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Un troisième recueil plus personnel où se mélangent réalité et imaginaire. On navigue entre la tendresse, les larmes et un peu de légèreté.
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Seitenzahl: 23
Addiction
Amour ou amitié
Attendre
La Belle
C’est grave docteur
Chanter
Chuchoté
Confesse
Conscience
Croire
De grâce
Gravé
J’attends
Je veux
La carabosse
La scène
Le pied
Le verger
Loups
Ma ronde
Ma solitude
Message
Mon soldat inconnu
Pas facile
Peines
Plus de place
Sourires
Tournis
Un ange
Une page
J’ai vu les docs pris les médocs
Les neurones embouteillés
Pathologie sans antidote
Une addiction pour s’attacher
Ensevelie sous mes pensées
Dans un tiroir de ma mémoire
J’ai verrouillé caché la clé
Un pan de vie de mon histoire
Je parle d’elle seul dans le noir
Exaltation pour délirer
Le cœur plongé dans l’entonnoir
Passage étroit pour être aimé
Ce feu follet très volatile
Sage brûlure qui m’éblouis
Douce lumière qui pétille
Sur ce visage qui me fuit
Je respire son air vicié
Tiède chaleur qui me garnit
Mon béguin est en apnée
Emprisonné dans tous mes plis
Cette ombre noire que je poursuis
Je la piétine pour avancer
Dédoublement qui m’envahit
Jusqu’au fin fond de mes pensées
Je tends une main vers l’inconnu
Une poignée pour m’agripper
À cette passion défendue
Un attachement irraisonnée
Chaque jour qui passent je m’éparpille
Dans ce besoin incontrôlé
Une addiction au goût fragile
Fruit d’une passion déraisonnée
L’amour ou l’amitié
Dans quel ordre commencer
L’amour pour quelques jours
L’amitié pour toujours
S’aimer se détester
D’accord pour en parler
Un dialogue pour les sourds
Aveuglés chaque jour
Se cacher ou se voir
Dans le noir la journée
Encore une drôle d’histoire
L’amour est compliqué
Attendre chaque soir
Ces mots pas oubliés
Un langage de papier
Aux reflets enflammés
Saupoudrer ces cœurs
De miettes étoilées
Décrocher cette lune
Pour l’offrir en secret
Un jeu qui nous malmène
Quand les cœurs se déchaînent
Je cherche le remède
A ces nausées malsaines.
J’ai fermé la fenêtre
Dehors il fait nuit noir
Éteint cette cigarette
Qui enfume mes espoirs
Une chaleur qui m’écrase
Une douleur qui me plie
J’attends juste une phrase
Un mot ou même un pli
Ce glaçon qui scintille
Dans ce verre fumé
Un reflet qui s’abîme
Dans cet alcool nacré
Sur ma joue ruisselle
Une eau chargée de sel
Assis sur mon crapaud
J’attends une étincelle
Je suis comme ce vieux timbre
Collé à ton enveloppe
Je voyage comme un dingue
Le jour la nuit qu’importe
Je vis dans la pénombre
Je marche sans ton ombre
Je cherche ta lumière
Pour une vie moins sombre
Des heures qui s’effacent
Et des jours qui s’entassent
Tout ce temps égaré
Perdu dans le passé