Ressources - Paul-henri Ducrocq - E-Book

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Paul-henri Ducrocq

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Beschreibung

"Mes armes ne sont faites que de mots De rimes de couleurs et de temps Du son de ma voix un peu faux De ma guitare du bruit du vent Mais si elles te touchent en plein coeur Si elles t'emmènent un peu plus haut Elles donneront un peu de chaleur Elles soigneront un peu nos maux ..." Poésie augmentée Vous trouverez au détour des textes quelques QR codes qui vous mèneront aux versions musicales des poèmes

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Seitenzahl: 39

Veröffentlichungsjahr: 2023

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“Publier un livre de poésie, c'est comme jeter un pétale de rose au fond du Grand Canyon et attendre l'écho.”

Don Marquis

Sommaire

Le cœur

Jamais ne s’éteindra ma flamme

Fille de marin

T’es belle !

Je voulais te dire …

Des mots

Tu es …

Retiens-moi

Comme toi

Riche que de toi

La guerre

Mes Armes

Offrez-moi l’innocence

Les chars

Jamais les larmes

Paris-Damas dans le sang

Debout !

Le dernier combat

Les blessures

Prends garde aux vents !

Ce soir je prends ma guitare

Retiens-moi, je sombre

Borderline

Le divorce

Un océan de solitude

Ça pleure aussi un homme

L’âme

Je viens du pays des monstres

Le cœur n’a pas de pays

Welcome in Calais

Quel temps fait-il dans ton château ?

Ferme tes yeux on s’envole tous les deux !

Le malentendu

Sale temps pour les poètes

Le départ

L’agonie

Réveille-moi

La princesse et la bouteille

Tu voulais

Si tu dois partir comme ça

Là où se taisent les ouragans

On s’tient la main

Adieu la vie

La Lumière

C’est le même torrent qui coule en nous !

Le soleil de Combani

La lumière

Le cœur

Jamais ne s’éteindra ma flamme

Qu’importent les jours les saisons

Qui se dérobent là sous nos yeux

Qu'importent la folie la raison

Qui nous consument à petit feu

Qu'importent les vents les orages

Qui feront tanguer ton rafiot

Qu'importent les larmes sur ton visage

Qu'importent les rides sur ta peau

Qu'importent les sommets les abîmes

Que tu sois roi ou miséreux

Qu'importe la vie que tu dessines

Qu'importe la couleur de ton Dieu

Qu'importe la nuit dans ton cœur

Dans ces instants où tout s'effondre

Qu'importe le vent du bonheur

Quand dans tes yeux l'amour inonde

Qu'importe le souffle dans tes voiles

Pour d'autres chemins d'autres vies

Qu'importe la lueur des étoiles

Sous d'autres cieux d'autres pays

Qu'importe si les mers nous séparent

Qu'importe si l'eau file sous les ponts

Qu'importe la douleur certains soirs

Quand les larmes s’écoulent pour de bon

Et si je pars un peu trop vite

Et si je vis un peu trop fort

Si le chagrin en toi s'invite

Ferme les yeux je brille encore

Jamais ne s'éteindra ma flamme

Un peu de moi coule dans ton sang

Un peu de moi coule dans tes larmes

Je serai toujours là mon enfant

Jamais ne s’éteindra ma flamme

Fille de marin

Elle danse sous un chaos de pluie

Elle danse le jour elle danse la nuit

Quand elle fait bouger la poussière

Quand elle détourne la lumière

Elle danse parfois dans son sommeil

Dans ses nuits d'encre jusqu'au réveil

Elle danse à envouter la mort

A l'heure où le soleil s'endort

Elle danse depuis la nuit des temps

Elle danse parfois nue pour les gens

De toutes les courbes de son corps

Dans les bars miteux de ces ports

Elle danse même pour les marins saouls

Pour ceux qui finissent à genoux

Elle fait parfois tourner les têtes

Dans la fumée des cigarettes

Elle pleure son cœur a explosé

Son beau matelot s'en est allé

Elle pleure de toute sa détresse

Balayées toutes les belles promesses

Elle pleure jusqu'au petit matin

La triste vie de la putain

Celle qui rêvait un peu plus grand

Que ce bar triste et désolant

Elle pleure à chavirer sa vie

Dans le fond houleux de ses cris

Elle pleure de toutes ses entrailles

De Saint Malo jusqu'à Pigalle

Elle pleure à poser sur son cœur

Le flingue de toute sa douleur

Elle pleure à appuyer enfin

Sur la gâchette adieu marin

Elle dort sa vie s’en est allée

Son dernier souffle l’a quittée

Son beau marin n’la jamais su

Il est à jamais disparu

Mais là dans son ventre arrondi

Putain c’est sûr y’avait d’la vie

Mais là dans son ventre arrondi

Putain c’est sûr y’avait d’la vie !

T’es belle !

T'es belle comme une étoile qui brille de mille feux

Comme un poème brûlant fait chavirer tes yeux

Comme une nuit blanche passée à reconstruire le monde

Comme une traînée de poudre met le feu à la bombe

T'es belle comme le sourire d'un gosse face à la vie

Comme un éclat du ciel après le vent la pluie

T'es belle à faire rougir les curetons du village

T'es belle à faire chialer les putains du grand large

T'es belle comme un bateau qui défie la tempête

Sous un tonnerre de feu sous un tonnerre de bête