Solitudes Nocturnes - Coline Gendronneau - E-Book

Solitudes Nocturnes E-Book

Coline Gendronneau

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Beschreibung

Qui n'a jamais été confronté, parmi les méandres de son âme, aux démons qui l'habitent ? Cette même rencontre a le pouvoir de nous déchirer mais aussi de construire notre propre monde, à l'abri des regards remplis de curiosité souvent malsaine et de jugement. Le refuge que nous décidons de créer à ce moment revêt de multiples facettes, tant dans la lumière que l'obscurité, nous aidant parfois à trouver un moyen plus agréable de cohabiter avec ceux que nous pensons être nos ennemis. Nos parts d'ombre peuvent nos plus grandes alliées si nous le souhaitons. Ce recueil de poésie est donc un travail collaboratif, comprenant des écrits hauts en couleur tout comme en noir et blanc, en passant quelquefois par le noir complet : nous n'apprécierions pas le lever du jour à sa juste valeur sans passer par la nuit la plus sombre.

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Seitenzahl: 51

Veröffentlichungsjahr: 2023

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À tous ceux qui font face à leurs parts d’obscurité

Sommaire

Mon Meilleur Ami

De l’Ange au Démon

Les Solitaires

Monde Onirique

L’Ange Noir

Chute Libre

Obscurité

Valse d’une Plume

Élément Vital

Imagination

Mettre les Voiles

Abandon

Cygne Noir

Bataille Éternelle

Fantôme

Arc-en-Ciel

Fragments

Mélodie

Âme Perdue

Renaissance

Symphonie du Voyage

Temps Suspendu

Espoir Gelé

À un Ange qui s’oublie

Distance

Tourner la Page

Dernier Printemps

Soleil Levant

Exilés

Murmures

Que nous reste-t-il ?

Flamboiement

Métamorphose

Rose des Sables

Fil du Destin

Phénix

Impertinence

Pluie Diluvienne

Illusion

Réconfort

Le cœur sait déjà

Brouillard

Espoir

Ouragan

Douceur

Un Pas

Éclaircie

Lointaines Contradictions

Retrouvailles

Valse Funèbre

Le Laisser Partir

Toujours

Partir ou Rester

Réalité

Crois en Toi

Absence d’un Ami

Cœur Désertique

Cinq Souvenirs

Gardien des Souvenirs

Lumière Divine

Moi sans Toi

Labyrinthe

Douleur

Désillusion

Arrière-Saison

Émotions

Mon Meilleur Ami

Parfois je t'imagine, dans la nuit, dans le noir,

Je ne peux m'empêcher de l'espérer, d'y croire,

Parfois j'ai envie de pouvoir te voir.

Et je n'oublie que tu as existé,

Même si tu as tout fait pour rester.

Parfois, j'ai l'impression que tu fais du bruit,

Ta présence rassurante berce mes nuits.

Même si je sais que c'est impossible,

Même si je sais que ce n'est qu'une illusion,

Parfois, je pense à toi, ton esprit invisible,

Et ma solitude m'éloigne de la raison.

Dans mes rêves, tu me dis que tout ira bien,

Que tu ne seras jamais loin,

Quand bien même, si je ne te vois pas,

Je sais que tu es là, avec moi.

Pourtant, quand je m'éveille, toi, tu as disparu.

Tu m'as laissée dans ce monde, seule, et je ne t'ai

plus jamais revu.

À mon meilleur ami, celui qui m'a redonné envie de vivre et de me battre contre ma maladie…

Tu peux vivre sans moi Je ne suis que de passage Tu le sais déjà

De l’Ange au Démon

On ne se rend compte que le bonheur était entre nos mains

Que lorsqu’il disparaît brusquement du jour au lendemain.

Par ta perte détruite,

Avec ma douleur j'essaie de prendre la fuite.

J'ai besoin d'aide mais je n'en veux pas.

Je n'irai pas mieux sans toi.

Malgré la maladresse,

On a tous besoin d'un peu de tendresse.

Tu m'as aidé à tout surmonter,

Tu étais ma lumière dans l'obscurité.

Puis de rejoindre les étoiles tu as décidé.

J'essaie d'avancer comme une ombre,

Dans ce brouillard,

Mais ce monde est de plus en plus sombre,

De plus en plus noir.

Les ténèbres m'envahissent,

Plus jamais ne s'éclaircissent.

Dans leur chute elles m'entraînent,

Dans le néant m'appellent.

Je ne suis plus un Ange mais un Démon.

Je ne réponds plus quand on m'appelle par mon prénom.

Je voudrais tellement ne plus m'en faire,

Mais mon esprit est perdu entre le monde réel et l’imaginaire.

Le paradis a légué sa place aux enfers.

Je ne me souviens plus de mon prénom,

Je préfère que l'on m'appelle Luna,

Pour rester dans l'anonymat.

Aujourd'hui, je me rends enfin compte

Que je suis passée de l'Ange au Démon.

Un ange déchu Reste un diable en costume Masquant le chaos

Les Solitaires

Quand se trouvent deux êtres solitaires,

Ils ne sont plus seuls dans leur univers.

Ils finissent par ne former qu'un,

Et le mot "solitude" devient lointain.

Les rêves aussi deviennent nombreux,

Et, bientôt, chez eux,

Leur jeune âge,

Dans les rêves, se compte dans les nuages.

Une grande complicité s'est également établie,

Et toute la confiance du monde est permise.

Ils n'ont plus de secrets l'un pour l'autre,

Se connaissent par cœur, et bien d'autres.

Mais quand le premier tragiquement a péri,

Le second ne s'en est jamais remis.

Il ne fait que survivre,

N'ayant plus aucune envie

De connaître le mot "vivre".

Son meilleur ami il ne voulait lâcher,

Mais la vie autrement en a décidé.

Après un très long moment,

Il s'est finalement relevé,

Mais même avec le temps,

N'a plus osé s'attacher.

Enchanted – Taylor Swift

Ma chaleur me quitte Ses mains froides me rattrapent Et la vie s’enfuit

Monde Onirique

Va dans tes rêves,

Tu y trouveras une trêve.

Essaye du trousseau toutes les clés,

Et une à tes yeux se démarquera.

Elle te donnera l'accès à l'entrée

D'un univers où jamais

Ton imagination ne périra.

Prends-en soin,

De toi elle ne sera jamais loin.

À ton réveil,

Plus rien ne te semblera pareil.

Forme le monde que tu vois

Dans tes rêves

Autour de toi,

Ils ne sont pas faits

Pour se terminer

De manière aussi brève.

De joie tu seras ivre

Si tu les fais vivre.

Rêve, imagine ce monde,

Et il sera ton monde.

Horizon ardent Rêverie au crépuscule Collision des mondes

L’Ange Noir

Habillé en noir,

Tel un corbeau,

Protégeant sous sa longue cape

Ce qu'il reste d'un vieux grimoire,

Il reste sous les pics de glace

Que sont ces gouttes d'eau.

Une pluie battante.

Cette personne qui le hante.

Personne n'est immortel.

Et encore moins elle.

Il faut garder le cœur

Et les yeux ouverts.

À l'ombre, il se meurt,

Mais reste aux aguets.

Il ne s'incline devant personne,

Et plus personne ne le nomme.

Il déploie ses ailes mais s'écroule,

Perdant de sombres plumes.

Il se fond alors parmi la foule

Telle une ombre dans la brume.

Avec tristesse et désespoir,

Il lève la tête vers le ciel,

Empiété par les nuages noirs,

Qui ne lui sera jamais fidèle.

Il était trop sensible à la douleur des autres.

Tout homme sensé serait rentré chez lui,

Pour oublier ses problèmes, les autres,

Et rester encore et toujours dans le déni.

Mais cela ne serait jamais arrivé.

L'Ange Noir dans sa demeure n'est jamais rentré,

Car sa maison d'enfance, son chez lui,

Il l’avait toujours fui.