Vie et poésie E-Book

Patrick Sabau

• Herausgeber: 5 sens éditions
• Kategorie: Poesie und Drama
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2020

Seitenzahl: 59

Beschreibung

Je sais la pluie,
Je connais sa voie.
Glissant du ciel,
Pour cacher le soleil.
Perlant jusqu’au sol,
Emportant au loin,
La joie et les rires,
En un fleuve sans fin.
On peut la retenir,
Jamais l’empêcher,
Venant des souvenirs,
Dans notre vie ancrée.
On peut la sécher,
Souvent trop tard.
Elle vient du cœur,
Pour tout nettoyer.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Patrick Sabau - Né à Pau, en France, en 1989, philosophe dans l’âme ; poète, conteur, mais avant tout rêveur. Cherchant à transmettre, par-delà les frontières dressées par les Hommes et les âges, un peu d’amour, de sagesse et une vision positive de la vie, il s’est mis à écrire des textes autant pensés que ressentis, afin de partager la poésie, qu’il perçoit dans la nature de la vie.

Leseprobe

Patrick SABAU

Vie et Poésie

Recueil de poèmes et pensées philosophiques

Un petit mot pour tous ceux qui ont compté pour moi.

Merci à tous ceux qui m’ont aimé, aidé ou supporté,

Durant cette vie emplie de joie, de rêves et d’épreuves.

J’ai vu la nuit tomber, jour après jour,

Je me suis senti perdu de nombreuses fois.

Égaré au milieu de sentiments encore jamais éprouvés,

Des sentiments qui blessent, à chaque rêve qu’ils portent.

J’ai vu en vous plus d’étoiles qu’il n’y en a à observer dans le ciel.

Chaque nouveau jour, un lever de soleil réchauffant le cœur m’a porté vers le bonheur.

Si chacun d’entre vous est une bougie qui illumine mon chemin et réchauffe mes nuits, Ensemble, vous êtes mes lanternes et votre lumière pour moi, luit.

En ce jour je ne vous souhaite rien, je n’en ai point besoin,

Je n’attends jamais pour le faire, et vous savez que le cœur y est.

Nous marchons tous sur le chemin de la vie et je serai toujours là pour être votre soutien, guide ou ami.

Vous le savez, être concis ne m’est jamais permis,

De sentiments je parle beaucoup et plus encore quand j’écris.

Alors, à vous qui êtes là, à lire cet écrit.

Moi qui suis un rêveur, poète et conteur,

Par ces mots, pour tout, je vous remercie, du plus profond de mon cœur.

Ce soir, le ciel entier, d’éclairs est zébré,

Se faisant entendre, pendant que dort Rê,

Mais tous ses éclats, même les plus brillants,

N’illuminent ma vie, comme ton sourire, rayonnant.

Et tous ses grondements, même les plus puissants,

N’atteignent autant mon cœur, que ton plus petit chant.

J’espère que tu vas bien,

Moi oui, ne t’en fais point,

Mais de moi tu es loin,

Tu me manques, ce n’est pas rien.

Nous construisons notre vie comme un puzzle, nous avons besoin de quelqu’un de confiance pour nous aider à apprendre comment bâtir notre cadre, notre identité. Mais une fois cela fait, il nous faut construire notre personnalité, chaque pièce est une parcelle de notre âme, un fragment de ce qui fait de nous ce que nous sommes. Et même si ceux qui nous aiment nous guident et nous conseillent, c’est à nous que revient la tâche ardue de devenir ce que nous voulons être, pour qu’enfin, le puzzle terminé, il nous soit possible de le regarder, en nous disant que le résultat est là et qu’il est exactement ce qu’il doit être.

Lorsque vous posez la dernière pièce, le cœur de cette œuvre magnifique, vous vous sentez enfin libre, entier, vous comprenez que tout ce travail en valait la peine. Et si vous trouvez que ce puzzle n’est pas bien, qu’il ne mérite pas d’être aimé, c’est que vous n’arrivez pas à le voir dans son ensemble. Si l’on regarde chaque pièce d’un puzzle, il est impossible d’en voir la beauté alors que si vous l’observez, fini, vous vous apercevez, qu’il est unique, beau, et qu’en aucun cas, il ne devrait être autrement.

Hui, je suis à la montagne,

Les racines touchant le ciel,

Les nuages, caressant le sol.

Du plus haut de ces monts,

Je m’élève au-delà du monde,

Mais même debout sur son toit,

Je ne me sens plus grand,

Qu’en étant à côté de toi.

Tout, vu d’ici, semble plus petit,

Les arbres, les feuilles et les soucis.

Tout ? Non, car il y a la vie,

Et elle est plus grande, plus belle,

C’est sûr, car elle s’épanouit.

Des pics enneigés, au lac et sa forêt,

De la chaleur d’été, aux vents glacés.

Du puissant chant des feuilles,

Au délicat murmure de l’herbe.

Rien n’est plus beau que ce paysage,

Sauf, je dois l’avouer, ton image.

Et si en haut, je suis en paix,

Des crêtes, le monde, observer,

Me sentant libre d’écrire ou de penser,

Parler tout seul, ou divaguer,

Il ne manque céans, que ta présence,

Pour tout enfin, rendre parfait.

Les larmes sont l’expression de nos sentiments les plus sincères, les plus profonds. N’ayez jamais honte d’elles, n’ayez jamais peur de ce qu’elles représentent.

Et si quelqu’un voit vos larmes et vous aime toujours, alors gardez cette personne près de vous, elle peut être celle qui vous les séchera.

Si seulement je voyais son sourire,

Je ne serais en train de souffrir.

Et si ma tête la veut près de moi,

C’est le cœur que j’ai en émoi.

Si je pouvais lui tenir la main,

Je n’aurais plus peur de demain.

Pouvoir la serrer dans mes bras,

Est un luxe que je n’ai pas.

Ses traits, de l’amour sont mon appât,

Avec ses yeux, mon âme, elle sabra.

Et si dans mes rêves je la vois,

Dans ma vie, même plus, je n’ai sa voix.

Vous, qui m’aviez abandonné,

Ô sentiments tant refoulés.

Au fond de mon cœur que j’ai marbré,

Jamais rien vous ne m’avez donné.

En ce jour vous vous envolez,

Celui-là même, vous me faites sombrer.

Jamais plus je ne serai le même,

Car je sais que mon cœur, nul ne l’aime.

Je lui avais construit un beffroi,

Pour que jamais la peine ne l’engloutisse.

Maintenant détruit, sans lui je glisse,

Dans cette forteresse, je me noie.

Enfin une dame m’a tapé dans l’œil,

J’aurais aimé chanter pour elle.

Ou bien lui dédier un recueil,

Juste pour lui dire qu’elle est celle.

Mes sentiments mêlés comme les voix d’un chœur,

Jamais je n’aurais cru que cela faisait si mal au cœur.

Si tu vis en écoutant ton cœur, alors le destin écoutera tes vœux et guidera tes choix.

Mes yeux observent ton cœur,

Et dans le mien voient ton image.

C’est de l’amour qui coule dans mes veines,

Tes pupilles sont mon port, tes lèvres, ma merveille.

Tu m’es plus précieuse que toutes les pierres,

Si le silence est d’or, ta voix est de diamant.

Je ne suis riche que de mes mots,

Mais seuls les tiens me mettent en joie.

Mon regard traîne, jamais mes pas,

Sur ce chemin, où nous serons trois.

Tout acte impacte le futur. Et le jugement est un acte. Aussi, le jugement n’est-il que pensée. Pourtant, tout acte mérite réflexion. Voici le propre de la confusion et de l’erreur humaine.

Quand vient l’heure, où tout s’en va,

Hors du temps, de ma maison,

Le son des cloches, ou de ta voix,

J’attends patient, fixant l’horizon.

Je reste là, rêvant, veillant,

À ce qui fut, et reviendra.

Car dans mes songes, je te revois,

Bien au chaud, entre mes draps.

Là sans tes yeux, tout devient pâle,

Même les plus hauts sommets, du Népal.

Je m’élève, auprès de toi, je me révèle,

Tu es mon cap, tu es mon Tel.

Sur notre avenir, moi je suppute,

Je fais des plans, sur la comète.

Vivre avec toi, tel est mon but,

Au passé, le chagrin me guette.

La sagesse est ce qu’il y a de plus simple au monde. Pourtant, on ne peut la définir, pas plus que l’on ne peut la comprendre.