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Dans la folie de la phonie, l’auteur improvise une symphonie. Dans le souffle du vent, il fait des mots avec les lettres qu’il entend. Croisant dans l’univers d’un unique vers, le froid le chaud, Pour que, comme dans les nuages, s’échangent les électrons, Donnant naissance à l’éclair, qui illuminera ou enflammera selon…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ancien technicien auto reconverti par la force des circonstances, Fino découvre l’écriture à travers le Tarot et l’occultisme. Auteur de deux recueils de rimes et d’un essai sur les mathématiques, il mêle poésie, symbolisme et intuition. Sans prétention littéraire, il explore les vérités cachées de la réalité visible. Ses textes, entre lumière et ombre, invitent chacun à sa propre quête de sens.
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Seitenzahl: 25
Veröffentlichungsjahr: 2025
Fino
Souffleur de Vert
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Fino
ISBN : 979-10-422-8177-9
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Je peins avec les mots
Je ne suis pas doué avec les pinceaux
Je ne fais que les emmêler
Et les peintures mélangées
Perso, je trouve ça beau
On me dit que ça ne vaut ni le coût, ni l’heure
Je ne fais pas de différence entre les Couleurs
Du coup, ça fait comme un pâté
C’est mieux qu’une croûte, ça peut t’épater…
Les petits Carrés, les petits carreaux
Des pages de mon cahier
Sont comme fenêtres pour mes mots
Sur le papier apparaissent
Tels des oiseaux
Cachés derrière le rideau
Déchiré par mes pensées
Un jour sur la maison
Le perroquet vint se poser…
Du pas beau au palais
Plus que laid, Mirabeau
S’admire tant sans mire
Que les glaces sont de trop
J’épelle les syllabes des mots
Comme de certains fruits la peau
Les uns, je les consomme
Des autres, j’extrais leurs voyelles et leurs consonnes
Les décompose pour recompose
Dans ma salade, lier ce qui s’oppose
Je ne peux savoir le goût du jus des fruits
Le Verbe, qui peut prétendre en avoir plus que l’usufruit ?
Si c’est pile/poil, c’est face/touffe
Même moi je comprends, c’est « fastoche »
Inversion de la version, « reconversion »
« Logique » alors comme « l’insertion »
Sur 3, Deux sont « communes »
Mais c’est Une/1 qui commande…
Le Verbe n’est pas du Vent
Même si creux, les mots pèsent tant
L’Air comme « pollué » de vulgaire au maximum
Mais si nous sommes les poissons
Qui va nettoyer « l’aquarium » ?
Tu perds la Tête, tu te parles à toi
Tu auras beau te la taper, ça changera quoi ?
Fais-la travailler, c’est plus qu’un droit
Ne pas la secouer, pour n’importe quoi
À trop l’astiquer, on oublie que peu importe soi…
Tellement « dépassé » par cette Réalité
Qu’on en crée une artificielle