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"Mes armes ne sont faites que de mots De rimes de couleurs et de temps Du son de ma voix un peu faux De ma guitare du bruit du vent Mais si elles te touchent en plein coeur Si elles t'emmènent un peu plus haut Elles donneront un peu de chaleur Elles soigneront un peu nos maux ..." Poésie augmentée Vous trouverez au détour des textes quelques QR codes qui vous mèneront aux versions musicales des poèmes
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Seitenzahl: 39
Veröffentlichungsjahr: 2023
“Publier un livre de poésie, c'est comme jeter un pétale de rose au fond du Grand Canyon et attendre l'écho.”
Don Marquis
Le cœur
Jamais ne s’éteindra ma flamme
Fille de marin
T’es belle !
Je voulais te dire …
Des mots
Tu es …
Retiens-moi
Comme toi
Riche que de toi
La guerre
Mes Armes
Offrez-moi l’innocence
Les chars
Jamais les larmes
Paris-Damas dans le sang
Debout !
Le dernier combat
Les blessures
Prends garde aux vents !
Ce soir je prends ma guitare
Retiens-moi, je sombre
Borderline
Le divorce
Un océan de solitude
Ça pleure aussi un homme
L’âme
Je viens du pays des monstres
Le cœur n’a pas de pays
Welcome in Calais
Quel temps fait-il dans ton château ?
Ferme tes yeux on s’envole tous les deux !
Le malentendu
Sale temps pour les poètes
Le départ
L’agonie
Réveille-moi
La princesse et la bouteille
Tu voulais
Si tu dois partir comme ça
Là où se taisent les ouragans
On s’tient la main
Adieu la vie
La Lumière
C’est le même torrent qui coule en nous !
Le soleil de Combani
La lumière
Qu’importent les jours les saisons
Qui se dérobent là sous nos yeux
Qu'importent la folie la raison
Qui nous consument à petit feu
Qu'importent les vents les orages
Qui feront tanguer ton rafiot
Qu'importent les larmes sur ton visage
Qu'importent les rides sur ta peau
Qu'importent les sommets les abîmes
Que tu sois roi ou miséreux
Qu'importe la vie que tu dessines
Qu'importe la couleur de ton Dieu
Qu'importe la nuit dans ton cœur
Dans ces instants où tout s'effondre
Qu'importe le vent du bonheur
Quand dans tes yeux l'amour inonde
Qu'importe le souffle dans tes voiles
Pour d'autres chemins d'autres vies
Qu'importe la lueur des étoiles
Sous d'autres cieux d'autres pays
Qu'importe si les mers nous séparent
Qu'importe si l'eau file sous les ponts
Qu'importe la douleur certains soirs
Quand les larmes s’écoulent pour de bon
Et si je pars un peu trop vite
Et si je vis un peu trop fort
Si le chagrin en toi s'invite
Ferme les yeux je brille encore
Jamais ne s'éteindra ma flamme
Un peu de moi coule dans ton sang
Un peu de moi coule dans tes larmes
Je serai toujours là mon enfant
Jamais ne s’éteindra ma flamme
Elle danse sous un chaos de pluie
Elle danse le jour elle danse la nuit
Quand elle fait bouger la poussière
Quand elle détourne la lumière
Elle danse parfois dans son sommeil
Dans ses nuits d'encre jusqu'au réveil
Elle danse à envouter la mort
A l'heure où le soleil s'endort
Elle danse depuis la nuit des temps
Elle danse parfois nue pour les gens
De toutes les courbes de son corps
Dans les bars miteux de ces ports
Elle danse même pour les marins saouls
Pour ceux qui finissent à genoux
Elle fait parfois tourner les têtes
Dans la fumée des cigarettes
Elle pleure son cœur a explosé
Son beau matelot s'en est allé
Elle pleure de toute sa détresse
Balayées toutes les belles promesses
Elle pleure jusqu'au petit matin
La triste vie de la putain
Celle qui rêvait un peu plus grand
Que ce bar triste et désolant
Elle pleure à chavirer sa vie
Dans le fond houleux de ses cris
Elle pleure de toutes ses entrailles
De Saint Malo jusqu'à Pigalle
Elle pleure à poser sur son cœur
Le flingue de toute sa douleur
Elle pleure à appuyer enfin
Sur la gâchette adieu marin
Elle dort sa vie s’en est allée
Son dernier souffle l’a quittée
Son beau marin n’la jamais su
Il est à jamais disparu
Mais là dans son ventre arrondi
Putain c’est sûr y’avait d’la vie
Mais là dans son ventre arrondi
Putain c’est sûr y’avait d’la vie !
T'es belle comme une étoile qui brille de mille feux
Comme un poème brûlant fait chavirer tes yeux
Comme une nuit blanche passée à reconstruire le monde
Comme une traînée de poudre met le feu à la bombe
T'es belle comme le sourire d'un gosse face à la vie
Comme un éclat du ciel après le vent la pluie
T'es belle à faire rougir les curetons du village
T'es belle à faire chialer les putains du grand large
T'es belle comme un bateau qui défie la tempête
Sous un tonnerre de feu sous un tonnerre de bête