Sensible à mort - Clémentine Grifo - E-Book

Sensible à mort E-Book

Clémentine Grifo

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Beschreibung

Je prends soin de mes rêves Des graines de guérison Une rosée d'espoir Chaque jour, Je les caresse Je les respire Je les écris Le coeur mouillé Je les arrose d'amour Priant l'aube chaque jour Pour qu'ils deviennent Les roses de mes lendemains

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Seitenzahl: 78

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Ses émotions

Un raz de marée

Des nuées de larmes

Un sourire

Une fleur

Un mot

Tout l’effleure

Tout la retourne

Tout la touche

Elle est de ces roses rouges

Sensible à mort

Avant - propos

À chaque fois que j'ai essayé de parler

Mes mots se sont mélangés, confondus, marchés dessus, finis en larmes

À chaque fois que j'ai réussi à parler

Aucune oreille attentive pour les accueillir

Une claque dans le vent

Un cri dans l'océan

Alors, je me suis mise à écrire

Les feuilles comme seul réceptacle de mes mots de cœur

Désormais,

Je vous le dépose au creux de vos mains

Le temps d'un livre

Pour tous ceux qui ont besoin d'entendre

Que le bonheur n'est pas loin...

L'écriture est devenue ma drogue

Une fumée d'espoir

Je ne peux plus m'en passer

Cette addiction là, ne me détruit pas,

Celle là,

Elle me guérit

Celle là,

Elle met du miel sur mon cœur

Celle-là,

Il ne faut pas s'en sevrer...

Clin d’œil à Rupi Kaur

Sommaire :

Un océan de larmes

Le cardiogramme de mes doutes

La mélancolie des fleurs

Recoudre les cœurs au fil rose

Alors,

Sur le papier blanc de mes mots noirs

Je me suis mise à nu sans ôter mes vêtements...

Le temps d'un poème

Le temps d'un poème j'aimerai dire pardon,

Pardon à toutes ces fleurs que j'ai abîmé sur mon chemin

Pardon aux cœurs que j'ai blessés par inadvertance

Pardon d'être angoissée et de vous le faire sentir

Pardon d'être régi par mes sentiments

Pardon pour toutes ces fois où je n'ai pas parlé

Pardon pour toutes ces fois où mes mots se sont bousculés

Pardon pour toutes ces fois où je n'ai pas su écouter

Pardon pour toutes ces fois où je me suis détestée

Pardon pour toutes ces fois où j'ai fais trembler vos

cœurs par le séisme de mes douleurs

Pardon à vous, Pardon à eux, Pardon pour ça...

Mais aussi pardon à moi

Le temps d'un poème j'aimerais dire merci,

Merci à toutes ces fleurs croisées sur mon chemin

Merci aux ronces du destin

Merci aux cœurs noirs qui ont endurci le mien

Merci aux chutes qui m'ont données des ailes

Merci au mal, merci au bien

Merci à toutes ces âmes, sans qui je ne serais rien

Merci au soleil de se lever chaque matin

Merci aux nuages qui font pleurer la pluie de ma

mélancolie, les jours sans bruit

Merci au passé, merci au présent, qui m'ont donné

autant qu'ils m'ont pris, qui m'ont fait tomber

autant qu'ils m'ont appris

Merci à l'océan, merci à l'univers, de me faire vivre

chaque jour un peu plus proche de la terre

Merci à vous, merci à eux, merci pour ça...

Mais aussi merci à moi

Un océan de larmes

« Still i rise »

Maya Angelou

Des larmes de joie

Des larmes de douleur

Des larmes de peur

Des larmes d'angoisse

Des larmes de doutes

Des larmes d'amour

Des larmes de haine

Des larmes de pluie

Des larmes diluviennes

Des larmes du cœur

Des larmes de rancœur

Des larmes à en pleuvoir

Un Océan de larmes

Mon cœur gronde

La foudre frappe mon esprit

Électrocutant ainsi les abysses de mes rêveries

Sur son passage

elle rigidifie mes souffrances

faisant ainsi disparaître l'intangible de mes espérances

Elle m'a foudroyé la nuit

répercutant sur mes jours

le poison de mes furies

Je ressens encore sa tension,

quand dans mes cauchemars je me surprends,

à espérer mes désillusions,

Qui une fois consumées font un vacarme insoutenable dans les songes de mes

nuits

Les échos de leurs retentissements

font saigner mon cœur

Quand dans le présent, je me surprend

à retomber dans leurs tourments

Les plaies de mon cœur dévêtu

Laissent entrevoir les cicatrices

Ravivant le tintement de mes espoirs déchus

qui finiront en illusions perdues...

Chaque jour de l'année

Mes pensées me brûlent

J'aimerais pleurer de douleur

Leur couper les cordes vocales

Les asphyxier de leur poison

Mais je n'y peux rien

Je les subis

Impassible

Plus j'essaie de les calmer

Plus elles se déchaînent

Un ouragan de douleur

perdurant pendant des heures

Elles me retournent le corps

Assise par terre

Une main sur le cœur

l'autre sur la tête

Chuchotant à mon esprit :

« Je t'en supplie calme toi »

Sans raison

Elle m'attrape par le cœur

Elle fait couler mes larmes

Me transperce de douleur

Déraisonnable

Impalpable

Insensée

Jamais apaisée

Elle décide des règles et du jeu...

Mon anxiété

J'aimerais tant lui dire

Pouvoir lui parler

de ce que j'ai sur le cœur

mais je n'y arrive pas

Les mots sortent de ma bouche de manière bancale,

souvent ils blessent,

Ils se bousculent, désinterprétant le sens de leur raison,

ils se déchaînent au rythme du bruit dans la pièce

Je sais que mes mots finiront par lui faire mal

et je vais m'en vouloir

Je sais qu'elle risque de ne pas comprendre, de me dire

qu'elle essaie mais qu'elle n'y arrive pas

Je suis trop compliquée

Ses mots risquent de me heurter

Je fonctionne à l'envers

Le cadrant de mon cœur est trop sensible

Si je parle

Les larmes vont inonder mes yeux

Mon corps va se mettre à trembler

Ma respiration va dérayer

Alors je reste muette

j'écris encore et encore pour faire sortir toute cette

peine

Les mots sur le papier sont fluides, plus justes, plus

organisés, moins blessants, mieux choisis, plus beaux,

Je le sais

Ce silence la protège de moi autant qu'il me protège

d'elle

Mais ce silence me ronge la tête...

Les mots justes

Il y a des journées

Si difficiles,

Que mes joues finissent brûlées de larmes...

Mes angoisses le jour,

Se transforment en cauchemars la nuit...

Tu es cette ombre sur mes côtes qui ne part pas...

Comme l'orage en montagne

Tu fais du bruit quand tu cries

Tu exploses les montagnes de mon esprit

Tu percutes de ta foudre

La malléole de mes deux chevilles

Tu brûles mon cœur de tes éclairs

Le faisant exploser en mille morceaux de moi

Allongée par terre

Je suffoque des pleurs

Tu es l'orage de mes tempêtes

car quand tu éclates tes peurs

Tu répercutes dans les cœurs

Un goût amer de rancœur

Tu frappes la vie

Tu frappes les cœurs

d'une rage indéfinie

Ma douceur volatile

disparaît dans l'orage de tes fureurs

Je prie le soleil pour que tu redeviennes la pluie de tes

tempêtes

que tu frappes moins fort ma tête

pour piquer plus violemment mes maux

Avec la rage de tes peurs...

21h21

J'ai hurlé face à la mer,

Comme si elle pouvait noyer ma douleur...

21h26

Te voir grandir est un bonheur

Tes sourires

Tes rires

Ta présence

Illumine la pièce, illumine mon cœur

Sèche mes larmes, fait sourire mes yeux

Ton visage angélique

Envoûte mes angoisses, les mets sur pause

Quand tu es près de moi,

Il n'y a que toi

Seul ton bonheur m'importe

Tu fais rougir le monde

Tu berces de tes yeux bleus

Mes océans de larmes...

Je me perds dans la houle de mes sentiments

Je sors la tête de l'eau

Sans savoir combien de temps il me reste avant la

prochaine vague

Chaque respiration est précieuse

J'économise chaque bulle d'oxygène qui entre dans

mes poumons

Pour apprendre à survivre à mes noyades

émotionnelles...

J'ai pris des coups

Encaissé sans broncher

Certains m'ont mis à terre

Je me suis toujours relevée

J'ai tendu l'autre joue

J'ai même donné mon corps

Des parcelles envolées

Puis, un jour d'été

J'ai réveillé l'orage

Pour purifier toutes ces douleurs qu'ils avaient mis en moi...

Ma bouche a articulé

« Laisse moi ! »

Mais mon cœur lui, hurlait

« Aide moi ! »

Tiraillée entre ciel et vie...

Écrire reflète dans mon esprit l'illusion de contrôle sur ma

vie,

La sensation de poétiser ma douleur, de l'apaiser,

De récupérer la main sur les événements du passé

Sur mes émotions du présent

Sur mes projets du futur

Mes souvenirs

Mes doutes

Mes larmes

Mes angoisses

Ma vie me paraît plus délicate dans l'encre bleu azur de mon

crayon,

J'organise cet immense bordel que sont mes pensées

Mon passé

Mes penchants

Mon présent

Mes blessures

Mon futur

Est-ce réellement un contrôle que d'écrire ? Un lâcher-prise ? Une

illusion ?

J'avance ou je recule ?

Je ne sais pas

Peut-être tout à la fois

Ce que je sais,

Une feuille et un crayon dans les mains me suffisent à aller

mieux...

L'illusion de contrôler le lâcher-prise

Je lui ai dit

Sors de ma vie !

Mais mon cœur lui, voulait dire

Prends soin de moi

Les mots qui nous protègent

4h04

J'ai peur de l'eau

Les profondeurs de l'invisibilité m'angoissent

Pourtant

j'ai passé des nuits inondées de larmes

Un océan de pleurs dans la solitude de mon cœur

Des jours à me demander

Pourquoi résister ?

Laissez-moi couler

Je n'ai plus la force de me débattre...

La solitude

Le calme

Le silence

Une pensée

La pluie

Les gouttes

Le bruit

Mille pensées

Le cœur qui s'emballe

La poitrine qui se sert

La peur

Les pensées qui saignent

Des avalanches de larmes

Glacées

Puis

Brûlantes

Pesantes

Épuisantes

Le réveil de l'angoisse

J'y croyais cette fois-ci

Mais une fois de plus

L'angoisse s'est réveillée dans la matinée

Une pensée trop bruyante l'a sorti de son sommeil

Impossible de la rendormir

Impuissante

Je la laisse m'envahir

Je ferais mieux demain...

Ton poison coule encore dans mes veines,