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A Sully Prudhomme revient le premier Prix Nobel de Littérature (1901).
Ses poèmes sont le mot attaché au sens sans perte de chaleur, et l'élégance de la forme est une pleine lune : ils parlent d'océans, de prodiges, d'amis inconnus, de conseils, de damnation, d'évolution, d'habitude, de confessions, de pensée, de volupté, de vent...
L'image de couverture est notre reprise des œuvres Tragic mood de Marianne Werefkin et Kumoi Cherry Trees de Hiroshi Yoshida: un artiste russe et un artiste japonais contemporains de la guerre entre leurs nations (1904).
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Tout ou rienSully Prudhomme© 2023 Mincione EdizioniCollana Poesia
diretta da Sheila ConcariIllustrazione tratta da opere di Hiroshi Yoshida e Marianne Werefkin
ISBN 978-2-931144-41-1
www.mincionedizioni.com
A Sully Prudhomme va il primo premio Nobel per la letteratura (1901)
Le sue poesie sono la parola attaccata al significato senza perdita di calore e l’eleganza della forma è una luna piena: si parla di oceani, prodigi, amici sconosciuti, consigli, dannazione, evoluzione, abitudine, confessioni, pensiero, voluttà, vento…
L’ immagine di copertina è una nostra rielaborazione delle opere Tragic mood di Marianne Werefkin e Kumoi Cherry Trees di Hiroshi Yoshida: un’artista russa e un artista giapponese contemporanei alla guerra tra le loro nazioni (1904).
A Sully Prudhomme revient le premier Prix Nobel de Littérature (1901).
Ses poèmes sont le mot attaché au sens sans perte de chaleur, et l'élégance de la forme est une pleine lune : ils parlent d'océans, de prodiges, d'amis inconnus, de conseils, de damnation, d'évolution, d'habitude, de confessions, de pensée, de volupté, de vent...
L'image de couverture est notre reprise des œuvres Tragic mood de Marianne Werefkin et Kumoi Cherry Trees de Hiroshi Yoshida: un artiste russe et un artiste japonais contemporains de la guerre entre leurs nations (1904).
Sully Prudhomme, pseudonimo di René François Armand Prudhomme (Parigi, 16 marzo 1839 – Châtenay-Malabry, 6 settembre 1907) è stato un poeta francese, il primo a ricevere il Premio Nobel per la letteratura nel 1901.
Figlio di un negoziante, avrebbe voluto diventare ingegnere, ma una malattia all'occhio gli impedì di continuare gli studi presso il Politecnico. Studiò letteratura e, dopo un breve periodo di lavoro presso un’ industria manifatturiera si dedicò, senza convinzione, agli studi di giurisprudenza.
Fu membro della «Conference La Bruyère», dove venne incoraggiato a dedicarsi alla poesia.
Sully Prudhomme, pseudonyme de René François Armand Prudhomme (Paris, 16 mars 1839 - Châtenay-Malabry, 6 septembre 1907), est le premier poète français à recevoir le prix Nobel de littérature en 1901.
Fils d’un commerçant, il aurait voulu devenir ingénieur, mais une maladie oculaire l’a empêché de poursuivre ses études à l’École polytechnique. Il étudie la littérature et, après une brève période de travail dans l’industrie manufacturière, se consacre, sans conviction, à des études de droit.
Sully Prudhomme fut membre de la « Conférence La Bruyère », où il fut encouragé à se consacrer à la poésie.
À Auguste Brachet
Abdication
À Kant
À ma sœur
À Théophile Gautier
Au désir
Au prodigue
Aux amis inconnus
Aux conscrits
À vingt ans
Bonne mort
Ce qui dure
Chagrin d'automne
Chez l'antiquaire
Conseil
Couples maudits
Cri perdu
Dans l'abîme
Dernières vacances
En avant
Envoi
Éther
Évolution
Fatalité
Fin du rêve
Fort en thème
Hermaphrodite
Homo sum
Hora prima
Inquiétude
Joies sans causes
L'alphabet
La confession
La folle
La grande Ourse
La joie
La lutte
La note
La patrie
La pensée
La prière
La roue
La volupté
L'art sauveur
La vie de loin
L'axe du monde
Le doute
L'épousée
L'habitude
Le fer
Le lit de Procuste
Le monde à nu
L'épée
Le rendez-vous
Les ailes
Les blessures
Les Danaïdes
Les deux vertiges
Les Dieux
Les téméraires
Les yeux
Le vent
L'indifférence
L'inspiration
Où vont-ils
Peur d'avare
Piété hardie
Profanation
Réalisme
Repos
Rouge ou Noire
Scrupule
Sépulture
Sieste
Sur l'eau
Tombeau
Tout ou Rien
Trahison
Un bonhomme
Une damnée
Un songe
Un songe (II)
Ami, la passion du Verbe et de ses lois
Nous obsède tous deux. Toi, d'une oreille austère,
Tu scrutes savamment le son dépositaire
Du génie et du cœur des hommes d'autrefois ;
Tu sais sur quel passage appuie ou court la voix,
Sous quelle fixe règle un mot vibre et s'altère.
Moi qui, sans le sonder, jouis de ce mystère,
Je nombre le langage en comptant sur mes doigts ;
J'observe à mon insu les lois que tu démontres ;
Je devine les mots, leurs divines rencontres,
Le secret de leur vie et l'art de les choisir.
Echangeons nos travaux pour adoucir nos veilles :
Dis-moi la discipline et les mœurs des abeilles,
Et je recueillerai leur miel pour ton plaisir.
Je voudrais être, sur la terre,
L'unique héritier des grands rois
Dont la force et l'éclat font taire
Tous les revendiqueurs des droits,
De ces rois d'Asie et d'Afrique,
Monarques des derniers pays
Où les maîtres sont, sans réplique,
Sans réserve, encore obéis.
Je verrais, à mon tour idole,
Les trois quarts du monde vivant
Se prosterner sous ma parole
Comme un champ de blés sous le vent.
Les tribus des races voisines