Turbulences - Adonis Brunet - E-Book

Turbulences E-Book

Adonis Brunet

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Beschreibung


 "Turbulences", vingtième recueil. L’écriture omniprésente depuis de nombreuses années. Entre poésie et théâtre, un chemin semé d’embûches mais tellement riche et formateur. Se laisser guider par les étoiles, rester dans la lune. Aimer la vie à chaque instant jour et nuit. Je vous souhaite un agréable voyage au cœur de "Turbulences…"

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Seitenzahl: 40

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Couverture

Adonis Brunet

Turbulences

- Heure d’été

le moulin à vent brasse mes caresses-

- Dernier jour de mars

coup de vent violent pour les amants-

- Jour des Rameaux

temps idéal pour l’eau bénite-

- Premières lueurs du jour

le chant du coucou irradie la campagne-

- Premiers jours de printemps

un vol d’hirondelles emporte l’hiver-

- Derniers jours d’avril

elle croque la première fraise du jardin-

- Début mai

le chant de la grenouille réveille le printemps-

- Je suis sur le fil

tel un funambule

le temps défile

dans ma bulle-

- 8 mai

sue la plage débarquement des souvenirs-

- J’aime ce lien qui se tisse

infime voire invisible

jour après jour

exquise esquisse

ta plume vagabonde et sensible

pour parler d’amour-

- Sous la pluie

à la terrasse du café

il fait presque nuit

leur premier baiser-

- Ta peau aime

mon poème

ils sèment

ils s’aiment-

- Souriante toujours debout

éraflures sur son cœur

pourtant elle avance

heureuse aimante

nul obstacle

irrésistible rêveuse

elle est libre-

- Vacarme

un avion de chasse explose les nuages-

- Dérive le temps

elle attend

elle l’attend

par tous les temps

ciel d’orage

dans sa cage

même sous la pluie

elle ne veut que lui-

- Impasse

le parfum de la glycine m’emporte ailleurs-

-Dernier jour de mai

à l’ombre des roses elle lui donne un baiser-

- J’écris dans le silence

de tes danses

ton corps en transe

à quoi tu penses-

- Oser un baiser

un baiser osé

sur ta poitrine

douceur mandarine-

- Gastronomie

la mante religieuse dévore son mâle-

- Symphonie

ton corps est une partition merveilleuse-

-Souvenirs

Sainte-Mère-Eglise ouvre ses portes-

- Tous ces mots pour toi comme dans une bouteille à la mer

l’écho de ta voix si fort comme hier-

- Je partage avec toi tant de choses

de ces maux endormis comme la nuit

les roses sans faire de bruit-

- Au cœur de l’orage ressac de mes mots sur ta peau

une caresse pas très sage au creux de ton dos-

- C’était en octobre dernier

dans cet écrin de verdure

un sourire à désarmer

et qui perdure

la douceur de ta voix

ton regard intense

me laisse sans voix

quand j’y pense-

- Obscurité

la lumière du phare guide son sourire-

- Solstice d’été

l’accordéon emporte les dernières notes du printemps-

- Mes yeux déchiffrent la partition comme mes mains sur ton corps-

- Fête de la musique

quelques accords sur ta peau blanche-

- Derniers jours de juin

j’ose un premier baiser sur ta joue-

- Frémissement

le forgeron plonge son objet dans l’eau froide-

- Frémissement

sous les draps elle caresse son ombre-

- Affronter tes peurs

au fil des heures

trouver les réponses à tes questions

pour enfin oser dire non-

- Orage

douceur d’un baiser pour apaiser son âme-

- Itinéraire bis

ses mains vagabondent sous sa robe à fleurs-

- Espace de nos solitudes

le ressac incessant de tes mots d’amour dans la tête-

- Tatouage

la douceur de tes caresses omniprésente sur ma peau-

- Gourmandise

en offrande ses plus beaux atours-

- Rumeur

l’ombre de la glycine protège tous les secrets-

- Confidences

un fil invisible relie leurs pensées-

- Derniers jours de juillet

pourtant mon cœur embrase la nuit comme avant-

- Je te croquembouche comme un mille-feuille

tel un éclair toi ma religieuse

j’en reste baba et reste sur le flan mais

suis tellement Saint Honoré de faire ce Paris-Brest avec toi-

- Fin juillet

l’ombre des nuages caresse ta peau dorée-

- Canicule

sous sa nuisette température excessive-

- Douceur d’été

le goutte à goutte sur la tente me réveille-

- Heure du thé

la bougie au jasmin embaume la cuisine-

- Heure du thé

sur le tatamis le maître ferme les yeux-

- Dans l’attente

dans la tente

elle me tente

avec son envie latente-

- Séquoia centenaire

mon cœur s’envole du château de Langeais-

- Nuit des chimères

mes doigts effleurent ton visage-

- Apesanteur

les nuages enveloppent ton sourire-

- Elle rêve d’elles

sous son tee-shirt la température monte très vite-

- Enfin la pluie

salvatrice

réparatrice

matrice de la vie-

- Dis leur

aux dealeurs

que c’est leur heure

ceci n’est pas un leurre

mais bien l’horreur

ici et maintenant

encore un heurt

coule le malheur

black blanc beur

sonne leur heure

sonne l’horreur

ici et maintenant-

- Est-ce l’idéal

est-ce le lit idéal

est-ce Leslie des halles

tout cela m’est bien égal

je me régale-

- Automne

l’ombre du chêne plus grande ce matin-

- La tarte Tatin

emblème de la Sologne

papilles en éveil-

- Couleurs d’automne

le coq faisan se pare de ses plus beaux atours-

- Octobre rose

ultime dose

pour enfin

éradiquer ce poison

qui coule dans ton sein

un baiser sur ta cicatrice

une caresse protectrice

alors oui j’ose-

- Sur le quai de gare

dans le brouillard

je m’égare

hagard

au hasard

je cherche ton regard

trop tard

tu pars-

- On se retrouve demain

comme d’habitude

dans notre bistrot

là où tout a commencé

effleurer ta main

mélanger nos solitudes

dans notre bistrot

là où l’on s’est aimé-

- Il voudrait