Rêveries poétiques - Didier Labour - E-Book

Rêveries poétiques E-Book

Didier Labour

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Beschreibung

"Rêveries poétiques" est une méditation philosophique sur de grandes questions existentielles : la vie, la mort, ainsi que la relation entre le réel et l’imaginaire, et la raison pour laquelle ces deux dimensions sont indissociables. C’est également un hymne à l’amour, celui de la femme, des enfants, de la vie et de la nature. À partir de références diverses et variées, l’auteur vous invite à l’évasion et à l’exaltation.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Diplômé en mathématiques de l’Université Pierre et Marie Curie, Didier Labour a travaillé comme statisticien et photographe de mode tout en étant bénévole au WWF. Son recueil poétique associe esthétique onirique et réflexions profondes sur la vie, la mort et l’idéalisation de l’être féminin.

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Seitenzahl: 36

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Couverture

Titre

Didier Labour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rêveries poétiques

Recueil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Copyright

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Didier Labour

ISBN : 979-10-422-7249-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

 

Un ange aime une femme

 

 

 

Une belle rebelle me charme.

L’appel du cœur me pâme.

Ma maison perd sa raison.

Je fais floraison.

De cet instant gracile.

Où je t’ai vue nubile.

À l’apogée de mon émoi.

De te quitter au désarroi.

Sous le pont des soupirs.

En gestation des amours à venir.

Le zéphyr attire vers l’horizon.

Les beaux prétendants au calice.

L’ange pleure en oraison.

Devant la beauté nue au supplice.

Songe d’une nuit d’été.

Fort de mon arrogance.

Et fier de mon insolence.

J’ai brisé le rempart de l’indifférence.

Froissant le mur du silence.

Nabokov dans sa nacelle.

Épingla des demoiselles.

Fragiles agrestes.

La grâce du geste.

Les frères Montgolfier hissent leur ballon.

Au firmament des nuées claires.

Des chiffres et des lettres, on fait des nouilles.

Quand harassés et hagards de fins lettrés éclairés.

Cheminent de travers en vers dans les Pouilles.

Les jolies filles et Duke Ellington.

Mènent un quadrige pour le grand Washington.

Qui franchit le Potomac.

Tel César franchit le Rubicon.

Devant une belle indigène qui se baigne.

Les roses s’empourprent et de rouge se teignent.

Le plaisant cabot sur sa randonnée cahin cahot.

Fit la moue devant le défilé des cabotins falots.

Je suis du pays des châteaux.

Des comtesses des marquis et des hobereaux.

J’ai la décence de ne point boire de pichets.

Avec les usuriers banquiers et marchands de fruits des marigots.

Ici-bas les fleurs vénéneuses et cramoisies des bouges.

De Bordeaux Calcutta ou Bogota

L’apothicaire exhalant l’apparat des leucocytes rouges.

Prescrivant lettres de cachet.

Le notable bien campé sur des escarboucles met en demeure une masure.

Et l’homme en noir coupe le sifflet par de cadavériques mesures.

Une poule pond un œuf de Fabergé.

Une chèvre bise son berger.

 

 

 

 

 

Un peu chevalier désaltère son destrier près d’une source qui coule.

Dans une contrée lointaine, par-delà le fleuve Amour, où se meuvent les goules.

La moule bivalve a peur de la houle.

C’est ainsi le grognard dessoude et se soule.

Dans un café pour oublier la triste fin de l’empereur déchu.

Tout se paie à terme échu.

Rosebud, rose-croix ou rose de jardin.

Mènent à l’encolure le paladin.

Le joli coquillage entre les cuisses de Vénus.

Auquel certains poètes, amants bénis, vouent un culte.

Rituel sacré de cunnilingus.

L’averse et l’ondée tempèrent les chaleurs de l’ubac et l’adret.

Le loup, le renard et la belette s’enquièrent des terres boisées.

L’aigle prend son envol à l’heure de raison pour Prométhée.

Le métayer à son métier soupire après la venue de l’été.

Quel bonheur ineffable et éthérique que celui de l’homme de science !

La pensée sur volant le monde cloisonné des contraintes matérielles.

Des terrils des corons, le barde inaugure un trille artériel.

Tel le roi héros Odin sacrifiant un œil à la fontaine de Mimir.

Ainsi il obtint l’omniscience et la prescience.

Spoke a l’enter avant Columbia et la station MIR.

En hommage à Andromède, une percée ithyphallique vise la Voie lactée.

Auspice d’une érection masculine vers la matrice mère.

 

 

 

Quand dans votre oreille s’écoule le venin d’une langue de vipère

N’allez point croire ensorcelé que c’est la voix du père.

Attercop, cob la molle, rob la folle.