Visions et Puissances I - Orell Kingzy - E-Book

Visions et Puissances I E-Book

Orell Kingzy

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Beschreibung

Après le récit témoignage "Les Enfants du Ça", Orell Kingzy signe son second ouvrage, "Visions et Puissances I". Dans une errance de vie libertaire, dans l'intensité des phénomènes, Orell Kingzy cristallise de 16 à 25 ans ses invocations, perceptions dans un carnet de route. Il livre ici quelques uns de ses écrits à travers son regard personnel, animiste, passionné et poétique. Visions éphémères et éternelles.

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Seitenzahl: 28

Veröffentlichungsjahr: 2023

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À vous, mortels, que je croise dans ce court voyage bientôt fini.

À vous, Puissances, qui donnez et traversez toutes choses.

À vous, matières, qui formez la chair et le fruit.

À vous, amis, mères, et compagnons d’une route, qui donnez des larmes et des beautés au chaos.

À toi, Vie, qui m’a donné la liberté, le mystère, et l’ivresse.

À vous, Mort et amour, qui m’ont donné la passion.

Orell Kingzy

——————————————

Nous sommes des animaux désorientés

Par les lumières de la Ville

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Trouve ton Souffle

Petit soldat de ta Grande Bataille

Trouve-le et déshérite les symboles creux

Laisse s’absorber ta peau vernaculaire

Aux écailles complexes et indicibles

Et oublie

Asphyxie lente et pernicieuse

Estomac inextricablement gorgé

——————————————

Bébé, accroche-toi à moi

Regarde au-dessus de mon épaule

Il n’y a aucune loi où nous allons

Suis cette cadence folle

Ton cœur en vrac sur une corde vrillée

Putain ! qui déchire ton âme !

Oh putain tu mourras pour cette corde !

Et on chialera sans rien se dire

——————————————

Je veux sentir la colline

Et sa femme enfermée

Je veux voir la colonne bouger

Les éléments se délier

Tout est silence et puissance

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Petits riches dans les clubs, embrouillaminis et trains

crissant

Les jeunes se parlent comme des vieux

Ils n’ont plus peur de la mort

Ils n’ont plus tellement crainte des passions non plus ;

ils ont délaissé la tragédie

Ils l’ont soupirée et repris leur verre de déplaisir

Et les trains passent toujours en se croisant

——————————————

Voyez-vous la braise sur les collines glacées ?

Croustillante persécutée et pitoyable

Juvénile et désolidarisée

Arborée sans lumière

Derrière un spectacle de vétilles incessant

Qui répète la même phrase en étouffant son ton

Qui décharne la glaise en clones de mirliton

Prétextons la puissance des Anciens drapeaux

Ou brûlons-les tous !

Pas de démarques ! D’ajustements

Pas de couronnes ou de paix sous un faux nom

De prières ou de révolution sous un faux don !

Des jeux universels

Déclamant sous une rivière de torpeurs discrétionnaire

Les visages hurlant de centaines de jeunes livides

Œufs fantomatiques pampiniformes

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Dans les rues de la Ville neuve

Les fantômes s’assoient sans espoir

Araignée du XXIème siècle

Dans une maison calme

Comme s’exilant dans un coin dépressif

Avez-vous vraiment souffert du changement ou

C’est une longue léthargie ?

Personnages éphémères, idoles jetables

Fabriqués-maison

Des dieux en carton, crachés au sol

Souriants - délaissés et violés-

Avec la froideur d’automate diurne

L’automne vient

Regardez comme le gland brulé hurle de gicler à

nouveau !

Je sais que vous voyez ma troupe paonner dans mon

dos

Soyez fiers !

Ils grandissent de nos saisons

——————————————

J’ai échappé à mes obligations

Le jour où j’ai compris qu’il n’y en avait pas

——————————————

Un homme marchant seul dans les déserts de sables

arides

Un homme marchant suant les gouttes pauvres des

espaces vides

Quand la chaleur l’enrobe dans un cercueil mobile, il

continue de marcher

Et ses pas s’épuisent et d’autres retentissent

- Que fais-tu ? Ô toi, marcheur pantelant prêt à

mourir ?

- Je cherche le chemin menant au Mont de la Fortune.

Deux hommes marchant seuls dans les déserts de sables

arides

Deux hommes marchant suant les gouttes pauvres des

espaces vides

A la lisière d’une forêt morte

Apocalypse naturel

Une bouffée sans oxygène

Une fougue allure les réaniment

- Que fais-tu ? Ô toi marcheur sans peine ni sueur !

- Je cherche le chemin menant au Mont de la Fortune.