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Symphonie poétique des maux nous raconte les angoisses, les peurs, les inquiétudes et les espoirs des âmes brisées. Il reprend les sombres symptômes de maladies des corps altérés et apathiques en passant par des diagnostics médicaux physiques, physiologiques et psychologiques de ces êtres affaiblis, sans oublier les doux remèdes naturels ou médications en ultimes solutions. Il n’est jamais agréable d’être touché par la maladie, quelle que soit sa forme, bénigne ou grave, voire irréversible. Alors, mettons un peu de poésie dans ce monde cruel et un peu de baume au cœur de ces esprits tourmentés.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Après
Leçon de courage,
Nélina Martins vous offre une symphonie orchestrée de maux et teintée de résilience pour ceux qui souffrent désespérément.
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Seitenzahl: 68
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Nélina Martins
Symphonie poétique des maux
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Nélina Martins
ISBN : 979-10-377-8349-3
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Douces pensées mille fois retrouvées
Traces du temps d’un être aimé
Indésirable fièvre d’un corps infecté
Tranquillité d’une vie déséquilibrée
Sombres murmures d’un visage pâle
Leucémie, la fatigue s’installe
Songes brisant le chant de la vie
Palpitations d’un cœur aguerri
Migraines de pluies torrentielles
Leucémie, flux d’une maladie cruelle
Larmes de sang dans un corps juvénile
Jours ténébreux de temps difficiles
Le glas des transfusions sanguinaires
Cœur essoufflé en sombre atmosphère
Radiothérapies de l’encéphale proposées
Douleurs d’un univers martyrisé
Médicaments ou chimiothérapie
Nombreux traitements contre l’ennemi
Départ sans regret d’une moelle osseuse
Douce greffe d’une âme victorieuse
Synchronisme entre l’homme et le ballon
Amalgame d’amour et de passion
Corps sculptural et muscles déployés
Sur son visage, pensée de victoire assurée
Des cris encouragés et des efforts multipliés
Volcan d’amour du football consumé
Son esprit étonné soudain en désordre
Souffle saccadé, au loin il entend les ordres
Douleur dans le bras gauche sacrifié
Gorge raclée, il a du mal à respirer
Genoux à terre, le Dieu du foot anéanti
Le corps rompu au son de son aura trahi
Odeur de terre dans sa bouche
Dans ses veines, c’est un pénaltouche
Bloc écrasant sur la poitrine du colosse
Le cœur serré sur cette terre d’Écosse
Le spectre de la mort au bout du terrain
Frappé en plein cœur, sombre destin
Infarctus arrivé par surprise dans sa vie
L’homme a l’artère bouchée, en sursis
Cœur en détresse et songe de mort
Senteurs de tombeaux creusés, fin du sport
Course fatale entre la mort et la vie
Petit ballonné gonflé en souffle d’agonie
Artère débouchée, l’homme respire à nouveau
Sépulture et corbeaux envolés en lambeaux
Amour de la vie dans un monde effervescent
Les yeux grands ouverts sur son âge mûrissant
Le cœur battant d’une tendre longévité
Douces pensées d’un passé rempli de succès
Cette année-là, la maladie de Crohn l’a touché
Vaste océan aux vagues de sommeils agités
Naufrage d’un ventre tourmenté par la diarrhée
Douleurs de son corps aux odeurs ensanglantées
L’homme debout sombre doucement attristé
Son corps tombant en chute libre sans filet
Matin de longue agonie au visage fiévreux
Vie paisible transformée en un destin laiteux
Ses intestins enflammés sur un bûcher attisé
Occlusion intestinale en son esprit troublé
L’homme humilié, accroupi, le dos recourbé
Larmes déployées en son âme écœurée
Il glisse sur cette pente à l’avenir incertain
Le regard cristallin à la peur du lendemain
Antidouleurs prescrits et avalés sans broncher
L’homme debout peu à peu restauré
Frémissante envie de fumer réduite en cendres
Cigarette apaisante, il ne veut plus en dépendre
Amoureux de la vie, il demande la guérison
Nuits profondes retrouvées sans appréhensions
Les années sont passées tellement vite
Mes pensées, mes souvenirs s’effritent
Telle une mosaïque d’images
Mon esprit s’estompe dans un nuage
Je me rappelle cette belle Chevrolet
Que mon jean conduisait
Mon corps devient peu à peu tel un arbre délabré
Devant l’inéluctable, je dois m’adapter
Alzheimer, dans mon âge avancé, tu viens me toucher
Devant l’inéluctable, je dois me résigner
Alzheimer, tu provoques le trouble dans ma mémoire
Devant l’inéluctable, je me sens diminué
Dans ma tête, ça devient la foire
Devant l’inéluctable, je dois me plier
J’y pense et puis j’oublie
Alzheimer, je ne suis plus sous garantie
Ma date de péremption a sonné
Devant l’inéluctable déclin de l’oubli
Tout me semble compliqué
Doucement, ma fille devient ma mère adoptive
Le paquet de pâte rangé sur l’étagère des toilettes
Alzheimer, tu fais de moi une marionnette
Ma brosse à dents trône sur ma table basse
Alzheimer, tu veux supprimer ma trace
J’enfile ma chemise de nuit, je pars à l’aventure
Devant l’inéluctable, je ne sais plus où aller
Mes proches et mes amis, je suis en train de les oublier
Dans ma bouche, le goût subtil de la verdure
Alzheimer, où sont ma gentillesse et ma douceur d’autrefois ?
Je suis devenu méchanceté et agressivité
Devant l’inéluctable, je suis transformé
Maladie de l’oubli, tu ne m’as pas laissé le choix
Mon âme s’éteint et s’embrase
Amours de ma vie, n’ayez crainte, je pars dans l’extase
Cœurs de femmes et poitrines enveloppées
Visages purs et enfances envolées
Murmures de mots sans expressions
Dentelles frivoles et nœuds papillon
Contours irréguliers, fin de la parade
Cœurs de femmes et froide mascarade
Présence d’une masse en leurs seins
Poitrines gonflées en sombres destins
Le mal installé provoquant le tourment
Déchirées aux plaintes du moment
Cœurs de femmes et sombre maladie
Ganglions sous les aisselles en inertie
Poitrines aux mamelons modifiés
Cancer du sein soudain détecté
Métastases en châtiments imposés
Cœurs de femmes et sentiments désabusés
Douleurs mammaires et vains sanglots
Cancer, ennemi responsable du chaos
Radiothérapie, chimiothérapie ou chirurgie
Tumorectomie ou mastectomie
Cœurs de femmes, angoisses passagères
Insolentes pensées meurtrières
Tristes tribulations vite oubliées
Elles ont vaincu la mort apaisée
Lutte contre le cancer, octobre rose
Petits rubans en soutien de la cause
Extase du matin au soleil radieux
Journée de fête sous le ciel bleu
L’homme debout face à la douleur
Regard de la souffrance en son cœur
Douleur frémissante face à la honte
Dans son esprit, la colère monte
Impuissance, l’horreur est gravée
L’homme debout au charme brisé
Déchirure qui lacère son sexe inanimé
Sommeil sans songes, c’est la stérilité
Jet d’urine lent et difficultés à uriner
L’homme debout aux pensées ombragées
Jalousie envers ce soleil immortel
Cancer de la prostate, c’est sans appel
Douleurs et troubles de la miction
L’homme debout, impuissantes érections
Rêves et chimères tout ensevelies
Cancer de la prostate, sombre maladie
Draps froissés sous pression artérielle élevée
L’homme debout face au sombre brasier
Son état général est altéré sous le feu attisé
Flammes dévorantes de son corps épuisé
Doux supplices d’une alimentation équilibrée
Sucres raffinés, acides gras saturés à éviter
L’homme debout voudrait connaître la date
Violentes pensées d’un tueur de prostates
Activités physiques régulières conseillées
Plusieurs alternatives sont proposées
Radiothérapie, chimiothérapie
Hormonothérapie ou chirurgie
L’homme debout, un genou à terre
Mélancolique de ses idées solitaires
Murmures de sommeil aux entrailles déchirées
Cœur de jeune femme au destin brisé
Sombre lucidité de cette maladie cruelle
Décadente vérité d’un cancer sans pareil
Violente atteinte de ses ganglions lymphatiques
Son esprit glisse dans cette réalité critique
Noirceur d’une maladie qui convoite sans pitié
Hodgkin, sans état d’âme tu l’as touchée
Tissant un lien funeste d’une existence diurne
Son corps amaigri aux sueurs nocturnes
Sous l’augmentation du volume de ses organes
Soudain, la peur du lendemain la gagne
Elle dépérit doucement sous les regards inquiets
Chimiothérapie et radiothérapie sont infligées
Son être tout entier rempli d’incertitude
Horrible maladie lui faisant poser son armure
Cieux nuageux dans sa vie sans floraisons
L’ange de la mort répand son poison
Caresses de mots égorgés
Teint pâle aux cheveux hérissés
Frissons sur son corps agenouillé
Vie décharnée d’une infirmité
Horreur de goitre en transhumance
Elle s’apitoie de ce mal sans jouissance
Prise de poids déformant son corps
Son Dieu, elle revendique haut et fort
Pourquoi ce mal terroriste en elle
Traque du prédateur aux odeurs de fiel
Crampes musculaires et troubles menstruels
Douce vague de dignité fraternelle
En son cœur, soudaine bradycardie
Empreintes froides d’une hypothermie
Thyroïde, glande dans sa gorge déployée
Sous sa pomme d’Adam, tu es installée
Hormones thyroïdiennes en douce absurdité
Ruines de courage devant l’hypothyroïdie