Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Qui n'a jamais été confronté, parmi les méandres de son âme, aux démons qui l'habitent ? Cette même rencontre a le pouvoir de nous déchirer mais aussi de construire notre propre monde, à l'abri des regards remplis de curiosité souvent malsaine et de jugement. Le refuge que nous décidons de créer à ce moment revêt de multiples facettes, tant dans la lumière que l'obscurité, nous aidant parfois à trouver un moyen plus agréable de cohabiter avec ceux que nous pensons être nos ennemis. Nos parts d'ombre peuvent nos plus grandes alliées si nous le souhaitons. Ce recueil de poésie est donc un travail collaboratif, comprenant des écrits hauts en couleur tout comme en noir et blanc, en passant quelquefois par le noir complet : nous n'apprécierions pas le lever du jour à sa juste valeur sans passer par la nuit la plus sombre.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 51
Veröffentlichungsjahr: 2023
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
À tous ceux qui font face à leurs parts d’obscurité
Mon Meilleur Ami
De l’Ange au Démon
Les Solitaires
Monde Onirique
L’Ange Noir
Chute Libre
Obscurité
Valse d’une Plume
Élément Vital
Imagination
Mettre les Voiles
Abandon
Cygne Noir
Bataille Éternelle
Fantôme
Arc-en-Ciel
Fragments
Mélodie
Âme Perdue
Renaissance
Symphonie du Voyage
Temps Suspendu
Espoir Gelé
À un Ange qui s’oublie
Distance
Tourner la Page
Dernier Printemps
Soleil Levant
Exilés
Murmures
Que nous reste-t-il ?
Flamboiement
Métamorphose
Rose des Sables
Fil du Destin
Phénix
Impertinence
Pluie Diluvienne
Illusion
Réconfort
Le cœur sait déjà
Brouillard
Espoir
Ouragan
Douceur
Un Pas
Éclaircie
Lointaines Contradictions
Retrouvailles
Valse Funèbre
Le Laisser Partir
Toujours
Partir ou Rester
Réalité
Crois en Toi
Absence d’un Ami
Cœur Désertique
Cinq Souvenirs
Gardien des Souvenirs
Lumière Divine
Moi sans Toi
Labyrinthe
Douleur
Désillusion
Arrière-Saison
Émotions
Parfois je t'imagine, dans la nuit, dans le noir,
Je ne peux m'empêcher de l'espérer, d'y croire,
Parfois j'ai envie de pouvoir te voir.
Et je n'oublie que tu as existé,
Même si tu as tout fait pour rester.
Parfois, j'ai l'impression que tu fais du bruit,
Ta présence rassurante berce mes nuits.
Même si je sais que c'est impossible,
Même si je sais que ce n'est qu'une illusion,
Parfois, je pense à toi, ton esprit invisible,
Et ma solitude m'éloigne de la raison.
Dans mes rêves, tu me dis que tout ira bien,
Que tu ne seras jamais loin,
Quand bien même, si je ne te vois pas,
Je sais que tu es là, avec moi.
Pourtant, quand je m'éveille, toi, tu as disparu.
Tu m'as laissée dans ce monde, seule, et je ne t'ai
plus jamais revu.
À mon meilleur ami, celui qui m'a redonné envie de vivre et de me battre contre ma maladie…
Tu peux vivre sans moi Je ne suis que de passage Tu le sais déjà
On ne se rend compte que le bonheur était entre nos mains
Que lorsqu’il disparaît brusquement du jour au lendemain.
Par ta perte détruite,
Avec ma douleur j'essaie de prendre la fuite.
J'ai besoin d'aide mais je n'en veux pas.
Je n'irai pas mieux sans toi.
Malgré la maladresse,
On a tous besoin d'un peu de tendresse.
Tu m'as aidé à tout surmonter,
Tu étais ma lumière dans l'obscurité.
Puis de rejoindre les étoiles tu as décidé.
J'essaie d'avancer comme une ombre,
Dans ce brouillard,
Mais ce monde est de plus en plus sombre,
De plus en plus noir.
Les ténèbres m'envahissent,
Plus jamais ne s'éclaircissent.
Dans leur chute elles m'entraînent,
Dans le néant m'appellent.
Je ne suis plus un Ange mais un Démon.
Je ne réponds plus quand on m'appelle par mon prénom.
Je voudrais tellement ne plus m'en faire,
Mais mon esprit est perdu entre le monde réel et l’imaginaire.
Le paradis a légué sa place aux enfers.
Je ne me souviens plus de mon prénom,
Je préfère que l'on m'appelle Luna,
Pour rester dans l'anonymat.
Aujourd'hui, je me rends enfin compte
Que je suis passée de l'Ange au Démon.
Un ange déchu Reste un diable en costume Masquant le chaos
Quand se trouvent deux êtres solitaires,
Ils ne sont plus seuls dans leur univers.
Ils finissent par ne former qu'un,
Et le mot "solitude" devient lointain.
Les rêves aussi deviennent nombreux,
Et, bientôt, chez eux,
Leur jeune âge,
Dans les rêves, se compte dans les nuages.
Une grande complicité s'est également établie,
Et toute la confiance du monde est permise.
Ils n'ont plus de secrets l'un pour l'autre,
Se connaissent par cœur, et bien d'autres.
Mais quand le premier tragiquement a péri,
Le second ne s'en est jamais remis.
Il ne fait que survivre,
N'ayant plus aucune envie
De connaître le mot "vivre".
Son meilleur ami il ne voulait lâcher,
Mais la vie autrement en a décidé.
Après un très long moment,
Il s'est finalement relevé,
Mais même avec le temps,
N'a plus osé s'attacher.
Ma chaleur me quitte Ses mains froides me rattrapent Et la vie s’enfuit
Va dans tes rêves,
Tu y trouveras une trêve.
Essaye du trousseau toutes les clés,
Et une à tes yeux se démarquera.
Elle te donnera l'accès à l'entrée
D'un univers où jamais
Ton imagination ne périra.
Prends-en soin,
De toi elle ne sera jamais loin.
À ton réveil,
Plus rien ne te semblera pareil.
Forme le monde que tu vois
Dans tes rêves
Autour de toi,
Ils ne sont pas faits
Pour se terminer
De manière aussi brève.
De joie tu seras ivre
Si tu les fais vivre.
Rêve, imagine ce monde,
Et il sera ton monde.
Horizon ardent Rêverie au crépuscule Collision des mondes
Habillé en noir,
Tel un corbeau,
Protégeant sous sa longue cape
Ce qu'il reste d'un vieux grimoire,
Il reste sous les pics de glace
Que sont ces gouttes d'eau.
Une pluie battante.
Cette personne qui le hante.
Personne n'est immortel.
Et encore moins elle.
Il faut garder le cœur
Et les yeux ouverts.
À l'ombre, il se meurt,
Mais reste aux aguets.
Il ne s'incline devant personne,
Et plus personne ne le nomme.
Il déploie ses ailes mais s'écroule,
Perdant de sombres plumes.
Il se fond alors parmi la foule
Telle une ombre dans la brume.
Avec tristesse et désespoir,
Il lève la tête vers le ciel,
Empiété par les nuages noirs,
Qui ne lui sera jamais fidèle.
Il était trop sensible à la douleur des autres.
Tout homme sensé serait rentré chez lui,
Pour oublier ses problèmes, les autres,
Et rester encore et toujours dans le déni.
Mais cela ne serait jamais arrivé.
L'Ange Noir dans sa demeure n'est jamais rentré,
Car sa maison d'enfance, son chez lui,
Il l’avait toujours fui.