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Le style de cet auteur dépasse les limites de la rhétorique, issu des canons des genres littéraires, il a un caractère impétueux, aventureux. Poésie manifeste, poésie de l'oxygène, poésie sur les barricades de la résistance contre tant de catastrophes écologiques, de crises économiques, de mercantilisme du monde, une sorte de désespoir que tout soit perdu. L'esprit lutte contre les ténèbres prisonnier dans l'océan des mots, sauveur. L'auteur est un pirate audacieux et indiscipliné. Angela Mamier Nache
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Seitenzahl: 58
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Daniela TOMA est diplômée de l’Université Lucian Blaga de Sibiu, faculté des lettres et des arts, professeur de langue et littérature roumaines, traductrice agréée par le ministère de la Justice, éditrice chez Art Creativ, Bucarest, productrice d’émissions culturelles sur Radio Shalom Roumanie, rédactrice en chef de la revue « Monitorul de poezie » [Le Bulletin Officiel de poésie] ; en plus de la poésie, de la chronique littéraire, des traductions, signalement de livres, elle a fondé et soutient la rubrique « Start Art », elle est l’initiatrice du « Cenaclul de urgenţă » [Le Cénacle d’urgence] et du « Creative Art Literary Group » créé en 2014 ; écrivaine roumaine, la peinture est une autre de ses passions.
Début en littérature : 1978, dans la revue ASTRA, Braşov Recueils publiés : Mă numesc Doi [Je m’appelle Deux], Editura Rovimed Publichers, Bacău, 2013 ; Forma paşilor pierduţi [Le forme des pas perdus], Editura Transilvania Publichers, 2013 ; Evanghelia după mine însămi [L’Évangile d’après moi-même], Editura Rovimed Publichers, Bacău, 2014 ; Ziua când am semănat cu tine [Le jour où j’ai ressemblé à moi-même], Editura Art Creativ, Bucureşti, 2014, IIIᵉ place du concours des plus beaux livres de l’année 2015 ; Când vorbesc în numele meu [Quand je parle en mon nom], Editura Art Creativ, Bucureşti, 2016 ; fragile [fragiles], Editura Art Creativ, 2017, poèmes en prose ; O altă Ană/ Una altra Anna [Une autre Ana], poemes traduïts en català per Pere Bessó, Editura Art Creativ, 2018 ; Nunta nălucilor de hârtie [Les Noces des fantômes de papier], Editura Art Creativ, 2019 ; Superba rochie neagră a umbrei mele [La superbe robe noire de mon ombre], Editura Art Creativ, 2020 ; Vremurile se scriu în jurnalul unei pisici sălbatice [Les Temps s’écrivent dans le journal d’un chat sauvage], poème théâtral (incommode et même bizarre ), Editura Art Creativ, 2021 ; Perspective critice [Perspectives critiques] – petit discours inclus (critique littéraire), Editura Rafet, 2021 (Prix des éditions Rafet pour la critique littéraire au festival Titel Constantinescu, XIIIᵉ édition, 2021) ; Ochi de lună [Œil de lune], Editura Universitară, 2021.
Daniela Toma a reçu de nombreux prix dont seuls certains seront mentionnés ici : Prix de la revue Portal Măiastra lors de la XXXVIIe édition du Festival International de Littérature Tudor Arghezi, 2017 ; le IIᵉ prix au Festival International Adrian Păunescu, VIIᵉ édition, Craiova, 2019 ; le prix Axis Libri au Festival International de l’aphorisme, IIIᵉ édition, Tecuci, 2019 ; le prix des éditions Rafet au Festival Titel Constantinescu, XIIIᵉ édition, Râmnicu Sărat, 2021, pour la critique littéraire avec le recueil [Perspectives critiques Ŕ petit discours inclus] ; finaliste avec le poème théâtral, Vremurile se scriu în jurnalul unei pisici sălbatice [Les Temps s’écrivent dans le journal d’un chat sauvage] au Concours de création théâtrale organisé par le Théâtre des Dramaturges Roumains, le Musée National de la Littérature Roumaine et la Bibliothèque Métropolitaine ; le prix Marin Preda de Rivista letteraria Lido dell’anima, Italie, pour Decor cu pădure de tinichea [Décor avec forêt d’étain], 15 oct, 2021 ; le IIᵉ prix au Festival International de Création Vrancea Literară, Focşani, 2022, dans la catégorie critique littéraire pour Perspective critice [Perspectives critiques] – petit discours inclus ; le IIIᵉ prix au Festival International Adrian Păunescu, VIIIᵉ édition, 3 décembre, 2022, Craiova.
Ses poèmes ont été traduits dans les langues suivantes : catalan, anglais, français, bulgare, ukrainien, italien, espagnol.
Elle a participé à différents récitals de poésie dont : le Festival International de Poésie de Bucarest, en 2018 et 2019, le Festival la Rue du Livre artistique (Strada de C’arte) de Bucarest, toujours de 2018 et 2019, le Salon du Livre de la région d’Argeş, 2018, le Cénacle de Rome, 2018, le Festival le Théâtre sous la lune, 2019, le Festival d’art de Techirghiol organisé par le Musée National de la Littérature Roumaine, du 1er au 4 sept, 2022, le Festival de Poésie de Corbu, sept. 2022 etc.
En marge des livres de Daniela Toma ont écrit les critiques littéraires suivants : Octavian Mihalcea, Victor Martin, Ioan Barb, Angela Mamier Nache, Daniel Marian, Lucian Gruia, Raluca Faraon, Mihaela Meravei.
Gabrielle DANOUX (pseudonyme littéraire de Gabrielle Sava) est née en 1975 à Bucarest. Après un baccalauréat littéraire au Lycée français de Bucarest, hypokhâgne à Strasbourg, une licence de lettres et une maîtrise de droit, elle devient juriste et traductrice d’entreprise. En 2006, elle entre à l’École Nationale des Finances Publiques pour devenir fonctionnaire à la Direction Générale des Finances Publiques, avant de suivre finalement un master 2 de traduction professionnelle français-roumain et d’exercer aujourd’hui l’activité de traductrice littéraire, avec déjà de nombreux romans et recueils de poésie à son actif (une trentaine). Garielle Danoux a également contribué à la rédaction en français de plusieurs articles Wikipédia sur des écrivains roumains.
Liste des traductions dans l’ordre de publication :
Gib I. Mihăescu, La Femme chocolat, 2013 ; Max Blecher, Cœurs cicatrisés, 2014 ; Corps transparent, 2017 ; Anton Holban, Le Collectionneur de sons, 2015 ; Mihai Neagu Basarab, La dernière bohème bucarestoise (1964-1976), 2015 ; Călin Torsan, Brocs en stoc, 2015 ; Ion Pillat, Monostiches et autres poèmes, 2015 ; Le Bouclier de Minerve, 2016 ; Jean Bart, Europolis, 2016 ; Valeriu Marcu, 1871, 2016 ; Barbu Delavrancea, Hadji Tudose, 2016 ; Nestor Urechia, Dans les Bucegi, 2017 ; Gheorghe Crăciun, La Poupée russe, 2017 ; Valentin Dolfi, Photos de famille, 2017 ; Alice Orient, Textes choisis, 2017 ; Daniel Marcu, L’Archive des nus pressentiments, 2018 ; L’Académie de l’air, 2020 ; Violeta Lăcătușu, Daria, 2018 ; Emil Gulian, Le Bal de l’auberge, 2019 ; Mateiu I. Caragiale, Les Seigneurs du Vieux-Castel, 2021 ; Gabriel Dinu, D’un bout à l’autre, 2022 ; C’est alors que je leur ai dit (100 + 1 évangiles lyriques), 2022, Le IV Reich, 2022, coécrit avec Marius Conu ; George Schinteie, Le désert de quartz (poèmes au gré du vent), 2013 ; Association Poemania, Dix poètes roumains contemporains, 2023.
Les poètes savent tout faire
mais surtout
mourir à temps
(Aurel Dumitrașcu, 1979)
j’avais l’impression d’être assise dans de longues rangées
l’ombre à la robe noire colle son amour à un cercle
me voilà dans le goût d’une profondeur non apprêtée
je traversais la lumière et la dentelle de ma robe s’allumait
soudain et mollement, l’air s’est mis à genoux
un beau jour tu boiras le vin comme tu déshabilles une femme près d’une source
couds tes paroles avec du fil de barbelé à la partie qui ressent le droit de l’hiver
parce que j’ai le temps
quand je n’ai pas pu m’endormir
quelqu’un érigeait une muraille avec mes propres mains
pendant un temps mes mouchoirs ont fleuri dans le tiroir
entre-temps, personne n’a pris ta place
j’ai l’impression qu’il fait beau de l’autre côté
tu sais, parfois je sens comme des ailles de chouette
il arrive que le matin une illusion fasse toujours du bruit