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Je prends soin de mes rêves Des graines de guérison Une rosée d'espoir Chaque jour, Je les caresse Je les respire Je les écris Le coeur mouillé Je les arrose d'amour Priant l'aube chaque jour Pour qu'ils deviennent Les roses de mes lendemains
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Seitenzahl: 78
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Ses émotions
Un raz de marée
Des nuées de larmes
Un sourire
Une fleur
Un mot
Tout l’effleure
Tout la retourne
Tout la touche
Elle est de ces roses rouges
À chaque fois que j'ai essayé de parler
Mes mots se sont mélangés, confondus, marchés dessus, finis en larmes
À chaque fois que j'ai réussi à parler
Aucune oreille attentive pour les accueillir
Une claque dans le vent
Un cri dans l'océan
Alors, je me suis mise à écrire
Les feuilles comme seul réceptacle de mes mots de cœur
Désormais,
Je vous le dépose au creux de vos mains
Le temps d'un livre
Pour tous ceux qui ont besoin d'entendre
L'écriture est devenue ma drogue
Une fumée d'espoir
Je ne peux plus m'en passer
Cette addiction là, ne me détruit pas,
Celle là,
Elle me guérit
Celle là,
Elle met du miel sur mon cœur
Celle-là,
Il ne faut pas s'en sevrer...
Clin d’œil à Rupi Kaur
Un océan de larmes
Le cardiogramme de mes doutes
La mélancolie des fleurs
Recoudre les cœurs au fil rose
Alors,
Sur le papier blanc de mes mots noirs
Je me suis mise à nu sans ôter mes vêtements...
Le temps d'un poème j'aimerai dire pardon,
Pardon à toutes ces fleurs que j'ai abîmé sur mon chemin
Pardon aux cœurs que j'ai blessés par inadvertance
Pardon d'être angoissée et de vous le faire sentir
Pardon d'être régi par mes sentiments
Pardon pour toutes ces fois où je n'ai pas parlé
Pardon pour toutes ces fois où mes mots se sont bousculés
Pardon pour toutes ces fois où je n'ai pas su écouter
Pardon pour toutes ces fois où je me suis détestée
Pardon pour toutes ces fois où j'ai fais trembler vos
cœurs par le séisme de mes douleurs
Pardon à vous, Pardon à eux, Pardon pour ça...
Mais aussi pardon à moi
Le temps d'un poème j'aimerais dire merci,
Merci à toutes ces fleurs croisées sur mon chemin
Merci aux ronces du destin
Merci aux cœurs noirs qui ont endurci le mien
Merci aux chutes qui m'ont données des ailes
Merci au mal, merci au bien
Merci à toutes ces âmes, sans qui je ne serais rien
Merci au soleil de se lever chaque matin
Merci aux nuages qui font pleurer la pluie de ma
mélancolie, les jours sans bruit
Merci au passé, merci au présent, qui m'ont donné
autant qu'ils m'ont pris, qui m'ont fait tomber
autant qu'ils m'ont appris
Merci à l'océan, merci à l'univers, de me faire vivre
chaque jour un peu plus proche de la terre
Merci à vous, merci à eux, merci pour ça...
Mais aussi merci à moi
« Still i rise »
Maya Angelou
Des larmes de joie
Des larmes de douleur
Des larmes de peur
Des larmes d'angoisse
Des larmes de doutes
Des larmes d'amour
Des larmes de haine
Des larmes de pluie
Des larmes diluviennes
Des larmes du cœur
Des larmes de rancœur
Des larmes à en pleuvoir
Mon cœur gronde
La foudre frappe mon esprit
Électrocutant ainsi les abysses de mes rêveries
Sur son passage
elle rigidifie mes souffrances
faisant ainsi disparaître l'intangible de mes espérances
Elle m'a foudroyé la nuit
répercutant sur mes jours
le poison de mes furies
Je ressens encore sa tension,
quand dans mes cauchemars je me surprends,
à espérer mes désillusions,
Qui une fois consumées font un vacarme insoutenable dans les songes de mes
nuits
Les échos de leurs retentissements
font saigner mon cœur
Quand dans le présent, je me surprend
à retomber dans leurs tourments
Les plaies de mon cœur dévêtu
Laissent entrevoir les cicatrices
Ravivant le tintement de mes espoirs déchus
qui finiront en illusions perdues...
Mes pensées me brûlent
J'aimerais pleurer de douleur
Leur couper les cordes vocales
Les asphyxier de leur poison
Mais je n'y peux rien
Je les subis
Impassible
Plus j'essaie de les calmer
Plus elles se déchaînent
Un ouragan de douleur
perdurant pendant des heures
Elles me retournent le corps
Assise par terre
Une main sur le cœur
l'autre sur la tête
Chuchotant à mon esprit :
« Je t'en supplie calme toi »
Sans raison
Elle m'attrape par le cœur
Elle fait couler mes larmes
Me transperce de douleur
Déraisonnable
Impalpable
Insensée
Jamais apaisée
Elle décide des règles et du jeu...
J'aimerais tant lui dire
Pouvoir lui parler
de ce que j'ai sur le cœur
mais je n'y arrive pas
Les mots sortent de ma bouche de manière bancale,
souvent ils blessent,
Ils se bousculent, désinterprétant le sens de leur raison,
ils se déchaînent au rythme du bruit dans la pièce
Je sais que mes mots finiront par lui faire mal
et je vais m'en vouloir
Je sais qu'elle risque de ne pas comprendre, de me dire
qu'elle essaie mais qu'elle n'y arrive pas
Je suis trop compliquée
Ses mots risquent de me heurter
Je fonctionne à l'envers
Le cadrant de mon cœur est trop sensible
Si je parle
Les larmes vont inonder mes yeux
Mon corps va se mettre à trembler
Ma respiration va dérayer
Alors je reste muette
j'écris encore et encore pour faire sortir toute cette
peine
Les mots sur le papier sont fluides, plus justes, plus
organisés, moins blessants, mieux choisis, plus beaux,
Je le sais
Ce silence la protège de moi autant qu'il me protège
d'elle
Mais ce silence me ronge la tête...
Il y a des journées
Si difficiles,
Que mes joues finissent brûlées de larmes...
Mes angoisses le jour,
Se transforment en cauchemars la nuit...
Tu es cette ombre sur mes côtes qui ne part pas...
Comme l'orage en montagne
Tu fais du bruit quand tu cries
Tu exploses les montagnes de mon esprit
Tu percutes de ta foudre
La malléole de mes deux chevilles
Tu brûles mon cœur de tes éclairs
Le faisant exploser en mille morceaux de moi
Allongée par terre
Je suffoque des pleurs
Tu es l'orage de mes tempêtes
car quand tu éclates tes peurs
Tu répercutes dans les cœurs
Un goût amer de rancœur
Tu frappes la vie
Tu frappes les cœurs
d'une rage indéfinie
Ma douceur volatile
disparaît dans l'orage de tes fureurs
Je prie le soleil pour que tu redeviennes la pluie de tes
tempêtes
que tu frappes moins fort ma tête
pour piquer plus violemment mes maux
J'ai hurlé face à la mer,
Comme si elle pouvait noyer ma douleur...
Te voir grandir est un bonheur
Tes sourires
Tes rires
Ta présence
Illumine la pièce, illumine mon cœur
Sèche mes larmes, fait sourire mes yeux
Ton visage angélique
Envoûte mes angoisses, les mets sur pause
Quand tu es près de moi,
Il n'y a que toi
Seul ton bonheur m'importe
Tu fais rougir le monde
Tu berces de tes yeux bleus
Mes océans de larmes...
Je me perds dans la houle de mes sentiments
Je sors la tête de l'eau
Sans savoir combien de temps il me reste avant la
prochaine vague
Chaque respiration est précieuse
J'économise chaque bulle d'oxygène qui entre dans
mes poumons
Pour apprendre à survivre à mes noyades
émotionnelles...
J'ai pris des coups
Encaissé sans broncher
Certains m'ont mis à terre
Je me suis toujours relevée
J'ai tendu l'autre joue
J'ai même donné mon corps
Des parcelles envolées
Puis, un jour d'été
J'ai réveillé l'orage
Pour purifier toutes ces douleurs qu'ils avaient mis en moi...
Ma bouche a articulé
« Laisse moi ! »
Mais mon cœur lui, hurlait
« Aide moi ! »
Tiraillée entre ciel et vie...
Écrire reflète dans mon esprit l'illusion de contrôle sur ma
vie,
La sensation de poétiser ma douleur, de l'apaiser,
De récupérer la main sur les événements du passé
Sur mes émotions du présent
Sur mes projets du futur
Mes souvenirs
Mes doutes
Mes larmes
Mes angoisses
Ma vie me paraît plus délicate dans l'encre bleu azur de mon
crayon,
J'organise cet immense bordel que sont mes pensées
Mon passé
Mes penchants
Mon présent
Mes blessures
Mon futur
Est-ce réellement un contrôle que d'écrire ? Un lâcher-prise ? Une
illusion ?
J'avance ou je recule ?
Je ne sais pas
Peut-être tout à la fois
Ce que je sais,
Une feuille et un crayon dans les mains me suffisent à aller
mieux...
L'illusion de contrôler le lâcher-prise
Je lui ai dit
Sors de ma vie !
Mais mon cœur lui, voulait dire
Prends soin de moi
J'ai peur de l'eau
Les profondeurs de l'invisibilité m'angoissent
Pourtant
j'ai passé des nuits inondées de larmes
Un océan de pleurs dans la solitude de mon cœur
Des jours à me demander
Pourquoi résister ?
Laissez-moi couler
Je n'ai plus la force de me débattre...
La solitude
Le calme
Le silence
Une pensée
La pluie
Les gouttes
Le bruit
Mille pensées
Le cœur qui s'emballe
La poitrine qui se sert
La peur
Les pensées qui saignent
Des avalanches de larmes
Glacées
Puis
Brûlantes
Pesantes
Épuisantes
J'y croyais cette fois-ci
Mais une fois de plus
L'angoisse s'est réveillée dans la matinée
Une pensée trop bruyante l'a sorti de son sommeil
Impossible de la rendormir
Impuissante
Je la laisse m'envahir
Je ferais mieux demain...
Ton poison coule encore dans mes veines,