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"Vita Poetica" s’impose tel un souffle délicat de parfum, diffusé subtilement au cœur du jardin de l’amour. Les poèmes, véritables « enfants chéris » de l’auteure, s’épanouissent dans une alcôve paisible, où s’entrelacent philosophie, contemplation et méditation. Chaque texte dévoile des émotions intenses, profondes, nourries des expériences intimes de
Douchka Esposito. Avec une élégance raffinée et une sensualité captivante, elle nous convie à une lecture envoûtante, ouvrant la voie à des horizons de réflexion jusque-là inexplorés. Laissez-vous porter par la beauté et la profondeur de cet univers poétique singulier.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Douchka Esposito, fille et disciple du poète Giani Esposito, affirme sa propre voix dans "Vita Poetica". Cette anthologie de vingt-sept années d’écriture nous entraîne dans un univers féminin riche, où se mêlent résonances mythologiques, historiques et littéraires.
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Seitenzahl: 107
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Douchka Esposito
Vita Poetica
1996-2024
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Douchka Esposito
ISBN : 979-10-422-4710-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À mon père Giani…
À mes enfants… Victoria, Giani, Andrea.
Virtutem forma decorat.
La beauté orne la vertu.
Leonardo Da Vinci
Chers lecteurs,
Dans Vita Poetica, Douchka Esposito nous convie à un voyage poétique où émotions et expériences humaines se transforment en art. Ses poèmes s’inscrivent dans une tradition littéraire et spirituelle, rappelant la délicatesse puissante de Lydie Dattas, l’intensité émotionnelle de Sylvia Plath et la capacité d’Emily Dickinson à rendre l’universel à travers l’intime.
L’autrice explore la vie, l’amour et la condition humaine, nous emmenant au-delà de nos perceptions habituelles. Chaque poème est une quête de sens, une célébration de la vie sous toutes ses formes. En partageant ses voyages intérieurs et ses méditations, elle nous guide vers un monde où tout devient possible. Oui, Vita Poetica n’est pas seulement un recueil de poèmes, c’est une expérience immersive.
Après avoir rencontré Douchka et échangé profondément avec elle, cette citation d’Adrienne Rich m’est venue à l’esprit : La poésie est le crayon d’un faisceau de lumière au cœur de l’obscurité. Son parcours incarne parfaitement cette vision.
Laissez-vous emporter par la magie de ses mots et découvrez le pouvoir transformateur de la poésie. Le monde de l’Ailleurs vous attend.
Meik Reinhardt
Nous sommes dans le monde de l’image et non de l’imaginaire aujourd’hui.
La poésie reste néanmoins ce bel intemporel, un temps pour elle aussi, car elle nous ouvre le champ des possibles, en permettant à chacun d’y trouver la beauté d’une musique, un chant intérieur, parfois même un secret.
Puissent ces poèmes retraçant mes voyages sensibles au fil de mon existence faire sens, en rejoignant l’abri intime de votre résonance.
L’essence derrière le « non traduit » prendra çà et là formes étrangères, des ailleurs littéraires, historiques, mythologiques ou simples pures fantaisies, « punch line » ou Sutra de ma vie ! pour utiliser un terme ancien ou d’aujourd’hui.
Aussi, je reste la première enchantée de ce voyage d’écrire mes petites inventions en langue des oiseaux, mes fantasmagories, mes humbles vérités. Lorsque j’eus terminé mon ouvrage, l’aventure continua de m’impressionner en faisant une découverte qui m’a réellement stupéfaite : l’écriture (et lecture de fait) dite Anacyclique, qui m’était jusqu’alors complètement inconnue. C’est grâce à une discussion éclairante avec l’auteur et poète Thierry Sforza que j’ai entendu parler pour la première fois de cette forme d’écriture si singulière. Sa passion et son approche ont éveillé en moi la curiosité et le désir d’explorer cette structure poétique particulière.
Elles m’ont toutes deux confirmé, providentiellement, la transcendance immanente citée dans la célèbre « Table d’Émeraude » qui dit que : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, pour faire les miracles d’une seule chose » ! En fait, après la première écriture spontanée, le fond fera d’emblée émaner la forme, et la forme étonnamment jaillira d’un point de vue différent, juste en renversant la lecture du poème, qui consiste à repartir du dernier vers jusqu’au premier, lui donnant ainsi une force complètement nouvelle, parfois même une autre impression du sentiment.
Les poésies de mon recueil n’ont pourtant pas été écrites dans cette intention didactique à l’origine, et c’est ce qui m’a le plus surpris ! Je voudrais vous préciser également que même si j’ai souhaité m’accorder à cet exercice littéraire, j’ai tenu néanmoins à rester fidèle au sens premier du texte, jouer avec les mots certes, mais jamais au détriment de leur véracité ! J’ai donc abandonné les textes auxquels cela n’apporterait rien, si ce n’est que le zèle de ce renversement !
Bien sûr, il me plaît aussi d’y voir un parallèle symbolique ! Je dis bien sûr, car les poètes, ou ceux qui prétendent avoir une affinité avec la poésie, sont souvent attirés par le monde des sentiments qui les mènent à celui des idées, à la métaphysique ou à la philosophie même ! Si les poètes ne sont pas des philosophes ou n’ont pas vocation d’être reconnus en tant que tel, on peut, me semble-t-il, considérer qu’ils soient fusionnels par leurs correspondances.
En ce qui me concerne, cette écriture et lecture, tout à fait particulière, a fait apparaître une réalité tangible à mes yeux, physique, géométrique, comme la Croix, verticale horizontale, entrelacée indissociable, ou l’étoile, par le Sceau de Salomon et ses deux triangles sacrés, l’un s’élevant vers le ciel et l’autre transcendant celui du bas, tout comme l’esprit épouserait la matière amoureusement, et inversement, touchant ainsi les deux principes fondamentaux de la vie : le Yin et le Yang, le Masculin, le Féminin, l’Élévation aussi et la cristallisation des choses. Ne dit-on pas au commencement était le verbe ?
La poésie a ce pouvoir étrange, unique, fantastique de faire réapparaître sur terre les rivages de l’âme et de ses êtres chers, à travers l’éclairage des ombres et l’ordre de ses mots… Les ombres ne sont-elles pas Chinoises comme le raconte la légende ? Ces ombres magiques nées du bon vouloir du magicien bienveillant nommé « le Petit Vieillard » envers son Empereur Chinois Wudi – c’était il y a quelques décades avant Jésus-Christ – le Petit Vieillard réussit à ressusciter auprès de son Empereur un court instant, la plénitude d’un bonheur intense, en faisant réapparaître la silhouette de sa bien-aimée défunte, derrière le rideau éclairé du halo magique de la pleine Lune d’un soir.
Ne sommes-nous pas tout un chacun, magicien et empereur sous la lumière de l’imaginaire que l’on dit aussi lunaire ?
Aussi, je vous remercie ! Vous qui me ferez l’honneur de me lire au-delà de ces vers…
Douchka Esposito,
30 octobre 2023-20 février 2024
Longue est la route
De Néguev
Au Chemin d’une Croix
Dévoile
Ce verbe qui jalonne
Envole
Souligne nos symboles
De Platon au banquet
Des vertus à nos souhaits
Aux Lettres de la Vie
Aleph Pi
Se recompose l’infini
Loin des impuretés d’Être
Dissonantes à nos Âmes
À nos Auras impropres
Berceaux de nos enfers
Je dis…
Atlantes Amoureux !
Conquérants corrompus
Qu’avez-vous fait
Du Précieux d’Orichalque
De jolies Bermudes
Aux triangles maudits ?
Des ruines ainsi
À jamais englouties ?
Invraisemblances alors
De tous nos désaccords
Incompatible essence
Intolérante aussi
À l’orée des unions
Indécentes passions
Bravent la clarté
Sur nos chemins de vie
Mais la sentence tombe
Condamne le Maazel
Distille l’ivresse
Amère
Amende
Les Amants Éphémères
Syndrome au paradis
Au jardin de l’Oubli
Pleure l’âme d’Adam et Eve
Je prie
En dépit
Des sens appauvris
Qui donnent la mouvance
Aux dunes qui s’effacent
Je m’adresse à Toi
Mon père
Dieux RA ou Amon
Dieux du vivant
Cocons de chrysalides
Papillons blancs limpides !
Sommes-nous Les Oubliés ?
De l’animal à l’ange
Le vœu Divin nous change
Le scorpion nous piqua !
Oui même nous traversa
De sa mort symbolique
Dans toutes les obliques
Les vérités Bibliques
Deviennent
Nos alchimies d’aimer
Nous ressuscitâmes !
Nous crûmes !
Magnifiés d’au-delà…
De toutes nos déviances
Jusqu’à nos transparences
Je t’ai rêvé souvent…
Toujours présent
Toujours
L’Absent
Puis
L’absinthe pinte
Puis tue
Où es-tu belle Rose ?
Pétales des Sables
Par quel vent fus-tu
La Sublime Détournée ?
Où es-tu mon Prince d’Antan
À l’Orient incarné ?
À Rome le César !
Amoureux des Sciences
Des Arts ?
Au-delà de tout
J’ai lu
Relu la Fable
Sur la Table Ronde
Féconde
Des éclats d’Émeraudes
Envers et contre moi
Je l’ai lue et relue
Elle nous contait
La peau de ce chagrin
Qui pleure nos cités
Précitées les déprimes
Qui tissent en vrac la rime
Qui détonne trop souvent
Un « Je t’aime » enlaidit !
Le temps qui lasse ou passe
Auquel l’on survit
J’implorais donc ton Ciel !
Toujours un peu grandie
Mais un peu plus à terre
Priant la Gloire des Sphères
Peuplée des anges d’Or
Des Archanges Lumières
Sont-ils devenus sourds à tous mes désamours ?
Muets à toutes mes prières ?
Seigneur ! Je t’en prie
Où est donc mon Chevalier
À l’armure si pure ?
Ne sois pas sourde Oreille !
Je t’en conjure
Où donc est ma merveille ?
Mais à quoi bon attendre une réponse, même un signe
Puisqu’elle est inscrite même
Au sein même de la vie ?
Je n’avais pas compris
Le sens était caché
Au fruit de l’interdit
Si la pureté oblige
La sagesse éclaircit
D’un combat assumé
Face aux feux consumés
Mais…
De quel Amour parle-t-on vraiment ?
Fallait-il le comprendre dans sa chair ?
Puis vint ce jour
Où l’Ange entendît l’Air
Eut-il pitié de moi ?
Avais-je nouveau visage ?
Si le pas accomplit
Aux Chœurs de Verdi
À mi-chemin aussi
Je me découvre enfin
Tes mains tendues vers moi
Tombées de la Sixtine
Les Divines phalanges
Aux yeux de Michel Ange !
Sonate au Clair de Lune…
C’est bien Toi que je vois !
Les larmes de Fortune
Revêtissent la Foi
Enchantent nos rivières
Nappées de l’invisible
La beauté souveraine
Dans le sein d’une Reine
N’était-ce plus un songe ?
Ne serais-je plus là
Inerte au paradis ?
Ton étrange familière ?
Ne quitterais-je plus l’alcôve et sa lumière ?
Ne serais-je plus grain de poussière
Nid, terre dolorosa ?
Je panserais alors mes peines
Paisible cette fois
Dans cette clairière
Où
Tienne
Vérité ferait Foi…
(Pézenas, le 27 novembre 2020
Cloyes-Les-Trois-Rivières, le 6 novembre 2023)
Il était une fois
La réalité de mon âme
Comme le Chevalier
Apparaît
Aux nuages des songes
Le conquérant de ma vie
Ne porte pas de roses
Mais les vertus de sa pensée
Du parterre jonché d’épines
Mûrit le fruit sucré
De la guerre de la terre
La paix de nos enfers
Songes et cauchemars
Comme frères ennemis
Mais où est la réalité des songes ?
Où sont les songes de nos réalités ?
(Paris, le 6 mars1997)
Plus on connaît plus on aime.
Leonardo Da Vinci
Il est Noblesse
Elle le Secret
Torrent de l’inconscient
Limon de ma raison
Toi le passeur
Gondole parabole
Loin de l’obscurité
L’Immensité frivole
Échouée, mais rescapée
Je m’embarque avec toi
Mon âme qui voyage
Ton chant de l’au-delà
Père
J’ai voulu fouiller nos recoins
Chercher ce regard qui transperce
Les yeux
Me Voici
Enlacée à la poésie
Voilier spiritueux
Voyage impétueux
De ma pensée aventureuse
Compagne
Espace
En ma liberté
Subterfuge
Ô douce intégrité !
Du temps habité
Identité de l’être
Connaissance infinie
Pouvoir de voler
Du temps au temps je suis
Enlacée à la poésie
Père
J’ai voulu nous confondre
Nous dire
Nous rejoindre
Et puis
Nos esprits
Dans la chair que je suis
Que nous sommes
Dans ce corps