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"Tons et nuances d’âme" s’érige telle une fenêtre grande ouverte sur les émotions et les pensées les plus secrètes de Nicole Istrate-Geoffroy. Ce recueil, à mi-chemin entre la réflexion et la poésie, invite à une traversée intime, où chaque fragment d’image se révèle avec une délicatesse poignante et une intensité lumineuse. Chaque vers, chaque observation, distille l’essence de ce qui fut jadis enfoui, pour en faire une résonance universelle. Une œuvre vibrante qui murmure à l’oreille une vérité profonde et singulière, comme un souffle intemporel venu toucher l’humanité.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Nicole Istrate-Geoffroy perçoit la littérature comme un havre d’évasion, un espace intemporel pour transcender les tumultes de l’existence. Son amour des mots l’a naturellement guidée vers l’écriture, donnant naissance à son premier roman, "Le poids de la vie", publié en 2024 aux éditions Le Lys Bleu. Avec "Tons et nuances d’âme – Réflexions et poésies", son second ouvrage, elle explore les méandres de l’âme humaine.
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Seitenzahl: 53
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Nicole Istrate-Geoffroy
Tons et nuances d’âme
Réflexions et poésies
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Nicole Istrate-Geoffroy
ISBN : 979-10-422-5827-6
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Je marche à contre-courant,
La douleur est si vive,
Je ne sais pas faire autrement,
Rester « moi » c’est terrible.
J’avance vers l’inconnu en saignant,
Je ne peux qu’être libre,
Je m’en sors toujours en chantant
Des musiques paisibles.
Je marche en regardant devant,
Avec un sourire infaillible
Comme arme sans feu désarmant
Une foule d’obstacles pénibles.
Je marche à contre-courant
Mais l’espoir me ravive
J’imagine qu’il m’attend quelque part
Une oasis d’un monde d’équilibre.
Je cherche mon chemin en passant
Des tempêtes sordides
Je laisse ma trace de sang
Dans ce monde perfide.
L’esprit se révèle par sa sensibilité à la beauté du Monde.
***
La déception nous renseigne sur l’étendue de notre solitude.
***
La conscience de soi puise sa profondeur dans l’émerveillement.
***
La monotonie est une véritable addiction pour les individus paresseux d’esprit. Ils considèrent les autres, différents d’eux, comme des intrus potentiellement perturbants pour leur « confort ». Par conséquent, ils feront tout pour les éliminer.
***
La musique est le langage de l’Univers.
***
La délicatesse est l’expression de la poésie des âmes raffinées.
***
La beauté nous rend tellement heureux qu’en la regardant on devient une partie d’elle.
***
Le mystère de la tendresse repose dans la force de sa délicatesse.
***
La solitude
Est un état de grâce
Où l’esprit
Libéré des voraces,
Résonne
Avec l’Univers
Et devient,
Une goutte d’Éternel.
L’amour platonique offre aux deux protagonistes une oasis de dignité absolue où leurs esprits, qui se confondent, les font vivre des émotions puissantes dans une addiction divine et presque éternelle.
***
On voit dans un sourire seulement ce qu’il veut nous faire croire.
***
Le chemin vers la vérité est un tapis rouge tissé d’épines qui baignent dans le sang de celui qui ose défiler en martyre.
***
Le véritable amour surgit quand le respect s’habille de son plus beau manteau, la sensibilité.
***
L’exquise beauté me fait toujours pleurer.
***
L’ignorance génère la peur qui permet à un esprit de tomber irrémédiablement en esclavage.
***
Puisqu’on ne peut pas être « Dieu », on ne sera jamais vraiment libre.
***
Rien n’est pire que de vivre dans une réalité inexistante, élaborée par une imagination trop pure pour le monde dans lequel on vit.
Quand on s’en rend compte, la chute est vertigineuse et sans filet de sauvetage !
***
Un vrai Dieu ne demanderait jamais à ses créatures de se prosterner devant lui et de se mettre à genoux en gémissant des prières interminables, encadrées dans des rituels ridicules. Il serait aimant, respectueux et juste envers ses créatures qui seraient parfaites, aucune humiliation à leur égard n’étant pas possible. L’amour et la paix seraient éternels et absolus puisque pour le Créateur ses créatures représenteraient son reflet dans un miroir Universel.
***
L’illusion est l’ombre du désir.
***
L’égoïsme s’habille souvent en hypocrisie et parle couramment le mensonge.
***
La pluie m’apprend comment sécher mes larmes
Soudain, je vois plus clair sur mon chemin
Le vent caresse, doucement, mes écorchures en flammes
Je n’ai plus mal, et je me sens bien.
Le ciel me couvre de baisers dans l’âme
Ses nuages chassent mon passé vilain
Le beau soleil étouffe mes démons, il les désarme
Je suis légère, je souris et je cours vers demain.
La déesse chante les rêves du poète
D’une voix diaphane, belle silhouette
Elle sème le calme dans le bruit du monde
Hypnotise les êtres le temps d’une seconde
Le poète s’extasie devant la fenêtre
Savoure le silence d’une harmonie parfaite,
Sa plume s’emballe, elle devient féconde
Les phrases s’emplissent d’une ivresse profonde
La muse s’éloigne avant de disparaître
Et le poète pleure sa vie imparfaite.
Une fleur caresse notre âme d’un rêve au parfum d’ivresse.
***
Nous sommes des êtres inachevés, voués à disparaître, dès que l’Univers aurait lancé une meilleure version de ses créatures.
***
Pour moi, sans moi, le Monde n’existe pas.
Mais pourquoi moi c’est moi ?
***
La pertinence ne cherche pas l’unanimité, mais la vérité.
***
Respecter les autres signifie savoir se respecter soi-même.
***
Nous ne pourrons jamais comprendre le mystère de l’existence puisqu’on en fait partie.
***
On est ce que l’on fait de l’autre.
***
La méchanceté est l’arme employée par le jaloux pour se protéger de son incapacité d’accepter qu’il existe toujours quelque chose plus grand que soi.
***
Avoir connu la souffrance permet d’éprouver de l’amour, et pas de la pitié, pour celui qui est dans la peine.
***
Il n’y a pas plus puissant que celui qui fait le bien car il s’identifie avec le Monde
***
L’amour ne reste qu’un souvenir
Un conte de fée qui fait souffrir
Dans son étreinte il est vorace
Le cœur se brise quand il embrasse,
L’amour commence par un sourire
Appât d’instincts à assouvir,
Il épuise quand il enlace
Et il ne reste plus de classe.
L’amour est un succinct soupir
Qui ne recherche que le plaisir,
Dans la routine il se blase,
Si éphémère, il perd sa trace.
Le miroir de tes yeux
M’envoie le beau ciel bleu
Si nuages apparaissent
Mon cœur pulse ta tristesse
J’entends l’air que tu respires
Il me chante ton sourire,
Quand je dors je rêve tes songes,
Je suis toi quand je m’allonge,
Tes désirs sont mes envies
Mes espoirs, tes mélodies,
Les blessures de ton âme
Me transpercent comme une lame,
Si t’es loin, tu es ici,
Mes pensées en font ton lit,
Dans ton âme j’me sens fleurir,