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Il était une fois une marmotte pas comme les autres qui avait la rime dans la peau. Ainsi swingait-elle de vers en vers en racontant mille et une histoires. Dans ce livre, vous aurez un aperçu de ses belles histoires mais également des sujets qui font vibrer la Marmotte de manière très personnelle. Ce voyage vous emmènera loin dans les arcanes de son esprit farfelu mais tellement attachant. Alors prenez place et bonne lecture...
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Seitenzahl: 41
Veröffentlichungsjahr: 2023
Quand Marmottine rêve
Quand Marmottine se bat
Quand Marmottine raconte
Quand Marmottine aime
Quand Marmottine milite
Quand Marmottine croit
Je me déplace dans l'astral
jusqu'à ce que mon cœur s'emballe
alors je plane en haute sphère
pour que le monde m'indiffère.
Je viens d'ailleurs, je vous le dis,
je cherche en vain une alchimie,
gémellité de mon esprit,
comme un écho à ma folie.
Mais dans ma course, je me sens seule
en rechutant à chaque écueil,
sur ma planète s'instaure l'ennui
qui me fait tomber dans l'oubli.
Alors je prie, alors je chante :
que me vienne cette étoile filante,
au goût de mon adrénaline
à la poussée de cocaïne.
Ainsi fleurit un univers,
de la passion dans chaque vers,
un feu d'artifice mental
qui fait vibrer mon instinct primal.
Je m'égosille, je pousse un cri
à tous les Luniens avertis :
Suis mon chemin, flaire ma piste,
cherche un cratère irréaliste,
je serai là en plein milieu
et qu'ainsi s'exauce mon vœu.
Vous êtes quelques uns à oser demander
D'où je tire mes histoires, ma créativité
Alors pour vous répondre j'ai ouvert ce poème,
Afin de vous livrer ce qui guide mes thèmes.
Comme je le dis souvent je n'ai en vérité
Que 8 ans au compteur malgré le temps passé :
Je garde au fond de moi comme précieux trésor,
Cet esprit si candide qui vaut son pesant d'or.
Ainsi dans ma maison, vivant avec les miens,
Depuis bien des années, un espiègle lutin.
Pour que vous compreniez j'ai le cœur bohémien
Je n'ai pas que la nuit pour quitter les terriens.
A chaque heure que je vis le monde est fantastique
Logé dans un tableau, une jolie musique
Et alors je m'évade portée dans un ailleurs,
Que je décris en vers vibrant de tout mon cœur.
Je ressens la magie dans ces nombreux hasards
Chacun étant la preuve que les Dieux sont vantards
A laisser tous ces signes sous nos yeux déposés
Pour que très peu de gens vivent leurs vérités.
Vous l'aurez donc compris je prends tous ces signaux
En digne scientifique, comme limpide est l'eau,
Pour regarder le monde dans ce prisme subtil
Qui apporte à ma vie un filon de Mithril.
Ainsi j'irai rejoindre dans un lointain futur
La Terre des éternels dans une autre aventure.
Je suis déjà partie avec mon baluchon
Suivez moi et peut être obtiendrez-vous ce don...
Sais-tu que les oiseaux se cachent pour mourir
Car ils ont la décence de ne point faire souffrir
Le fruit de leurs entrailles, leurs petits oisillons
Qui n’ont pas mérité ce dernier tourbillon ?
Sais-tu que la Déesse Eole de son nom
S’arrange pour qu’en vol l’oiseau suive le pont,
Qui l’emmène à jamais, vers un autre domaine,
Celui des anges blancs et fleurs de chrysanthèmes.
Sais-tu qu’au dernier vol l’oiseau dans sa vigueur
Toujours à remercier les bienfaits du Seigneur
Chante sa mélopée pour attirer à lui
Les mots qu’à la naissance on lui avait prédit ?
Sais-tu qu’il reste digne car face à son destin
Il n’a guère de la peur que le premier chagrin,
Car il prend son courage l’emmenant au plus haut
Volant à tire d’ailes vers le plus beau château ?
Je marchais dans mon rêve, quand une étoile filante
traverse mon univers, dans sa chaleur brûlante.
Elle se fige devant moi m'enveloppant de lumière
un halo vaporeux s'échappe de la sphère.
Je me sens protégée d'une douceur qui fascine
tout mon corps se détend et l'aura me domine.
Je l'effleure du doigt, jaillit une étincelle
autour de cette union le décor s'ensorcelle :
un jardin merveilleux baigné de pleine lune,
un cercle de prière gravé d'antiques runes.
Sur ma joue la caresse de cet autre semblable,
rien ne peut empêcher ce destin improbable.
Mais en fermant les yeux, la présence s'envole
et reste dans ma main, un cristal en obole.
Alice avait vieilli
Avait donné la vie...
Bien des années plus tard
Dans un songe au hasard
Elle s'endort et alors
S'éveille dans ce décor...
Elle porte sur sa tête
La couronne dorée
Elle a le Cœur en fête
Un valet à ses pieds.
Quelle n'est pas sa surprise
Quand de rouge vêtue
La voilà Reine exquise
Et son instinct têtu.
Veillant sur son royaume
Elle est sur le qui-vive
Elle retient dans sa paume
Les cartes qui l'avivent.
Quand son roi apparaît
Dans son souffle il lévite
Le mettant sur orbite
Dans un charme parfait...
Un tour dans son jardin
Son œil est attiré
Par un rosier rosé
Qu'on semble avoir repeint.
Derrière le buisson
Voilà qu'une autre Alice
Caresse un hérisson
Un pinceau sur les cuisses.
La reine voit écarlate
Et entonne à tue-tête
"Corrigeons cette ingrate,