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Inspiré des philosophies bouddhiste, taoïste et stoïcienne, ce recueil de 39 fables inédites met en scène des problèmes auxquels chacun peut être confronté. Chaque fable est un enseignement qui propose une manière de résoudre le problème en cherchant son origine. Et si nous nous libérerions des jugements, des mauvaises habitudes, des peurs et des tracas, n'atteindrions nous pas le bonheur ?
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Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2023
Cerveau
La gazelle s'abreuvant
L'oiseau sur sa branche
Le piège de la délivrance
Les chats et les renards
Contentement
La vallée verdoyante
Psychotropes
La femme libre et la prisonnière
La demoiselle et le ruisseau
Le choix de la fourmi
Les trois renards
Confort
L'arbre inutile
La chouette sachant
La peintre
Le singe compétiteur
Expérience
L’aveugle et l’affreux
Éphémérité
Au petit déjeuner
Juger
Parfait
Graine parfaite
L'oiselle traumatisée
La plaine des gnous
Les deux tortues
Les éléphants
Le voleur
Le crime du renne
Les yeux des hiboux
Les deux fermiers
Deux vautours
Le charbon ardent
En plein combat
Ruines
Le fils du sage
Les radeaux
Le vieux cheval
Page de copyright
Si on l'utilise mal
Il peut nous rendre bestial.
Si on l'utilise bien
Il peut nous rendre humain.
Si on l'utilise mal
Il nous casse le moral.
Si on l'utilise bien
Il peut nous rendre serein.
Le cerveau est un attribut
Qui nous permet de réfléchir.
Comme les jambes qu’on a su
Animer pour courir,
Il suffit pour en jouir
D'apprendre à s'en servir.
Il fut un temps,
Où une jeune gazelle,
S'amusait gaiement
Dans l'une de ces eaux qui ruissellent.
Quand un sombre jour,
Un crocodile tournant autour
Avait surgi tout à coup
Et manqué de peu son cou.
La gazelle n’avait rien eu,
Mais depuis cet incident
Elle n'avait jamais plus
Aimé s'approcher des étangs.
Elle souffrait de devoir
Ne serait-ce qu'aller boire,
Elle cherchait mille manières
De stopper ce calvaire.
Voulant d'abord construire des murs
Pour rendre le ruisseau plus sûr.
Puis trouver d'autres moyens
De subvenir à ses besoins.
Faire des pactes avec les reptiles
Pour dominer les crocodiles.
Même demander à en haut
S'il pouvait enlever ce fardeau.
Mais aujourd'hui, elle resta ébahie,
En voyants la joie sur le visage
D'une vieille gazelle amoindrie
En train de boire sur le rivage.
"-Comment peut-on être si sereine
Avec une patte en moins ?
Vous savez que l'eau fait des siennes
Mais vous ne vous méfiez de rien ?
-Même si l'eau m'as meurtri,
Je dois boire, c'est ainsi.
Bien sûr que tout peut arriver,
Donc rien ne sert de s'inquiéter.
J'évite de faire des mauvais choix
Qui seraient malheureux pour moi.
Mais je serai contente encore
En ressentant l'eau dans mon corps.
Ce n'est pas le danger mais la peur,
La responsable de ton malheur.
Et pour ne plus être hanté par la peur de vivre,
Il faut vivre."
L'oiseau, qui du haut de sa branche,
Avait toujours vécu à l'écart
Du peuple renard
Et de sa nature franche,
Se trouva fort dépourvu
Lorsqu'il fut pris en embuscade.
“Mon heure est-elle si vite venue ?
La fin ne peut être si fade !"
Toute cette vie du peuple d'en bas,
Il n'avait fait que l'observer,
Et il ne pensait pas
Devoir l'expérimenter.
Sa condition le tracasse
"-Ici ne peut être ma place.
-Et pourtant vous y êtes bel et bien :
Voilà votre vie achevée"
Il tourne la tête, la voix vient
D’un pinson tenu au chevet.
"-Vous vous posez de nombreuses questions,
Mais il y a omission dans l'équation :
Quand vous mangiez sur les troncs,
Les impuissants limaçons,
Prêtiez-vous attention
A la moindre de leurs émotions ?
Partout il y a soumission,
Si vous ne prenez pas tout en compte
Comment trouver la solution ?
Rappelez-vous de votre ponte :
De ce monde vous avez usé,