Une poussière d'étoile dans la rosée de l'aube - Michel Brignot - E-Book

Une poussière d'étoile dans la rosée de l'aube E-Book

Michel Brignot

0,0
5,99 €

-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.

Mehr erfahren.
Beschreibung

L'Emotion m'a envahi... Fruit de la réalité ou produit de mon imagination, Elle a guidé ma main dans l'écriture de ces poèmes. Toujours là à travers ces lignes, Elle leur donna une coloration et un parfum si particulier. Elle fut ma compagne pendant toute la durée de la conception de cet ouvrage. Et même une fois posé le point final, je ne pus m'en défaire. Comme Elle s'attacha à moi, je me liai à Elle pour mon plus grand bonheur.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
MOBI

Seitenzahl: 68

Veröffentlichungsjahr: 2022

Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



L’auteur

Michel BRIGNOT est né à Dijon en 1957. Il vit à Dole, dans le Jura, depuis 1985. Il est publié depuis 2008. Il touche à divers genres littéraires, affectionnant plus particulièrement ceux de la nouvelle et de la poésie.

Lauréat du Prix Jean-Marie Garet pour l’une de ses nouvelles en 2014

Prix Louis Pergaud 2020 pour son recueil de nouvelles L’Erreur de trop

Membre de l’Association Comtoise des Auteurs Indépendants

Membre de la Société des Poètes Français.

Pour en savoir plus sur l’auteur : www.michelbrignot.com

« Aimer jusqu’à la déchirure

Aimer même trop, même mal

Tenter, sans force et sans armure

D’atteindre l’inaccessible étoile... »

Jacques BREL

« À l’aube revenant

Les amants se relèvent

Descendent de leurs rêves

Encore ruisselant. »

Francis CABREL

Table des matières

L’auteur

Préambule

Une étoile...

Regard masqué

D’adorables berges

Promenade à Montmartre

La chevelure des cieux

Femme berbère

Un regard

Jolies collines

Ton ventre

L’amie de verre

Pasteur et les sceptiques

Quart d’heure de folie

Boule d’amour

Les 80 Nippons

Anneau de fils

Sourire et cul nu

Indomptable Lisa

Sa fossette

Avec ou sans papiers

Boule d’amour dans son duvet

Mèches

Douces rondeurs

La haine

La grosse et le boiteux

Le feu et l’eau

Ton calice

De Caulaincourt au Sacré-Coeur

Une passante

Lueurs nocturnes

La dame de mes nuits

Mes tours jumelles - Eleven Nine

Nuit d’ivresse

Végétale

Ta peau

Le Chat Perché noyé

Naevus fripon

Ta liberté

La nuit de tes cheveux

La grande clémence de Clément

La câline

Robe et blouse

Chatte

Le regard de Delon

Le rose de tes joues

Joli minois sous un béret

All Blacks et All Whites

Les deux amants

Coincée du bas

Un cheveu

Illusion d’optique

Marcel et Léon

Lumbago salutaire

La ligne

Après l’amour

Ma tartine du matin

Ton cul

Petite fille

Le trail urban du Chat Perché

La belle et le serpent

Magicienne

Remerciements

Du même auteur

Préambule

Une poussière d’étoile dans la rosée de l’aube

L’Émotion m’a envahi... Fruit de la réalité ou produit de mon imagination, Elle a guidé ma main dans l’écriture de ces poèmes. Toujours là à travers ces lignes, Elle leur donna une coloration et un parfum si particulier. Elle fut ma compagne pendant toute la durée de la conception de cet ouvrage. Et même une fois posé le point final, je ne pus m’en défaire.

Comme Elle s’attacha à moi, je me liai à Elle pour mon plus grand bonheur.

Puissiez-vous à votre tour éprouver une belle émotion à la lecture de mes vers.

Michel BRIGNOT

Une étoile...

Une étoile étourdie

En un claquement de bras

D’un peu d’elle se défit

Libérant un éclat

Sur la terre tomba

En quête d’un abri

Et longuement erra

De nombreux jours et nuits

Se cachant du soleil

Fouillant chaque recoin

Se privant de sommeil

Allant toujours plus loin

La petite pépite

Dénicha un regard

Mettant fin à sa fuite

S’y cacha sans retard

L’œil était d’un beau vert

Elle y fit une trace

Une traînée de poussière

Arrivée de l’espace

Elle en fit un sourire

Un soleil éclatant

Un îlot de plaisir

D’un charme saisissant

Et le petit éclat

Droit sorti du néant

Devint un bel appât

Un élégant aimant

Qui attirait à lui

Le regard de tous ceux

Qui aussitôt séduits

En tombaient amoureux.

Regard masqué (Merci Covid !)

Si le virus Covid nous avait ignorés

La course folle du monde eût été différente

S’il avait bien voulu ne pas nous déranger

Nous n’aurions pas connu si tôt l’enfer de Dante

Mais le féroce virus, dans toute sa fourberie

A voulu dans sa gloire qu’il en fût autrement

Il nous a concocté une belle pandémie

Prenant pour les humains l’allure d’un châtiment

Les mois et les années égrenaient leurs journées

Pour le temps, les saisons, la vie suivait son cours

Mais les pauvres terriens de force confinés

Espéraient tous qu’il y ait très vite de meilleurs jours

On ne savait plus voir un visage découvert

Depuis longtemps déjà c’était une denrée rare

Un souvenir lointain, on avait changé d’ère

L’image d’un sourire ou d’une face hilare

N’était plus que vestige dans l’esprit de chacun

Il n’y avait désormais plus de joues rubicondes

Plus de messieurs barbus, plus de mentons chagrins

Plus de dents avariées, plus de mines girondes

Les masques et les fichus hantaient le paysage

Pour cloîtrer le virus et le rendre moins vif

Pour éviter à tous de vivre ce naufrage

D’où nul ne sortirait sans douleur ni vertige

Et je la découvris, là debout devant moi

Le visage cerné d’un large bouclier

D’où il ne dépassait qu’un regard plein d’émoi

Des yeux qui me fixaient pour mieux me détailler

Et je ne voyais qu’eux, et eux me le rendaient

Encore plus séduisants dans ce demi visage

Sans bouche ni menton, sans le moindre autre trait

Ses yeux seuls survivants d’une face prise en cage

Sans Covid et ses frasques, je n’aurais jamais pu

Vivre une telle émotion et comprendre à quel point

Son regard était beau, je n’aurais jamais su

Qu’il fût un jour possible qu’un sentiment humain

Pût aussi bien se lire dans le ciel d’un regard

Sans l’aide d’un sourire ou de quelques propos

Je saisis ce jour-là, dans la lumière du soir

Que sans la pandémie, je serais mort idiot.

D’adorables berges

Ils se tenaient la main, se caressaient les doigts

Admirable mariage qui respirait la joie

Elle avait des doigts longs, joliment cylindriques

Il les avait très larges, brutalement cubiques

On n’eût jamais pensé qu’une telle chose se fît

Qu’il fût ainsi possible que des formes comme celles-ci

Arrivent à se rejoindre et même se mêler

Tellement on les voyait si peu se ressembler

Mais c’est faire peu de cas des mystères de l’amour

De ce grand alchimiste qui se mit un beau jour

À inventer la vie, créer les océans

Avec un brin de ciel et quelques firmaments

De ce génial maçon qui bâtit l’univers

Avec son dôme d’étoiles et ses murs grands ouverts

Donnant sur le royaume de l’immense néant

Où l’espace et le temps se mêlent impunément

Si de telles merveilles sont cadeaux de la vie

Que le monde de ces dons ainsi nous gratifie

Il n’y a rien d’indécent ni même de surprenant

De voir ainsi mêlés des doigts si différents

Deux paires de mains amies finissant par s’aimer

L’amour donne à leurs doigts cette vitalité

Qui les fait follement se chercher et se perdre

En une belle communion, adopter son contraire

Au contact de l’autre s’enflammer et comprendre

Que l’amour rend possible d’encore toujours apprendre

Qu’il est d’autres rivages et d’adorables berges

Elle avait des doigts longs, il les avait très larges.

Promenade à Montmartre

D’un pas franc et hardi, il arpente la ville

Sans jamais ressentir la moindre défaillance

Peu importe la pente, jamais aucune souffrance

Dans le froid de l’hiver qui les lèvres mordille

Dans le four des étés de plus en plus torrides

Qui brûle jusqu’aux feuilles des arbres citadins

On le croise volontiers, un carnet à la main

Il écoute et observe, une face sans rides

On le dirait absent, les paupières mi-closes

Dans un visage si long qu’on dirait une lame

Il sait lire en chacun les caprices de l’âme

Et nous les raconter au sein de mille choses

Tout en déambulant, il sent l’éther du monde

Le hume et s’en imprègne, animal aux aguets

Tous ses sens aiguisés par l’air de la cité

Bouillonnant créateur d’une intrigue vagabonde

Car cet homme, ce marcheur, est aussi écrivain

C’est de sa promenade qu’il tirera la matière

Pour créer quelques pages, de quoi nous satisfaire

Il a déjà en tête quelques jolis refrains

D’une belle chanson aux accents parisiens

Une histoire de la butte, de ses longs escaliers

De ses curieux dédales où se perdre est aisé