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Plusieurs sujets sont évoqués dans ce troisième recueil ; abécédaire de la vie , de l'amour , de la mort où l'humour a ses humeurs
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Seitenzahl: 92
Veröffentlichungsjahr: 2021
DÉSORDRE POUR NE PAS DIRE…
K.O.
AIMONS-NOUS SANS APPRÉHENSION
RENONCEMENT
KILO EN TROP
VIVRE IVRE
SORTI GRANDI
TUER LE TEMPS
ESSEULÉ
MOUVEMENT D’HUMOUR
QU’À CELA NE TIENNE
DIABLEMENT DIVIN
HEIMATLOS
TU M’ÉCHAPPES
ARGENT DANS L’URGENCE
MÉCHANT
FEUILLES EFFEUILLÉES
COMBAT DE CHEFS
AU NOMDU CHIEN
OLFACTIF
C’EST UN SECRET
HAINE RÉCIPROQUE
DEUX POUR ELLE
VOUS M’EN VOYEZ RAVI
NEZ CASSÉ
SITUATION SURFAITE
FACÉTIEUX CINÉMA
ENCOR’UN MALHEUREUX
WALLINGANT
JÉRÉMIE FASSOL
ZOULOU LOU
DOMMAGEABLE
NI QUEUE NI TÈTE
OBSESSION
UNISEXE
COMMENT FAIRE PLUS COURT
UN FORT EN X
VIET NAM
BONJOUR LA POÉSIE
SE TAIRE
GAGNE ÀTOUT PRIX
FÉMINISME
TOMBE À L’EAU
FILS DE FAMILLE
À QUOI LABOMBE
AUX CIMES THIERSYEST
PALINODIE
DEUX MONDES
SI JE SAVAIS L’AIMER
AD VITAMAETERNAM
J’YTIENS
QUI CROIRE
AU GRÉE DIVAGUE
ESTELLEAMOI
HACHEMENT BIEN
SOUS LAVOÛTE CHRONIQUE DE L’HYPER BAZAR
BASSE COUR SOCIÉTÉ
PIERRE QUI ROULE
FRÈRE DE SANG SÉRO-
LAIDEUR VALIDÉE
IMPORTUNITÉ
ÉPIGRAMME D’ÉPOQUE
AIMER LE SILENCE DISSEMBLABLE
KIDNAPPEUR DE RIEN
MO(T)NASTIQUE
KARINE
ÔM
RIEN SANS RIEN
MON CHEZMOI
J’AI POUR GE
AVOIR OU NE PAS AVOIR
COULEURS
FORCE MAJEURE
WDOUBLE VIE
DÉSHABILLONS L’AMOUR
ARROGANTE
VALEUR SURE
CAMARDEALASÉTOISE
MARIE TOUT COURT
DÉSESPÉRÉE
SURESTIMÉE
ENVIE PASSAGÈRE
CINÉ CINÉMA
LAPSUS
HUMEUR FONDÉE
WILLIAMS
RENCONTRE
SEXE SYMBOLE
MOT À MOT
LETTRE À UNMOT
ACTION
HOP LA BOOM
AMOUREUSE D’UNE AUTRE
À TORT
CORPS ENACCORD
PAS À PAS
ZOUKONS
ON
FRANCILIEN
HAIKU
Elle m’a dit qu’elle allait se doucher
Alors j’ai profité un peu pour la moucher
Dans son dos, pénètre dans la chambre à coucher
À la panique perpétrée, j’ai voulu toucher
Mal m’en a pris, plutôt surpris
À l’imbroglio rien compris
Impuissant, découvrais un capharnaüm
Ce n’était pas l’univers d’un homme
Refrain
Désordre pour ne pas dire bordel
Jamais vu depuis la fin du Mindel
Désordre pour ne pas dire fourbi
Indigne, mieux vaut vivre au gourbi
Tumulte féminin jusqu’ au traversin
Inutile de vous faire un dessin
C’était la véritable cour du roi Pétaud
Pour chambouler le tout, fallait être costaud
Jusqu’ à présent, elle me refusait l’accès
Je perçois mieux son bric à braque en excès
J’admettais ses secrets d’alcôve
Du qui peut j’en étais le’ ’Sauve’’
R
Du rangement ne serait-ce qu’un minimum
J’ai cru vite fait, rejoindre Pandémonium
Clarté et chaos ne vivent pas en harmonie
Pire qu’un séisme conséquent en Arménie
De ce brouillamini, c’est plus qu’un grand désarroi
La fée du logis a fait disparaitre son roi
R
Par manque d’organisation, c’est le fouillis
Cohérence chez elle a déjà bouillie
C’est foutu, on ne change plus le fatras
L’entassement des choses et patatras
En pêle-mêle tout évolue en disparate
Enfin, j’ai mis la main sur mon trésor de pirate
R
Istres (13) Le 11 Janvier 1990
Sonné entre les cordes
K.O. miséricorde
On comptait sur moi
Je vois quatre doigts
Pointés en l’air, un acompte
Voilà qu’on me fait mon compte
Le bougre sa frappe a été efficace
Plutôt laborieux de relever ma carcasse
Sa droite terrible , il cogne fort le gaillard
Mon entraîneur m’a décoché quelques mots paillards
Refrain
K.O. debout
Sur les genoux
K.O. debout
En vient à bout
Il faut se remettre debout, le temps passe
De gagner avec mes poings, suis dans l’impasse
Je suis encore fringant
Je n’ai pas jeté les gants
Malgré les apparences, je suis vent-debout
Un champion qu’on vénère tel un marabout
Qu’importe j’ai plié, j’ai flanché
L’instinct du tueur pas déclenché
R
Des ratées dans le moteur du tigre, mon œil
De mon arcade sourcilière, je fais deuil
Et la petite chanteuse qui piaffe dans son coin
Pour son étourneau d’étourdi, sera aux petits soins
Descendu hors du ring par les médias
Àmon uppercut ; on y remédia
Non sans mal
L’animal
Aux points de suture
Des coups je sature
R
J’encaisse plus, je raccroche les gants
Fini de boxer les extravagants
Je jette l’éponge
K.O. je m’allonge
S’écroule un édifice
Sale coup au box-office
Tant pis pour la ceinture
Ne la vois plus en peinture
Port de Bouc (13) Le 16 Janvier 1990
Aimons-nous tous pas que dans les prières
Laissons tomber vos esprits vos bréviaires
Les uns, les autres ensembles
Pour qui s’adore s’assemble
Prédilection, à la tendresse
Donnons-nous la même adresse
Diffusion des avant-goûts naissants
Exhale l’amour évanescent
Refrain
Que fait-on de deux âmes dans l’abime
Résolvons le cœur du problème
Jusqu’à ce que la crainte se sublime
Aimer sera notre emblème
Aimons-nous sans appréhension
Et en toute compréhension
De sa Galatée le Pygmalion
En est d’amour riche à million
Passion animée sans coup férir
Aimons-nous jusqu’à s’en enquérir
Nos états d’âme plongés dans l’incertitude
Nous sommes un cas de figure à l’étude
R
J’éprouve une inclination très vive
L’amour, le vôtre reste sur le qui-vive
Aimons-nous, j’aime à le réitérer
Le désir ne peut être seul intérêt
De vous j’attends quelques assentiments
Exprimez en sorte vos sentiments
Aimons-nous, de façon respective
De l’amour suivons sa directive
R
Alors digne ma demande renoue
Celle qui se déclame à genoux
Aimons-nous toutes peurs se dissipent
Il est grand temps que l’on s’émancipe
Délivrons nous de la couardise
De l’appréhension quoiqu’on en dise
R
Istres (13) Le 17 Janvier 1990
J’ai renoncé à prendre le départ
Ça fonctionne plus la tête quelque part
J’étais donné comme favori
Foutaise que de la théorie
Je renonce, j’ai plus envie
Sortie de piste, je dévie
Un champion, pas à la hauteur
On a saboté mon moteur
Au coup de semonce
Bien vite, renonce
Et la fâcheuse s’annonce
Elle s’appelle défonce
Un coup de pub
D’un mauvais club
Une rumeur, la dose sur mesure
Le stimulant qu’on prend jusqu’à l’usure
Déclare forfait, je perds pied
Numéro 1 sur le papier
Mais qu’est - ce qui m’arrive ?
Coureur à la dérive
Mais qu’est - ce que j’ai ?
Pas plus protégé
Où est la vedette du stade ?
Médaillé au bas de l’estrade
Descendu en eau trouble
D’inattention, je double
Je vais couler, je dois surnager
Mon cher coach, il faut me ménager
Je m’enfonce, je touche le fond
Moi spécialiste du demi - fond
Je tourne en rond, tendez-moi la perche
Dans la foulée, entorse, je me cherche
Des dégâts, je constate l’étendue
Pastille glycogène prétendue
Je renonce le mal est déjà fait
Ma carrière brisée, mauvais effet
Plus très clair dans mon corps et mon esprit
Je ne sais plus vraiment, en ai- je pris ?
Tony fier a voulu se tonifier
Ne serait - ce que pour me bonifier ?
J’annonce haut et fort que je me suis dopé
Désormais, va falloir en effet tout stopper
Istres (13) Le 22 Janvier 1990
De l’abus concret
Régime, discret
Sans banane, vitamine
Tu as vu, un peu ta mine
Kilo en trop
C’est au galop
Qu’ils arrivent dans les fesses
Que les derrières s’affaissent
Qui oserait se priver d’un supplément
Avec en main quelques compliments
J’en ai vraiment gros sur le cœur
Je dépasse ma vraie valeur
J’accuse le poids sur la balance
Il s’affiche à la redondance
Surabondance de bien, mon cher
Et superfétatoire en chair
Un surplus
Tout au plus
Kilo en trop
Masse de gros
Grossi cent fois dans la glace
Reste calories en place
Ça me fatigue ça m’oppresse, me tourmente
En charge un fardeau mais toujours il augmente
En brut lâche du lest, ma raison soupèse
Goûte l’excès, mon for intérieur, m’apaise
En plus, j’ai deux poids, deux mesures sur le dos
De la région, j’ai écumé tous les Mc Do’s
Avec trop de kilo, on s’ankylose
Par mes calories dépensées, j’explose
Istres (13) Le 25 Janvier 1990
Saoul et sans le sou
Au niveau dessous
Sous le pont quand il existe.
À survivre, je persiste.
À l’étage inférieur de la société
Le bas de gamme hissé au mont de piété
Je grise ma vie, tableau noir
Avec un rouge du terroir
À vivre, je m’enivre
Et à l’excès me livre
Je trinque à la pensée sordide
De m’alcooliser que trop le bide
Ma soif maintenant étanchée
Du mauvais côté, épanchée
J’ai bu à raison d’un kil tous les dix mètres
J’ai tout rendu sauf la monnaie, foutu parcmètre
Mon litre d’achevé est le rouge et puis le noir
Mon renom, j’ai renoncé à y apposer Renoir
Jules Stendhal mon pinceau se mélange
Je vais me décapiter la phalange
Rouge à douze degrés, sacrée descente
Jusqu’à la lie une pensée incessante
Sur ma mort, sur mon corps, sur mon sort
D’accord des remords il en ressort
Je ne suis pas encore cuit
Ne me mettez pas hors circuit
En état d’ébriété
Miettes de sobriété
Et pourtant que belle est la vie
Au grès du verre, je la dévie
Je me révolte à coups de canons dans le gosier
Ça tient de famille, mon père était obusier
Il buvait à la santé de la grosse Berthe
Le pauvre, c’est elle qui lui causa sa perte
Istres (13) Le 25 Janvier 1990
Sorti grandi de l’adolescence
Un plein de vie dans l’existence
Sorti grandi d’une épreuve d’endurance
J’ai assumé seul et m’en remercie d’avance
Issu tout droit du prolétariat
Débouchant dans le vedettariat
En prenant le chemin des commissariats
L’avenir tout tracé d’un prolétariat
On commence en général dans la norme
Pour finir génie, d’une classe énorme
Tout dépend du vice de forme
On est normal ou non conforme
Surgissant de quelque part
Un peu au fait du hasard
Dans l’anonymat s’égare
Il s’y plaît et le déclare
Sorti grandi, petit, tu es allé loin
De ta réussite, je suis ton témoin
En émergeant de la sorte depuis ton coin
Je suis entièrement avec toi au besoin
Tu deviendras plus tard quelqu’un
Certes avec un nom d’emprunt
D’inconvénient, non, je n’en vois aucun
Pourquoi pas se voir dans tout un chacun !
Découvre en toi un franc-tireur
Je te situe entre Dieu et empereur
Tu sors de l’ordinaire, d’un ordinateur
Les gens disent que t’es le grand ordonnateur
Affleure une grande popularité
Un trait de plus de ta particularité
Symbolise un contestataire
Ça se ressent dans tes commentaires
Diffèrent des autres, t’en es ressorti grandi
Aux sources de la sagesse ; incarnes Gandhi
Par quatre chemins, ne suivras pas ces bandits
Ta morgue, on ne peut plus fier, tu brandis
Istres (13) 01 Février 1990
Le temps passe et le temporaire file
L’heure s’égrène, la seconde se défile
Et en un tour d’horloge
C’est un jour qu’on déloge
En devient mauvais, il tempête et temporise
La minute d’après déjà se vaporise
Tuer le temps
Sans pour autant
Incriminer les heures que trop durables