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RÉSUMÉ : "Tendresses impériales" est un recueil fascinant qui plonge dans l'intimité de l'une des figures les plus emblématiques de l'histoire, Napoléon Bonaparte, à travers sa correspondance amoureuse avec Joséphine de Beauharnais. Ce livre offre un aperçu unique de la relation passionnée et complexe qui unissait l'empereur à sa première épouse. Les lettres échangées entre Napoléon et Joséphine révèlent non seulement la profondeur de leurs sentiments, mais aussi les tensions et les défis auxquels ils ont dû faire face en raison des obligations politiques et des intrigues de la cour. À travers ces missives, le lecteur découvre un Napoléon vulnérable, capable de tendresse et d'émotions intenses, contrastant avec l'image souvent rigide de l'homme d'État. Le livre met en lumière les moments de doute, de jalousie, mais aussi de réconciliation, offrant une perspective nouvelle sur les motivations et les aspirations personnelles de l'empereur. "Tendresses impériales" est une invitation à explorer les subtilités de l'amour au sein du pouvoir, constituant ainsi une ressource précieuse pour les amateurs d'histoire et de littérature. __________________________________________ BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR : Napoléon Bonaparte, né en 1769 à Ajaccio en Corse, est une figure historique majeure, connu pour son rôle déterminant dans l'histoire de la France et de l'Europe. Il s'est distingué par ses talents militaires et ses réformes politiques, devenant empereur des Français en 1804. Sa vie personnelle, notamment sa relation avec Joséphine de Beauharnais, a souvent été au centre de l'attention. Joséphine, de son vrai nom Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, était une femme de caractère, influente dans les cercles sociaux de l'époque. Leur mariage en 1796 a marqué le début d'une relation tumultueuse, exacerbée par les absences prolongées de Napoléon dûes à ses campagnes militaires. Les lettres échangées entre eux témoignent de leur passion, mais aussi des tensions liées à leurs ambitions respectives. Napoléon, malgré ses succès militaires, a souvent exprimé dans ses écrits une vulnérabilité et un besoin d'affection qui contrastent avec son image publique. Après leur divorce en 1810, Napoléon continua à exprimer son affection pour Joséphine jusqu'à sa mort en 1821. Son héritage littéraire à travers cette correspondance offre une dimension plus humaine et personnelle de l'homme derrière l'empereur.
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Seitenzahl: 25
Veröffentlichungsjahr: 2021
LETTRES DU GÉNÉRAL EN CHEF : DE L'ARMÉE D'ITALIE
LETTRE I
LETTRE II
LETTRE III
LETTRE IV
LETTRE V
LETTRE VI
LETTRE VII
LETTRE VIII
LETTRE IX
LETTRE X
LETTRE XI
LETTRE XII
LETTRE XIII
LETTRE XIV
LETTRE XV
LETTRE XVI
LETTRE XVII
LETTRE XVIII
LETTRE XIX
LETTRES DE BONAPARTE : PREMIER CONSUL
LETTRE XX
LETTRE XXI
LETTRE XXII
LETTRE XXIII
LETTRE XXIV
LETTRE XXV
LETTRES DE NAPOLÉON : EMPEREUR
LETTRE XXVI
LETTRE XXVII
LETTRE XXVIII
LETTRE XXIX
LETTRE XXX
À Joséphine, à Milan.
Je reçois ta lettre, mon adorable amie; elle a rempli mon cœur de joie. Je te suis obligé de la peine que tu as prise de me donner de tes nouvelles; ta santé doit être meilleure aujourd'hui; je suis sûr que tu es guérie. Je t'engage fort à monter à cheval, cela ne peut pas manquer de te faire du bien.
Depuis que je t'ai quittée, j'ai toujours été triste. Mon bonheur est d'être près de toi. Sans cesse je repasse dans ma mémoire tes baisers, tes larmes, ton aimable jalousie, et les charmes de l'incomparable Joséphine allument sans cesse une flamme vive et brûlante dans mon cœur et dans mes sens. Quand, libre de toute inquiétude, de toute affaire, pourraije passer tous mes instants près de toi, n'avoir qu'à t'aimer, et ne penser qu'au bonheur de te le dire et de te le prouver? Je t'enverrai ton cheval; mais j'espère que tu pourras me rejoindre. Je croyais t'aimer il y a quelques jours; mais, depuis que je t'ai vue, je sens que je t'aime mille fois plus encore. Depuis que je te connais, je t'adore tous les jours davantage: cela prouve combien la maxime de La Bruyère, que l'amour vient tout d'un coup, est fausse. Tout, dans la nature, a un cours et différents degrés d'accroissement. Ah! je t'en prie, laissemoi voir quelquesuns de tes défauts; sois moins belle, moins gracieuse, moins tendre, moins bonne surtout; surtout ne sois jamais jalouse, ne pleure jamais; tes larmes m'ôtent la raison, brûlent mon sang. Crois bien qu'il n'est plus en mon pouvoir d'avoir une pensée qui ne soit pas a toi, et une idée qui ne te soit pas soumise.
Reposetoi bien. Rétablis vite ta santé. Viens me rejoindre; et, au moins, qu'avant de mourir, nous puissions dire: «Nous fûmes tant de jours heureux!!»
Millions de baisers et même à Fortuné, en dépit de sa méchanceté.
Bonaparte.
À Joséphine, à Milan.