées profondes ne suivent que tes lois,
Je suis trop faible pour trouver la bonne voie,
Celle de ton cœur… Celle de mon seul bonheur…
Et je reste seule dans l’éternel torturée par mes malheurs…
La fatalité nous a consumés,
Tes pensées se sont évaporées,
Bien loin de cette réalité glacée,
J’ai pourtant tout essayé,
Je t’ai offert ma vérité,
J’ai même avoué ma sombre personnalité,
Mon cœur serré s’est révélé,
Tous nos pardons furent accordés,
Mais le temps et l’espace nous ont séparés,
Quoiqu’ils ne soient guère les condamnés,
De cette déchéance que nos âmes nous ont imposée,