Stances - Voltaire - E-Book

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Voltaire

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Beschreibung

Extrait : "Plein de beautés et de défauts, Le vieil Homère a mon estime ; Il est, comme tous ses héros, Babillard, outré, mais sublime. Virgile orne mieux la raison, A plus d'art, autant d'harmonie ; Mais il s'épuise avec Didon, Et rate à la fin Lavinie. De faux brillants, trop de magie, Mettent le Tasse un cran plus bas ; Mais que ne tolère-t-on pas, Pour Armide et pour Herminie ? Milton, plus sublime qu'eux tous, A des beautés moins agréables; "À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARANLes éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes. LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants : • Livres rares• Livres libertins• Livres d'Histoire• Poésies• Première guerre mondiale• Jeunesse• Policier

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EAN : 9782335086812

©Ligaran 2015

Avertissement

Dans une édition complète des Œuvres, ce sont les doubles emplois qu’il faut éviter autant que possible. Dans quelques éditions, le nombre des pièces intitulées Stances s’élève à plus de cinquante. Je n’en donne que trente-huit ; encore y a-t-il deux doubles emplois (les numéros VIII et X, voyez pages 512 et 515). Les stances à Mme du Châtelet, envoyées dans une lettre à Cideville, du 11 juillet 1741, y sont imprimées telles qu’elles existaient alors. L’auteur les a depuis corrigées et augmentées. Les Stances au roi de Prusse sont rapportées dans les Mémoires pour servir à la Vie de M. de Voltaire. Ces deux doubles emplois étaient nécessaires.

Voici au reste l’indication des lettres où se trouvent les stances que je n’ai pas répétées ; je les désigne ici par leur premier vers.

Que devient, mon cher Cideville.

(Lettre à Cideville, 20 septembre 1735.)

Tandis qu’aux fanges du Parnasse.

(À Tressan, 21 octobre 1736.)

Ô nouvelle effroyable ! ô tristesse profonde !

(À Frédéric, 26 février 1739.)

Ombre aimable, charmant espoir !

(Au même, 26 octobre 1740.)

Vous en souviendrez-vous, grand homme que vous êtes ?

(Au même, 31 décembre 1740.)

Je croyais autrefois que nous n’avions qu’une âme.

(Au même, 5 mai 1741.)

Vous dont le précoce génie.

(Au même, 3 août 1741.)

Quels talents divers elle allie !

(À des Issarts, 19 février 1750.)

Brisons ma lyre et ma trompette.

(À Cideville, 19 février 1756.)

Qui les a faits ces vers doux et coulants.

(À Mme du Bocage, 2 février 1759.)

En tout pays on se pique.

(À Albergati, 19 juin 1760.)

Que je suis touché ! que j’aspire !

(À Charles-Théodore, 14 avril 1761.)

Est-ce une fille ? est-ce un garçon ?

(Au même, 9 juin 1761.)

Pourquoi, généreux prince.

(À Christian VII, 3 février 1767.)

C’en est trop d’avoir tout ce feu.

(À Frédéric, 9 mars 1770.)

Lattaignant chanta les belles.

(À Lattaignant, 16 mai 1778.)

Quant aux stances intitulées les Pour, les Que, les Qui, les Quoi, les Oui, les Non, je les ai laissées, avec les autres Pompignades, dans les Poésies mêlées.

B.

IStances sur les poètes épiques

À MADAME LA MARQUISE DU CHATELET

Plein de beautés et de défauts,
Le vieil Homère a mon estime ;
Il est, comme tous ses héros,
Babillard, outré, mais sublime.
 
Virgile orne mieux la raison,
À plus d’art, autant d’harmonie ;
Mais il s’épuise avec Didon,
Et rate à la fin Lavinie.
 
De faux brillants, trop de magie,
Mettent le Tasse un cran plus bas ;
Mais que ne tolère-t-on pas
Pour Armide et pour Herminie ?
 
Milton, plus sublime qu’eux tous,
A des beautés moins agréables ;
Il semble chanter pour les fous,
Pour les anges, et pour les diables.
Après Milton, après le Tasse,
Parler de moi serait trop fort ;
Et j’attendrai que je sois mort,
Pour apprendre quelle est ma place.
 
Vous en qui tant d’esprit abonde,
Tant de grâce et tant de douceur,
Si ma place est dans votre cœur,
Elle est la première du monde.
IIÀ Monsieur de Forcalquier
Vous philosophe ! ah, quel projet !
N’est-ce pas assez d’être aimable ?
Aurez-vous bien l’air en effet
D’un vieux raisonneur vénérable ?
 
D’inutiles réflexions
Composent la philosophie.
Eh ! que deviendra votre vie
Si vous n’avez des passions ?
 
C’est un pénible et vain ouvrage
Que de vouloir les modérer ;
Les sentir et les inspirer
Est à jamais votre partage.
 
L’esprit, l’imagination,
Les grâces, la plaisanterie,
L’amour du vrai, le goût du bon,
Voilà votre philosophie.
 
Si quelque secte a le mérite
De fixer votre esprit divin,
C’est l’école de Démocrite,
Qui se moquait du genre humain.
IIIAu même