Vacances Avec Mon Boss - Melissa Castello - E-Book

Vacances Avec Mon Boss E-Book

Melissa Castello

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Beschreibung

Caroline est l'assistante personnelle de Jason Walsh, l'un des meilleurs avocats de la City de Londres. Ils se connaissent depuis huit ans et leur compréhension et leur confiance mutuelles sont à la base de leur fantastique relation de travail... Du moins jusqu'à l'arrivée de Noël. Cette année, Jason décide de passer les vacances, organisées par Caroline, dans un luxueux complexe hôtelier à Cervinia avec sa dernière conquête, Miss Chihuahua, mais (à cause de l'influence de Caroline) son histoire d'amour se complique et Jason décide de confier ce séjour à sa secrétaire. Malheureusement, Mlle Chihuahua n'a pas l'intention de manquer ce voyage et force Jason à s'y rendre sans imaginer qu'ils ne seront pas seuls au centre de vacances !

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Vacances avec mon Boss

Melissa Castello

©2024 Victory Storm

Email: [email protected]

Site web : www.victorystorm.com

Editeur : Tektime

Traducteur : Alessandra Paganin

Couverture : Projet de Victory Storm |stock: VistaCreate

Tous droits réservés. Toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, serait illicite et constituerait une contrefaçon. La loi n’autorise que les copies ou reproductions réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à l’utilisation collective, d’une part, et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration.

Ce livre est une œuvre de fiction. Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

Résumé :

Caroline est l’assistante personnelle de Jason Walsh, l’un des avocats les plus brillants de la ville de Londres. Ils se connaissent depuis huit ans et l’entente et la confiance mutuelle sont à la base de leur fantastique relation de travail... Ou du moins jusqu’à l’arrivée de Noël. Cette année, Jason décide de passer les vacances, organisées par Caroline, dans un complexe de luxe à Cervinia avec sa dernière conquête, Miss Chihuahua, mais (suite à l’intervention de Caroline) sa relation amoureuse se complique et Jason décide d’offrir ce séjour à sa secrétaire. Dommage que Miss Chihuahua n’ait aucune intention de manquer ce voyage, elle obligera Jason à partir également sans imaginer qu’ils ne seront pas seuls au resort !

Table des Matières

Vacances avec mon Boss

1

2

3

4

5

6

7

8

9

Épilogue

1

— S’il vous plaît, Caroline, parlez moins fort. J’ai un terrible mal de tête, se plaignit douloureusement Jason, posant sa tête sur le bureau submergé de dossiers et de documents.

— Je vous énumère simplement vos engagements pour la journée. Dans moins d’une demi-heure, vous devez rencontrer Sandra Foster dans la salle de conférence, tandis que dans quelques heures, vous êtes attendu au tribunal pour l’affaire Bradshow contre Haton. J’espère que vous avez étudié le plaidoyer final que vous avez préparé vendredi, puisque vous avez dit que vous vouliez clore l’affaire aujourd’hui.

— Mon Dieu, j’ai tellement mal à la tête que je ne me souviens même plus où j’ai mis le dossier Bradshow.

— Vous êtes dessus, lui répondit froidement son assistante décidée à ne pas se laisser emporter. Après cinq ans, elle était habituée aux soirées de folie et d’ivresse de son patron. C’était presque une habitude de le voir arriver au bureau tous les lundis avec une de ses migraines. Bien qu’il essayât toujours d’éviter les réunions et les rendez-vous au tribunal en début de semaine, il n’y parvenait pas à chaque fois.

— J’ai la tête qui va exploser…

— C’est la troisième fois que vous le dîtes... Si vous pensez faire de même au tribunal, je dois avertir Michael Bradshow qu’il est fichu.

— Caroline, vous êtes sans cœur. J’ai mal.

— Comme tous les lundis. Jason Ezechiele Walsh, vous avez trente-cinq ans et personne ne vous a encore appris qu’il existe des cocktails sans alcool pour éviter l’ivresse ? le réprimanda Caroline, l’appelant par son nom, sachant à quel point cela l’agaçait.

— Je n’aime pas cette touche de sarcasme dans votre voix.

— Alors, virez-moi.

— Je l’aurais déjà fait si j’avais eu le temps de passer de longs et ennuyeux entretiens d’embauche pour trouver une nouvelle collaboratrice qui a vos compétences.

— Ou, en fait, c’est parce que vous savez déjà que vous ne trouverez jamais une autre fille intelligente comme moi, dit-elle pour le provoquer.

Enfin, Jason leva le visage de son bureau pour lui adresser ce regard aguicheur et séduisant avec lequel il avait souvent fait tomber amoureuse des dizaines de femmes.

— Vous avez raison, admit-il avec un large sourire. En réalité, Jason n’aurait jamais pu se débarrasser de Caroline. Elle était la seule à pouvoir le comprendre d’un seul regard et en qui il avait une confiance totale et aveugle. Après avoir quitté le cabinet d’avocats Bronson & Bronson, où il avait rencontré Caroline qui était sa secrétaire et celle d’un autre associé, il lui avait demandé de le suivre chez Sailman & Baker, l’un des cabinets d’avocats les plus célèbres de la ville, pour continuer à travailler ensemble.

Cinq ans s’étaient écoulés depuis et Jason et Caroline n’avaient jamais regretté ce choix. Ils vivaient désormais en symbiose et chacun connaissait tout de l’autre. Cependant, entre eux, il n’y avait jamais eu rien de plus personnel et intime que quelques escarmouches entre confidents et ils ne s’étaient jamais rencontrés au-delà des heures de bureau qui, de toute façon, allaient souvent jusqu’à couvrir plus de dix heures par jour.

— J’ai toujours raison, s’empressa de clarifier la femme qui adorait feindre des démonstrations de supériorité. Et maintenant, je vous conseille de prendre un bon café bien fort et de jeter un coup d’œil au dossier Foster avant la réunion.

— Vous me l’apportez, n’est-ce pas ? la supplia-t-il avec une moue adorable.

— Bien sûr que non, vous le savez.

— Je suis votre patron et…, essaya-t-il de dire sur un ton menaçant, sachant que cela ne servirait à rien.

— Dois-je à nouveau vous présenter mon contrat de travail que vous m’avez fait signer ? Dans mes fonctions, il n’est pas écrit que je dois vous apporter du café.

— Je sais, vous me l’avez déjà dit mille fois, mais je pensais que cette fois, vous alliez enfreindre la règle. Si ensuite, vous seriez assez aimable pour m’apporter aussi un verre d’eau avec une aspirine, je vous serais redevable à vie, la supplia-t-il doucement, sûr de la faire céder… comme toujours.

— OK pour l’aspirine, dit Caroline en sortant du bureau. Mais seulement parce que je veux que vous fassiez bonne figure devant Baker, puisque Sandra Foster est sa belle-sœur.

Rappelez-vous que l’un des fondateurs du cabinet d’avocats doit également participer à cette réunion, dit-elle en tirant immédiatement Jason de sa migraine.

En un instant, il ouvrit le dossier de la cliente qui avait l’intention de porter plainte contre son ancienne associée qui lui avait enlevé tous les clients de la société lorsqu’elle s’était installée, répandant des mensonges et des calomnies sur Mme Foster, qui avait toujours basé son succès sur sa propre intégrité morale.

Il aperçut à peine son assistante qui lui posait sur son bureau un verre d’eau avec de l’aspirine... et du café.

— Merci, Caroline.

— Cela fait cent soixante-quatre.

— Cent soixante-quatre quoi ?

— Faveurs que vous me devez, lui rappela-t-elle, lui rappelant ses supplications.

— Je tremble à la pensée de savoir quand vous voudrez encaisser... Je suis maintenant entre vos mains d’usurier » dit Jason amusé par la façon dont elle a toujours réussi à tout contrôler.

Caroline repartit avec un sourire diabolique avant de sortir de la pièce.

***

La réunion fut plus longue que d’habitude, mais Caroline avait déjà préparé toute la documentation pour l’affaire au tribunal et fit une double copie du discours final que Jason avait fait devant le juge, afin d’en mettre une copie dans la poche de son manteau et de l’avoir à portée de main pendant que le chauffeur l’emmènerait au palais de justice.

De plus, elle tria tout le courrier qui était arrivé et transféra finalement tous les e-mails privés, toujours nombreux, qu’il recevait sur son adresse de bureau, dans un dossier externe, sachant à quel point ce mélange irritait son patron.

De plus, cela faisait maintenant trois ans qu’elle avait également compris ce qu’elle pouvait éliminer et ce qu’elle devait conserver. Jason acceptait avec soulagement cette intrusion dans sa vie privée, car il détestait les e-mails de cœurs brisés ou de vieux retours de flammes, tandis que Caroline abordait cette tâche avec un mélange de curiosité et de frustration, car ils lui rappelaient constamment ce qu’elle n’avait jamais pu avoir.

Cependant, ce matin-là, dans le courrier, elle trouva aussi deux réservations pour la période de Noël dans l’une des stations les plus pittoresques d’Italie, dans l’une des stations de ski les plus prestigieuses, Cervinia.

Caroline dut se mordre la langue pour ne pas sangloter douloureusement à la pensée de ce qu’elle avait fantasmé lorsque Jason lui avait demandé de lui trouver les cinq plus beaux endroits d’Europe, où passer les vacances de Noël.

Elle avait passé toute la semaine précédente à naviguer entre Trivago, Lastminute et Edreams, à la recherche des endroits les plus romantiques, fascinants et réputés pendant la période des fêtes.

Il avait finalement opté pour Paris, Florence, Nuremberg, Prague et Cervinia.

Au cours de ses recherches, elle avait rêvé de se promener sur les Champs-Élysées et de siroter du vin chaud vendu dans les marchés de Noël de Paris, au lieu de toujours se retrouver à Trafalgar Square sous le sapin et les feux d’artifice.

Elle s’était imaginée sur la Piazza Santa Croce de Florence entre les marchés, les musées et les événements, comme la Cavalcade des Rois Mages, jusqu’à arriver au Ponte Vecchio pendant le Festival des Lumières sous un ciel étoilé et coloré par les images projetées qui sautaient d’un bâtiment à l’autre.

Elle avait rêvé de se retrouver immergée dans l’un des marchés de Noël les plus célèbres et les plus anciens d’Europe, à Nuremberg, pour savourer les festivités dans un cadre détendu, mais en même temps excitant et joyeux.

Elle s’était illusionnée un instant de se trouver immergée dans une atmosphère antique, gothique et encore attachée aux traditions comme celle de Prague avec ses rues illuminées et parfumées de châtaignes grillées, de chocolat chaud, de pâtisseries typiques et de fruits secs grillés, mangeant l’un des célèbres Trdelnik encore chauds en écoutant un chœur gospel.

Et enfin, elle avait opté pour des vacances plus simples et moins chaotiques à Cervinia, dans un complexe relaxant, luxueux, entouré par la nature et à proximité de l’une des pistes de ski les plus belles et les plus panoramiques d’Italie, où un flambeau spécial était organisé pour célébrer la fin de l’année.

Toujours perdue dans ces doux fantasmes, Caroline imprima les réservations avec un demi-sourire en raison du fait qu’elle avait presque parié que Jason opterait pour cet endroit, car il détestait la foule pendant les vacances et, même s’il aimait Paris, il ne risquait jamais d’y aller avec une femme de peur de faire passer un message mal interprété, en raison de l’atmosphère romantique de ce qui était reconnu comme la « ville de l’amour ».

Elle venait de terminer son travail, quand elle entendit qu’on l’appelait.

— Caroline, j’ai besoin de vous, avertit Jason, tendu et furieux, en passant devant elle pour se faufiler dans le bureau avant que quelqu’un puisse le voir.

Inquiète, Caroline le suivit instantanément et dès qu’elle ferma la porte et regarda son patron, elle éclata de rire.

— Votre machine à café a explosé ? dit-elle en se moquant de lui quand elle remarqua la chemise blanche de Jason complètement trempée et sale.

— Cet idiot de gamin...

— Qui ?