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« Les vilaines filles seront punies, Souricette. »
 
LuAnn, étudiante, ne devrait pas baver devant le fils de sa belle-mère, surtout qu’il lui sert provisoirement de tuteur le temps que leurs parents rentrent d’Europe. 
Et elle devrait encore moins l’appeler « papa » et le laisser prendre le contrôle de sa vie. Mais quand elle se fait renvoyer de sa résidence universitaire, Brad est le seul à venir la chercher, et à présent, elle doit lui obéir… ou en subir les conséquences.
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Veröffentlichungsjahr: 2025
Copyright © 2020 Her Bad Boy Master et Son Maître Bad Boy par Renee Rose
Tous droits réservés. Cet exemplaire est destiné EXCLUSIVEMENT à l’acheteur d’origine de ce livre. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, scannée ou distribuée sous quelque forme imprimée ou électronique que ce soit sans l’autorisation écrite préalable des auteures. Veuillez ne pas participer ni encourager le piratage de documents protégés par droits d’auteur en violation des droits des auteures. N’achetez que des éditions autorisées.
Publié aux États-Unis d’Amérique
Renee Rose® est une marque déposée de Wilrose Dream Ventures.
Renee Rose Romance
Ce livre est une œuvre de fiction. Bien que certaines références puissent être faites à des évènements historiques réels ou à des lieux existants, les noms, personnages, lieux et évènements sont le fruit de l’imagination des auteures ou sont utilisés de manière fictive, et toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux, des évènements ou des lieux est purement fortuite.
Ce livre contient des descriptions de nombreuses pratiques sexuelles et BDSM, mais il s’agit d’une œuvre de fiction et elle ne devrait en aucun cas être utilisée comme un guide. Les auteures et l’éditeur ne sauraient être tenus pour responsables en cas de perte, dommage, blessure ou décès résultant de l’utilisation des informations contenues dans ce livre. En d’autres termes, ne faites pas ça chez vous, les amis !
Formaté avec Vellum
Livre gratuit de Renee Rose
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
Épilogue
Remerciements
La Bratva de Chicago
Livre gratuit de Renee Rose
Ouvrages de Renee Rose parus en français
À propos de Renee Rose
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Université pour femmes Sarah Wharton
Résidence Janet Post
LuAnn Walters avait dégrisé depuis au moins une heure, et à présent, elle se retrouvait à lutter contre les larmes. Mme McCormick, leur surveillante de dortoir, avait ordonné à LuAnn et ses trois colocataires de faire leurs bagages et de quitter la résidence étudiante de l’université pour femmes Sarah Wharton. Assise dans le bureau d’accueil de la résidence, les genoux pliés contre la poitrine, elle sentait les vestiges d’alcool s’agiter dans son estomac. Les paroles de la nouvelle chanson des Everly Brothers, Wake Up, Little Susie, tournaient en boucle dans sa tête. Oui, elle avait clairement de « gros ennuis ».
— Ôtez vos pieds de la chaise, ordonna la surveillante d’une voix sèche, ses gros sourcils froncés sur ses yeux porcins. Une jeune fille bien élevée ne s’assied pas comme une enfant de six ans.
LuAnn laissa retomber ses pieds au sol et changea de position. Elle avait les yeux brûlants d’avoir tant pleuré, et sa langue était pâteuse. À seulement quelques mois de la remise des diplômes, elle avait vraiment tout gâché, cette fois. Son père allait la tuer.
Mary, une étudiante de première année, continuait de renifler à ses côtés, un mouchoir fermement serré entre ses doigts, ses boucles anglaises toutes distendues. La porte s’ouvrit à la volée, et un petit homme replet entra.
— Papa ! s’exclama Mary en bondissant sur ses pieds.
— Je ne veux pas t’entendre, dit le nouveau venu d’une voix de stentor, sa veste en tweed luxueuse tendue aux épaules.
Il sentait la pipe, ce qui écœura LuAnn. L’homme se tourna vers Mme McCormick.
— Où sont ses affaires ?
— Ses bagages sont prêts et vous attendent au bout du couloir, M. Anderson.
La surveillante semblait contente d’elle.
— J’ai profondément honte que ma fille ait été renvoyée de Sarah Wharton, dit-il.
— Comme je vous l’ai dit au téléphone, M. Anderson, les filles ne sont pas exclues de l’université, seulement de la résidence, à cause de leur tendance à violer le règlement. Elles seront en sursis, toutefois.
— Cela revient au même.
Le père de Mary prit sa fille par le bras et la traîna sans ménagements vers la porte.
— Elle ne reviendra pas, ajouta-t-il. De toute évidence, elle ne prend pas au sérieux l’éducation pour laquelle je dépense une fortune. Je savais bien qu’envoyer une fille à l’université était une erreur. Bien le bonsoir, Mme McCormick.
Il sortit en tirant Mary à sa suite.
Cette dernière jeta un regard paniqué par-dessus son épaule à LuAnn, qui se ratatina davantage sur sa chaise. Il ne restait plus qu’elle, à présent. Qui viendrait la chercher ? Son père et sa belle-mère se trouvaient en Europe, et Mme McCormick avait refusé de lui dire qui elle avait contacté à leur place. Tante Betsy et Oncle Roger ? Elle ne se rappelait pas qui était listé dans les personnes à contacter en cas d’urgence dans son dossier. Le fils aîné de sa belle-mère, Brian, y figurait-il ? Il vivait et travaillait non loin de là, à Hanover, en tant qu’avocat. Elle se mâchonna la lèvre. Que feraient ses parents lorsqu’ils apprendraient son expulsion ? Ils ne la retireraient sûrement pas de l’université alors qu’il ne restait qu’un mois avant la remise des diplômes. Mais elle ne pouvait pas non plus faire l’aller-retour quotidiennement depuis leur maison, qui se trouvait à deux heures de route.
Le rugissement d’une moto retentit sur le parking, et Mme McCormick jeta un regard noir par la fenêtre. Le cœur de LuAnn fit un bond. Pouvait-ce être… ?
Quelqu’un frappa à la porte, puis l’ouvrit. Elle leva les yeux et retint son souffle.
Son demi-frère apparut, mais pas celui auquel elle s’était attendue. Brad, le deuxième fils de sa belle-mère, le rebelle de la famille et l’objet de tous ses fantasmes d’adolescente, entra, vêtu de sa veste de moto en cuir. Son casque avait ébouriffé ses cheveux bruns ondulés. Il jeta un regard dans la pièce, avant de poser les yeux sur elle.
— Salut, souricette.
Le petit nom qu’il lui avait attribué lorsqu’elle était au collège fit papillonner son ventre. Elle se leva, les jambes flageolantes.
— Bonjour, Brad, dit-elle d’une voix éraillée.
— Mme McCormick, je suppose ? demanda-t-il avec son sourire décontracté.
La surveillante plissa les yeux afin de le dévisager. LuAnn se dit qu’il ressemblait un peu trop aux jeunes hommes que Mme McCormick avait surpris dans leur dortoir, et pas assez à un adulte responsable.
— Oui… répondit-elle d’une voix traînante, plus interrogative qu’affirmative.
Il lui tendit la main.
— Brad Stanford, le frère de LuAnn.
— Un demi-frère ? Ou un beau-frère ?
Visiblement, leurs noms de famille différents la perturbaient.
— Son demi-frère. Vous avez appelé notre aîné, Brian, mais il travaille sur un dossier toute la soirée et ne pouvait pas se déplacer. Il m’a envoyé à sa place.
Il se tourna vers LuAnn et lui demanda :
— Que s’est-il passé ?
Elle plongea le regard dans les yeux bleu océan de Brad, le souffle coupé, comme toujours en sa présence. Elle craquait sur lui au point d’en être tétanisée depuis qu’il avait emménagé chez eux lorsqu’elle avait treize ans.
Il haussa un sourcil, passant du rebelle insouciant à la figure d’autorité qu’il incarnait.
LuAnn déglutit.
— J’ai enfreint le règlement de la résidence.
Brad ne fit pas de commentaire, comme s’il attendait qu’elle s’explique.
— Nous avons, euh, bu. Et fumé. Et fait entrer des garçons dans notre chambre.
Le visage de Brad se fit sérieux.
— Je vois.
— Et ce n’était pas la première fois, intervint Mme McCormick en jubilant. Elle a déjà reçu des avertissements pour avoir fumé, fait le mur et dépassé l’heure du couvre-feu.
LuAnn pinça les lèvres.
Brad s’adressa à la surveillante :
— Je suis navré qu’elle vous ait causé tant de soucis.
Il fit un signe de l’index à LuAnn.
— On y va.
Elle avança d’un pas vacillant, toujours sous le coup de l’alcool et de cette soirée désastreuse.
Dès qu’ils eurent quitté le bureau, Brad la surprit en lui assénant une grande claque sur les fesses. Elle sursauta et se tint hors de sa portée.
— Tu vas avoir de gros ennuis, souricette.
Elle regarda par-dessus son épaule pour voir s’il parlait sérieusement. Il avait tendance à la taquiner, et elle ne savait jamais sur quel pied danser avec lui.
Il ne semblait pas fâché. D’ailleurs, il avait la même expression décontractée de toujours, mais il lui avait fait bien mal aux fesses.
— Je sais, dit-elle.
C’était la réponse la plus sûre. Elle aurait de gros ennuis avec leurs parents, quand ils rentreraient. Mais sous-entendait-il également qu’elle aurait des ennuis avec lui ? Sa peau fourmillait là où il l’avait frappée, et une sensation de chaleur irradiait jusqu’à son sexe. Elle ne savait pas à quoi s’attendre, avec lui. Pire, la sévérité de Brad lui faisait plus honte que s’il s’était agi d’un autre membre de sa famille. Il avait toujours eu beau la traiter comme une petite fille un peu nunuche, elle avait passé des années à rester muette en sa présence, essayant de lui prouver qu’elle pouvait être aussi détachée que lui. Le fait qu’il la traite comme une gamine lui faisait plus mal que la claque sur les fesses, qu’elle tentait à présent de soulager en se frottant le derrière.
— Où sont tes affaires ?
— Là-bas.
Elle le mena le long du couloir jusqu’à ce qui était désormais son ancien dortoir. Sa malle ainsi que trois valises se trouvaient devant la porte, avec le gros ours en peluche que Brad lui avait offert pour le Noël de ses treize ans.
Il le ramassa et la regarda, un sourcil haussé.
Elle le lui prit des mains et se pencha pour porter une valise et ainsi dissimuler son visage rouge.
Brad souleva la malle comme si elle ne pesait rien et se dirigea vers la porte d’entrée, passant devant Mme McCormick sans un mot.
— LuAnn continuera-t-elle d’étudier à Sarah Wharton ? demanda cette dernière.
— Je ne sais pas, répondit-il sans se retourner. C’est son père qui en décidera, je suppose.
LuAnn le suivit à travers le parking avec la plus petite des valises, jusqu’à sa Ford Thunderbird bleu clair. Son père la lui avait offerte lorsqu’elle avait été admise à Sarah Wharton, afin qu’elle puisse rentrer leur rendre visite le week-end. Il s’était toujours montré généreux avec son argent ; beaucoup moins avec son temps ou son approbation.
Brad posa la malle et tendit la main.
— Les clés, souricette.
Elle plaça sa valise par terre et fouilla dans son sac à main, sortant les clés et les faisant aussitôt tomber à ses pieds.
— Pardon, dit-elle, le souffle court alors qu’elle se penchait pour les ramasser.
En se redressant, elle se cogna la tête contre son bras.
— Oh. Mince.
Elle fit quelques pas vacillants en arrière, et les lèvres de Brad frémirent, mais il ne réagit pas à ses maladresses, la paume toujours tendue.
Elle y laissa tomber les clés.
— Brad…
Il hissa la malle sur la banquette arrière de la voiture, puis posa la valise par-dessus.
— Quoi ?
— Qu’est-ce que tu… Où m’emmènes-tu ?
— À la maison, à Surry, j’imagine. Attends là.
Il rebroussa chemin en direction de la résidence, et elle le regarda s’éloigner, avec ses larges épaules fortes et solides et sa veste en cuir qui lui donnait des airs de mauvais garçon. Brad avait toujours été un homme à femmes. Quand il avait emménagé chez eux, il ne lui restait plus qu’une année de lycée, et à cette époque, il sortait danser au bras d’une fille différente un week-end sur deux.
Là où Brian avait continué de vivre avec eux pendant qu’il étudiait à l’université du coin, puis à l’école de droit, Brad avait déménagé juste après le lycée, préférant travailler pour se payer des études d’architecte et vivre seul. Elle avait entendu leurs parents dire qu’il souhaitait sans doute avoir son logement pour y emmener des filles, ce qui avait contribué à le rendre encore plus mystérieux aux yeux de LuAnn.
Elle parcourut le parking des yeux jusqu’à repérer la Ducati de Brad, garée près de la porte. Que comptait-il faire ? Conduire deux heures jusqu’à la maison de leurs parents, puis revenir chercher sa moto ? Et avait-il prévu de la laisser là-bas sans surveillance jusqu’à leur retour de vacances ? Elle ne pourrait pas assister à ses cours, elle qui était sur le point d’obtenir le diplôme qui lui permettrait de devenir enseignante.
Brad revint avec les deux dernières valises et les rangea dans le coffre.
— Monte, ordonna-t-il en lui montrant la portière passager du menton.
— Attends, Brad, dit-elle en lui adressant son meilleur air de chien battu. Discutons-en une minute. Tu ne peux pas sérieusement me ramener et me laisser là-bas sans surveillance avant le retour de mon père et de ta mère.
Il pinça les lèvres, songeur.
— En plus, tu sais bien que mon père a une santé fragile. Le médecin lui a dit de prendre des vacances avant de faire une autre crise cardiaque. S’il apprend ce que j’ai fait, il sera fou de rage. Tu veux vraiment lui causer du souci ?
Le père de LuAnn était à la tête d’une chaîne de magasins de meubles présente aux quatre coins de la Nouvelle-Angleterre. Ses affaires avaient beau l’avoir rendu riche, il ne comptait pas ses heures et devait veiller au grain en permanence.
Brad haussa un sourcil.
— Tu aurais dû y penser avant de te faire expulser.
— Je suis d’accord. J’ai vraiment exagéré. Je suis désolée. Mais s’il te plaît… s’il te plaît, ne me ramène pas chez nos parents. Il ne me reste qu’un mois de cours. Je pourrais rester ici, finir mon année, et rentrer ensuite.
— Comment ça, rester ici ?
Elle grimaça et haussa les épaules.
— Je peux loger chez toi ?
Brad agita une main impatiente vers la portière passager.
— Monte.
* * *
Son adorable demi-sœur s’imaginait sans doute qu’en vivant avec lui, elle pourrait continuer de faire la fête et d’enchaîner les bêtises. Elle devait se souvenir qu’au lycée, il rentrait souvent en retard et se faisait sermonner par leurs parents qui l’encourageaient à oublier les filles, les motos et les voitures pour se concentrer sur ses études.
Pourtant, les inquiétudes de LuAnn concernant la santé de son père étaient légitimes. Et il ne lui restait plus qu’un mois avant d’être diplômée. Mais si elle croyait pouvoir continuer à boire, à fumer et à sécher les cours pendant qu’elle vivrait sous son toit, elle risquait d’être déçue. Il pouvait manier la cravache aussi bien que le père de LuAnn. D’ailleurs, il aimait bien fesser les femmes qui dépassaient les bornes. Bien sûr, avec elle, ce ne serait pas pareil. LuAnn avait beau être belle à tomber, il s’agissait de sa demi-sœur, pas d’une petite amie. Malheureusement, son sexe semblait incapable de s’en souvenir. Cela faisait des années qu’il évitait la fille de son beau-père parce qu’elle le tentait beaucoup trop. Et le fait qu’elle craque manifestement pour lui n’arrangeait pas ses affaires.
Assise sur le siège passager, LuAnn s’inspectait les ongles.
— Je suis désolée que tu aies été obligé de venir me chercher, dit-elle d’une petite voix.
Brad regretta de s’être montré grognon. Elle avait beau jouer les insouciantes et les filles légères, au fond, elle était douce comme un agneau. Il lui caressa la joue.
Ses lèvres rouge cerise s’entrouvrirent, des lèvres sensuelles qui firent battre son cœur plus vite. Il réalisa que son pouce effleurait sa peau d’une manière qui n’avait rien de fraternel, et il laissa retomber sa main, avant de démarrer.
— Alors, qui étaient ces garçons que tu invitais dans ta chambre ? s’enquit-il d’une voix teintée d’autorité.
LuAnn prit une grande inspiration.
— Des étudiants de l’université Battleton. C’est mon amie Mary qui les avait invités.
— Tu fréquentes l’un d’entre eux ?
Imaginer sa souricette avoir une vie sexuelle lui donnait envie de la ramener à la maison et de l’enfermer à double tour ces cinq prochaines années.
— Non, répondit-elle.
Il fronça les sourcils.
— Dans ce cas, que faisaient-ils dans votre chambre ?
Elle se tourna vers la fenêtre.
— C’était une erreur, d’accord ?
Sa voix se brisa.
— Hé, murmura Brad.
S’était-il passé quelque chose ? Son sang se mit à bouillonner pour elle.
— Regarde-moi, dit-il, alternant les regards entre le visage de LuAnn et la route. Est-ce qu’il s’est passé quelque chose ?
Elle battit rapidement des cils et porta la main à sa poitrine, comme si elle se souvenait que quelqu’un l’avait touchée.
— Non, répondit-elle d’une voix tendue.
Brad se rangea sur le bord de la route et coupa le moteur. Comme elle ne se tournait toujours pas vers lui, il la prit par le menton et l’obligea à affronter son regard.
— Il y a eu quelque chose, n’est-ce pas ? Quelqu’un a-t-il… abusé de toi ?
Elle versa des larmes, mais secoua rapidement la tête.
— Non… non. L’un des garçons avait les mains baladeuses avec Mary et elle ne voulait pas, alors j’ai… j’ai fait un scandale. C’est pour ça qu’on nous a attrapées.
Elle prit une inspiration tremblante et se mit à sangloter.
