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Ce ne sont ni nos attitudes, ni notre discipline, ni nos habitudes qu'il faut changer mais le coeur. Car comme un arbre qui a des racines saines a des branches saines, ainsi un coeur saint est la source de tout changement. Et si depuis depuis son canapé, on pouvait changer le monde? Voici un recueil de poèmes pour se changer les idées.
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Seitenzahl: 48
Veröffentlichungsjahr: 2023
Arrête-toi
Ecrire
Emotions
Une Porte
Espoir, lueur d’un soir ?
Je suis donc j'agis
Je croirai pour
Parfois
Et si je te disais
Naissance d’un printemps
Gouttes
Je veux la douceur
J'ai choisi d'aimer
Envahit
Quand le ciel donne
Partage un sourire
Pas de foi, pas de réalité
Du rhum... De Rome..
Plus de moins et moins de plus
Une bouteille à la mer
Chronos et son prophète
Ils marchent et pourtant
Aimer à s'en donner
Un bourgeon dans ta main
Dans ta main, un bourgeon
Nous ne sommes pas d'ici
Une étincelle, une étoile
Sans toi, sans nous
Le meilleur cadeau
Instantané
Entre deux
Passer par-dessus
Armées du vent
Un livre parmi tant d'autres
Arrête-toi,
prends le temps de regarder
ce qui demain aura déjà passé,
avant que ne s'efface le bon moment...
Le temps s'en va vite, comme le vent
entre les doigts.
Tu es sûr de prendre les justes décisions,
de mettre les bonnes et vraies priorités,
mais quand la jeunesse t'aura abandonnée
que garderas-tu au bout de l'horizon ?
Babylone, Tyr et Sydon,
Alexandrie, et tes raisons?
Qui est ce qui t'as ravi,
où sont passés tes amis?
Qui sont restés,
qui sont allés
avec toi dans la tempête
comme les jours de fêtes?
Tu cours, tu cours,
tu ne les entends plus
ses inconnus connus...
Tu deviens sourd.
Tout ce brouhaha...
Tu oublies le toi et moi,
tes vrais amis
tes filles et tes fils.
Et celui
qui vieillit.
Ils te sont presque indifférents
comme si tu ne les avais jamais vu...
Et pourtant ils sont importants,
et plus proches que tu ne l'aurais cru.
Saisis-toi,
secoue-toi!
Ton âme s'endort
sur tes pas...
Tu vas si vite et si fort !
Qui s'en ira?
Qu'y a-t-il sur ce chemin
pour que tu sois déjà à demain?
Ne reste pas dans la luxure, la paresse.
Mais partage un repas, partage tes richesses
car celui qui t'accueilleras, sera ton trésor
lors de ces jours de mauvais sort.
Arrête-toi,
toi qui crois
saisir
l'avenir.
C'est le blizzard froid
qui te saisis avec effroi ;
soufflé comme une feuille morte
au travers de la ville et ses portes.
Le cœur est comme un sac.
De quoi veux-tu le remplir?
Du passé ou de l'avenir,
de tactiques ou de tic-tac?
De gravier du montagnard
ou de sable fin de la mer?
Du regard de tes père et mère
ou de la ville et son brouillard ?
Remplis-le,
vide-le!
Reçois,
donne-toi!
Remplis-le de cailloux,
tu le porteras jusqu'où?
Mets-y des jours fous,
tu donneras quoi et où ?
Tes mains sans le sous,
qui changera ta roue?
Regarde le semeur,
il n'a que des graines
et il a déjà le bonheur.
Il a oublié ses peines,
car ses yeux voient
la récolte de joie.
Pousser
à penser,
plus qu'à soi-même,
l'amour comme emblème.
Cet impétueux qui sème des flocons,
glacé et givré,
ce grand air d'été
qui fait danser
les champs de blés,
sème bien plus que des raisons...
Pain d'épices, étoiles cannelles,
regarde c'est le vent de Noël !
Ce temps réjouit et émerveille,
il nous rappelle cette veille.
C'est la fête de la naissance,
la fête de cette espérance.
Plus de beaux rubans
mais toi tel un présent.
Page blanche,
page étanche.
Pages collées,
pages cornées,
c'est le temps qui efface,
les moments qui passent.
Page gribouillée,
page griffonnée...
Mais où prendre ce souffle d'inspiration,
mais où remplir ses yeux, quelle passion ?
Pages tournées,
pages déchirées ?
C'est le livre du cœur, qu'il faut lire
s'il l'on veut graver des souvenirs;
une biographie qu'il faut continuer à écrire
s'il l'on veut avancer dans l'avenir,
et ne pas rester dans l'histoire.
Ou sont passées tes mémoires?
Que le souvenir ne reste pas au fond du tiroir
mais qu'il soit un reflet du passé tel un miroir.
Qu'est ce que tu vas laisser ?
Qu'as tu appris, qu'as tu retenu
de ce monde encore inconnu?
Qu'as tu à enseigner et donner ?
Quelles sont les richesses
qui jamais ne disparaissent?
Parfois quelques unes sont même hyeroglyphée...
Coup de bec de plume, la page est comme sabrée!
Maux de tête ?
Trop de fêtes ?
Pensées à décortiquer,
étalées sur papier ?
Les cendres misent aux pieds
de l'arbre, vont le fortifier.
Lancées au vent,
en les oubliants,
c'est comme semer à coté du champ
ou jeter des graines dans l'océan.
Parle moi,
parle de toi !
Romand d'amour,
espoirs d'horizons,
quelques citations ...
Écrit toujours !
Récits de l'extrême,
un beau poème,
cœurs en maux,
la société et ses mots ...
Quelques vers
et c'est l'ivresse d'écrire!
Car on ne sait plus lire,
c'est l'hiver,
c'est le vent d'indifférence.
C'est la monotonie,
seules les distractions dansent...
Pas de lobotomie!
Restes bien en éveil,
balayes ces feuilles mortes
gardes ce qui émerveille,
ces rêves qui te portent.
Page noircie
page de vie!
Elles chantent à tue-tête
en ton cœur, elles font la fête.
Elles veulent t'emmener
dans une fausse réalité.
Elles sont souvent contraire aux sentiments,
peu sages, irréfléchies, pour elles la raison ment.
Il faut les arrêter nette, les stopper,
sinon de toi elles vont s'emparer.
Si tu écoutes régulièrement leurs voix,
vers elles, ces sirènes te dirigeront tout droit.
Elles te conduiront sur les chemins perdus
elles te diront que la folie, l'envie sont vertus.
Tu te perdras jusqu'à te perdre toi-même,
tu ne sauras plus qui tu es et qui tu aimes.
Pulsions instantanées et éphémères,
elles te laisseront un gout amer.
Plus profond que le précipice de la haine
plus haut que la montagne de l'amour,