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Reviviscences c'est un recueil de poèmes écrits à l'encre des souvenirs qui laissent des traces indélébiles sur notre peau et sur notre âme. La main passionnée et tremblotante du présent essaye de ne pas oublier, et en même temps, dessine l'avenir avec un zeste d'espoir et une pincée de nostalgie. Les poèmes de Reviviscences sont comme ces moments pendant lesquels on fait l'amour passionnément en espérant que cette fois-ci sera la bonne, pendant que les infos, les unes les plus tragiques que les autres, résonnent en fond sonore. Ils sont comme ces êtres chers qu'on préfère aimer à distance et dont l'amour inconditionnel nous sauve de la folie.
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Seitenzahl: 66
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Anamnèse
AVEC CE COEUR, JE (SUR) VIS
MA CHAPELLE SIXTINE
PARRICIDE
QUE DIRE ?
RETENEZ VOTRE SOUFFLE
LA NUIT DE MA MORT
Fièvre, fiévreuse, fiévreux…
TORRIDE DOUCEUR
FILLE QUE J AIME DAMOUR
JAMILA DU BORNOU
JE VOUS COMPRENDS À PRÉSENT
TIME ERODES
JONATH
LA BELLE DU REGISTRARIAT
LA BURKINABÈ
MY MIRROR
LA NYMPHE DE LA MONTAGNE
LATTENTE
LIBÈRE-MOI
HANTISE
LOVELORN
MAMELIDE OU TUER LA FIBRE
MAMELIDE 2
FROIDEUR
NATHALIE
NOSTALGIE DE LANTHROPOPHAGIE
OUARZAZATE
PENDANT QUE J’Y PENSE
TOI
TROP TARD
VRAI... MENT ?!
Incertitudes fuligineuses
UTOPIE DES AFFRES DE LA MAGNA CARTA
HÉCATOMBE AU CIEL
LE CHANT DU DÉSHÉRITÉ
TÉMOIN DE LHISTOIRE
LE PRIX DE LA LIBERTÉ
LES VOISINS
LA TERRE TREMBLE TOUS LES JOURS
LES CONFESSIONS DE « BUSH » …
ET DE « BEN » …
GAULLOISERIES AU SENS PREMIER
LITANIES SALVATRICES
POURQUOI
EBOLA – LE VRAI FAMLA !
RETOUR DANS LE PRÉSENT
SEUL AVEC TOI
WOUKING OU LE TRIOMPHE DES
ATALAKU ÉTOU(R)D!SSANTES
QUEL GÂCHIS - JMAM
Tergiversations légitimantes
DANS MA PEAU DE FEMME
LA LAISSE
MOI CRÉSUS
AIDEZ L AIDANTE
LES GRANDES DÉCOUVERTES
PARODIE DUN AUGURE
PENSE À TOI
PETIT MODEL
(Au cœur adoptif de mon frère adopté)
Frêle pompe peu fiable
Muscle loche dans un thorax flapi
Avec une côte en moins et un doigt d’honneur
Cœur malingre morphologiquement bletti in utero
Qui a tant fait geindre notre daronne -
Défiant clopin-clopant depuis 40 piges
Les vaticinations des proches et de la science
Nous crûmes qu’avec ta dysmorphie anatomique
Tu expiais assez ta résipiscence au purgatoire de la frelaterie
Il a fallu que pour faire comme on fait, tu te mariasses
Comble de gâchis et d’eccéité, que tu enfantasses
Et par ricochet que tu livrasses ton cœur en
anhydrobiose,
A la merci des acrimonies et hérésies non tiennes.
Une fratrie de peu de vertu -consciente de ta précarité
Entreprit de disséquer sans compétence ni anesthésie.
Entre paranoïa, trahison, inceste, cupidité et avarice
Le pauvre myocarde a subi sans discontinue
Les assauts et les hoquets d’une horde de victimistes.
À l’étonnure de ces prophétiseurs de malheurs
Qui avaient planifié ton trépas à échéance prochaine
Tu as survécu - mieux, tu t’es kératinisé !
Alors ils ont razzié l’ange et l’archange pacificateurs
Pour rambiner les palpitations pathologiques infuses
Souffrance inouïe induite d’une fratrie régicide
Comment osez-vous priver droit dans les yeux
Un cœur tachycardique de sa digitaline
Si l’espérance du temps du juste n’absout,
Le dernier souffle de ce muscle coquebin sera chthonien
A vos dépens, Je le jure.
Vous avoir dans ma vie
Me fait tout conjuguer au plus-que-parfait
Dans votre diverse unicité,
Vous êtes toutes aussi(x) divines
Et assurez la répartition de mes partitions
Je vous aime trop, Vous me le rendez bien
Et que vous architecturiez
(in)volontairement ma vie
Me sied à souhaits
Vivre les yeux ouverts,
À contempler les fils de mon père
S’emboutir pour des miettes de patrimoine
Et implorer la camarde pour leur géniteur.
Vivre à les observer baguenauder avec zèle
Sur les divans incestueux de l’ignominie
Scrutant et épiant impatients des mages du ponant,
La bonne nouvelle du trépas de leur père.
Vivre à voir mes frères fantasmer pygocoles
Sur les seins atoniques de leurs mères
Et céduler la félicité de leur avenir
Sur des années d’insomnies d’autrui.
L’espoir fait (sur)vivre les fils de mon père
Ils attendent pour bâtir leur vie
(Pour certains depuis toute une vie)
Que celle de leur père lui soit arrachée.
Aveuglés par leur appétence maltôtiere,
Ils n’ont pas remarqué que leurs compères de route,
Orphelins et jadis bélitres
Se sont frayé sans père un chemin.
Ces cuistres attendent avec mansuétude et longanimité,
La parque qui passera par et sur père… et qui tarde à
venir.
Ils n’ont pas remarqué que luxure et virus aidant
L’ordre de départ n’est plus celui d’arrivée
Et de plus en plus de pères survivent aux fils.
Vivre les yeux fermés
Au moins serais-je dispensé de ces desseins parricides,
Et ne serait plus spectateur contraint et impuissant
De cet esclandre macabre du théâtre des montagnes.
Seulement, je perdrai le plaisir de voir vivre père
De rire et d’écrire les circumnavigations de mes phrères.
À Nic
Comment pourrais-je oublier,
Qu’aujourd’hui un an plus tôt
Le ciel s’est abattu sur l’avenir d’une promesse.
Comment pourrais-je un jour oublier que c’est ce jour
Qu’une génération a perdu son emblème
Comment pourrais-je oublier que plus jamais
Plus personne ne te demanderait « ce qu’il faut faire ».
Ingrate terre qui ingurgite sa propre semence à l’orée de l’éclosion
Ne pouvais-tu t’en aller hécatomber ailleurs ?
Fallait-il absolument le sang innocent du plus qu’ami
mien
Pour étancher ta soif chthonienne au lendemain de nos
rires.
Vingt-six ; chiffre maudit du mois de ma naissance
Ce n’est pas seulement un prodigue que tu as occis
lâchement
C’était la raison d’espérer d’une jeunesse Todjom
titubante
C’est l’étincelle de nos nuits obscures que tu as arrachée.
Ô mort ! Sournoise nébuleuse infecte
Je te déteste de toutes mes forces… et plus encore.
Et toi, plus que frère mien
Resté pour l’éternité sur nos asphaltes hématophages
Toi qui as tant aimé tes frères que « tu es mort pour eux »
…
En mission dominicale pour notre amicale estudiantine.
Tu as pourri avec ton départ la vie du troupeau,
Vois-tu de ton petit nuage, la plaie béante de ton destin inachevé.
Dans ce choc de ferrailles et de vitesses
Sur le mauvais bitume du mauvais régime du mauvais
pays
Dis-moi que tu n’as pas souffert au moins Nic…
Je suis tenté de te demander au risque de passer pour inepte
S’ils sont moins « négatifs » là-haut que nous ;
Et si tu les réveilles à pas d’heure
Pour les besoins de la cause.
Chanceux l’enfant qui naît en flèche
Des entrailles d’une femme reine
Reine des animaux, reine des hommes
Je parle d’une femme pure et merveilleuse ;
L’empiricité de tes souffrances primipares
Est comburante et indélébile dans mon âme.
Deux fois chanceux l’enfant,
Qui chaperonne et préserve les acquis,
Qui fait abstraction de la vie
Et vit la vie la piéta
Celle qui fore dans un seul but
Retenez votre souffle
Le bonheur de sa mère.
Oh mort que je coudoie tous les jours !
Dans les yeux des enfants marasmiques du Kanem
Dans les hôpitaux morgues de l’Est à l’Ouest
Du Centre au Sud de mon continent.
Dans les communautés ébolisées et coronavirusées,
Qui accélèrent leur agonie aux décoctions chancis.
Dans ma famille que t’apetisse particulièrement
Fauchant au trimestre sans état d’âges les fils de mon père.
Dans mes délires, mes lires, mes ires et mes dires.
Je croyais d’avoir embéguiné et catéchisé
Et à même d’infatuer hardi mon lit avec toi !
C’était sans connaitre ton odeur empyreumatique
Beurg ! J’ai vraiment détesté te côtoyer d’aussi prêt.
Qu’es-tu venu faire dans mon office de nuit ?
À quatre heures de deux heures - comme un lâche,
Tu t’es instillé dans mon bras gauche, ensuite ma mine et mon pis
Doucettement mon crane, ma voix, ma jambe, ma lucidité
À cette heure et en ce lieu où tu savais que seul nous
étions et serons
Tu as pris ton temps pour prendre ton pied –
Goguenardant mon incapacité à atteindre mon interphone
Résolu à m’humilier publiquement devant personne…
C’était sans compter avec le bouton panique du pupitre
Qui comme une rate ne sert à rien jusqu’à ce qu’elle serve.
Voyant le vigile, pris de panique, tu as accéléré la cadence
Décidé à m’estourbir dans mes efforts de zenitude
Comme un bourreau hideux qui dit « laisses toi aller »