A Rimes Éthiques Arômes poétiques - Olywier Clamens - E-Book

A Rimes Éthiques Arômes poétiques E-Book

Olywier Clamens

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Beschreibung

Plusieurs sujets sont évoqués dans ce troisième recueil ; abécédaire de la vie , de l'amour , de la mort où l'humour a ses humeurs

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Seitenzahl: 92

Veröffentlichungsjahr: 2021

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Sommaire

DÉSORDRE POUR NE PAS DIRE…

K.O.

AIMONS-NOUS SANS APPRÉHENSION

RENONCEMENT

KILO EN TROP

VIVRE IVRE

SORTI GRANDI

TUER LE TEMPS

ESSEULÉ

MOUVEMENT D’HUMOUR

QU’À CELA NE TIENNE

DIABLEMENT DIVIN

HEIMATLOS

TU M’ÉCHAPPES

ARGENT DANS L’URGENCE

MÉCHANT

FEUILLES EFFEUILLÉES

COMBAT DE CHEFS

AU NOMDU CHIEN

OLFACTIF

C’EST UN SECRET

HAINE RÉCIPROQUE

DEUX POUR ELLE

VOUS M’EN VOYEZ RAVI

NEZ CASSÉ

SITUATION SURFAITE

FACÉTIEUX CINÉMA

ENCOR’UN MALHEUREUX

WALLINGANT

JÉRÉMIE FASSOL

ZOULOU LOU

DOMMAGEABLE

NI QUEUE NI TÈTE

OBSESSION

UNISEXE

COMMENT FAIRE PLUS COURT

UN FORT EN X

VIET NAM

BONJOUR LA POÉSIE

SE TAIRE

GAGNE ÀTOUT PRIX

FÉMINISME

TOMBE À L’EAU

FILS DE FAMILLE

À QUOI LABOMBE

AUX CIMES THIERSYEST

PALINODIE

DEUX MONDES

SI JE SAVAIS L’AIMER

AD VITAMAETERNAM

J’YTIENS

QUI CROIRE

AU GRÉE DIVAGUE

ESTELLEAMOI

HACHEMENT BIEN

SOUS LAVOÛTE CHRONIQUE DE L’HYPER BAZAR

BASSE COUR SOCIÉTÉ

PIERRE QUI ROULE

FRÈRE DE SANG SÉRO-

LAIDEUR VALIDÉE

IMPORTUNITÉ

ÉPIGRAMME D’ÉPOQUE

AIMER LE SILENCE DISSEMBLABLE

KIDNAPPEUR DE RIEN

MO(T)NASTIQUE

KARINE

ÔM

RIEN SANS RIEN

MON CHEZMOI

J’AI POUR GE

AVOIR OU NE PAS AVOIR

COULEURS

FORCE MAJEURE

WDOUBLE VIE

DÉSHABILLONS L’AMOUR

ARROGANTE

VALEUR SURE

CAMARDEALASÉTOISE

MARIE TOUT COURT

DÉSESPÉRÉE

SURESTIMÉE

ENVIE PASSAGÈRE

CINÉ CINÉMA

LAPSUS

HUMEUR FONDÉE

WILLIAMS

RENCONTRE

SEXE SYMBOLE

MOT À MOT

LETTRE À UNMOT

ACTION

HOP LA BOOM

AMOUREUSE D’UNE AUTRE

À TORT

CORPS ENACCORD

PAS À PAS

ZOUKONS

ON

FRANCILIEN

HAIKU

DÉSORDRE POUR NE PAS DIRE…

Elle m’a dit qu’elle allait se doucher

Alors j’ai profité un peu pour la moucher

Dans son dos, pénètre dans la chambre à coucher

À la panique perpétrée, j’ai voulu toucher

Mal m’en a pris, plutôt surpris

À l’imbroglio rien compris

Impuissant, découvrais un capharnaüm

Ce n’était pas l’univers d’un homme

Refrain

Désordre pour ne pas dire bordel

Jamais vu depuis la fin du Mindel

Désordre pour ne pas dire fourbi

Indigne, mieux vaut vivre au gourbi

Tumulte féminin jusqu’ au traversin

Inutile de vous faire un dessin

C’était la véritable cour du roi Pétaud

Pour chambouler le tout, fallait être costaud

Jusqu’ à présent, elle me refusait l’accès

Je perçois mieux son bric à braque en excès

J’admettais ses secrets d’alcôve

Du qui peut j’en étais le’ ’Sauve’’

R

Du rangement ne serait-ce qu’un minimum

J’ai cru vite fait, rejoindre Pandémonium

Clarté et chaos ne vivent pas en harmonie

Pire qu’un séisme conséquent en Arménie

De ce brouillamini, c’est plus qu’un grand désarroi

La fée du logis a fait disparaitre son roi

R

Par manque d’organisation, c’est le fouillis

Cohérence chez elle a déjà bouillie

C’est foutu, on ne change plus le fatras

L’entassement des choses et patatras

En pêle-mêle tout évolue en disparate

Enfin, j’ai mis la main sur mon trésor de pirate

R

Istres (13) Le 11 Janvier 1990

K.O.

Sonné entre les cordes

K.O. miséricorde

On comptait sur moi

Je vois quatre doigts

Pointés en l’air, un acompte

Voilà qu’on me fait mon compte

Le bougre sa frappe a été efficace

Plutôt laborieux de relever ma carcasse

Sa droite terrible , il cogne fort le gaillard

Mon entraîneur m’a décoché quelques mots paillards

Refrain

K.O. debout

Sur les genoux

K.O. debout

En vient à bout

Il faut se remettre debout, le temps passe

De gagner avec mes poings, suis dans l’impasse

Je suis encore fringant

Je n’ai pas jeté les gants

Malgré les apparences, je suis vent-debout

Un champion qu’on vénère tel un marabout

Qu’importe j’ai plié, j’ai flanché

L’instinct du tueur pas déclenché

R

Des ratées dans le moteur du tigre, mon œil

De mon arcade sourcilière, je fais deuil

Et la petite chanteuse qui piaffe dans son coin

Pour son étourneau d’étourdi, sera aux petits soins

Descendu hors du ring par les médias

Àmon uppercut ; on y remédia

Non sans mal

L’animal

Aux points de suture

Des coups je sature

R

J’encaisse plus, je raccroche les gants

Fini de boxer les extravagants

Je jette l’éponge

K.O. je m’allonge

S’écroule un édifice

Sale coup au box-office

Tant pis pour la ceinture

Ne la vois plus en peinture

Port de Bouc (13) Le 16 Janvier 1990

AIMONS-NOUS SANS APPRÉHENSION

Aimons-nous tous pas que dans les prières

Laissons tomber vos esprits vos bréviaires

Les uns, les autres ensembles

Pour qui s’adore s’assemble

Prédilection, à la tendresse

Donnons-nous la même adresse

Diffusion des avant-goûts naissants

Exhale l’amour évanescent

Refrain

Que fait-on de deux âmes dans l’abime

Résolvons le cœur du problème

Jusqu’à ce que la crainte se sublime

Aimer sera notre emblème

Aimons-nous sans appréhension

Et en toute compréhension

De sa Galatée le Pygmalion

En est d’amour riche à million

Passion animée sans coup férir

Aimons-nous jusqu’à s’en enquérir

Nos états d’âme plongés dans l’incertitude

Nous sommes un cas de figure à l’étude

R

J’éprouve une inclination très vive

L’amour, le vôtre reste sur le qui-vive

Aimons-nous, j’aime à le réitérer

Le désir ne peut être seul intérêt

De vous j’attends quelques assentiments

Exprimez en sorte vos sentiments

Aimons-nous, de façon respective

De l’amour suivons sa directive

R

Alors digne ma demande renoue

Celle qui se déclame à genoux

Aimons-nous toutes peurs se dissipent

Il est grand temps que l’on s’émancipe

Délivrons nous de la couardise

De l’appréhension quoiqu’on en dise

R

Istres (13) Le 17 Janvier 1990

RENONCEMENT

J’ai renoncé à prendre le départ

Ça fonctionne plus la tête quelque part

J’étais donné comme favori

Foutaise que de la théorie

Je renonce, j’ai plus envie

Sortie de piste, je dévie

Un champion, pas à la hauteur

On a saboté mon moteur

Au coup de semonce

Bien vite, renonce

Et la fâcheuse s’annonce

Elle s’appelle défonce

Un coup de pub

D’un mauvais club

Une rumeur, la dose sur mesure

Le stimulant qu’on prend jusqu’à l’usure

Déclare forfait, je perds pied

Numéro 1 sur le papier

Mais qu’est - ce qui m’arrive ?

Coureur à la dérive

Mais qu’est - ce que j’ai ?

Pas plus protégé

Où est la vedette du stade ?

Médaillé au bas de l’estrade

Descendu en eau trouble

D’inattention, je double

Je vais couler, je dois surnager

Mon cher coach, il faut me ménager

Je m’enfonce, je touche le fond

Moi spécialiste du demi - fond

Je tourne en rond, tendez-moi la perche

Dans la foulée, entorse, je me cherche

Des dégâts, je constate l’étendue

Pastille glycogène prétendue

Je renonce le mal est déjà fait

Ma carrière brisée, mauvais effet

Plus très clair dans mon corps et mon esprit

Je ne sais plus vraiment, en ai- je pris ?

Tony fier a voulu se tonifier

Ne serait - ce que pour me bonifier ?

J’annonce haut et fort que je me suis dopé

Désormais, va falloir en effet tout stopper

Istres (13) Le 22 Janvier 1990

KILO EN TROP

De l’abus concret

Régime, discret

Sans banane, vitamine

Tu as vu, un peu ta mine

Kilo en trop

C’est au galop

Qu’ils arrivent dans les fesses

Que les derrières s’affaissent

Qui oserait se priver d’un supplément

Avec en main quelques compliments

J’en ai vraiment gros sur le cœur

Je dépasse ma vraie valeur

J’accuse le poids sur la balance

Il s’affiche à la redondance

Surabondance de bien, mon cher

Et superfétatoire en chair

Un surplus

Tout au plus

Kilo en trop

Masse de gros

Grossi cent fois dans la glace

Reste calories en place

Ça me fatigue ça m’oppresse, me tourmente

En charge un fardeau mais toujours il augmente

En brut lâche du lest, ma raison soupèse

Goûte l’excès, mon for intérieur, m’apaise

En plus, j’ai deux poids, deux mesures sur le dos

De la région, j’ai écumé tous les Mc Do’s

Avec trop de kilo, on s’ankylose

Par mes calories dépensées, j’explose

Istres (13) Le 25 Janvier 1990

VIVRE IVRE

Saoul et sans le sou

Au niveau dessous

Sous le pont quand il existe.

À survivre, je persiste.

À l’étage inférieur de la société

Le bas de gamme hissé au mont de piété

Je grise ma vie, tableau noir

Avec un rouge du terroir

À vivre, je m’enivre

Et à l’excès me livre

Je trinque à la pensée sordide

De m’alcooliser que trop le bide

Ma soif maintenant étanchée

Du mauvais côté, épanchée

J’ai bu à raison d’un kil tous les dix mètres

J’ai tout rendu sauf la monnaie, foutu parcmètre

Mon litre d’achevé est le rouge et puis le noir

Mon renom, j’ai renoncé à y apposer Renoir

Jules Stendhal mon pinceau se mélange

Je vais me décapiter la phalange

Rouge à douze degrés, sacrée descente

Jusqu’à la lie une pensée incessante

Sur ma mort, sur mon corps, sur mon sort

D’accord des remords il en ressort

Je ne suis pas encore cuit

Ne me mettez pas hors circuit

En état d’ébriété

Miettes de sobriété

Et pourtant que belle est la vie

Au grès du verre, je la dévie

Je me révolte à coups de canons dans le gosier

Ça tient de famille, mon père était obusier

Il buvait à la santé de la grosse Berthe

Le pauvre, c’est elle qui lui causa sa perte

Istres (13) Le 25 Janvier 1990

SORTI GRANDI

Sorti grandi de l’adolescence

Un plein de vie dans l’existence

Sorti grandi d’une épreuve d’endurance

J’ai assumé seul et m’en remercie d’avance

Issu tout droit du prolétariat

Débouchant dans le vedettariat

En prenant le chemin des commissariats

L’avenir tout tracé d’un prolétariat

On commence en général dans la norme

Pour finir génie, d’une classe énorme

Tout dépend du vice de forme

On est normal ou non conforme

Surgissant de quelque part

Un peu au fait du hasard

Dans l’anonymat s’égare

Il s’y plaît et le déclare

Sorti grandi, petit, tu es allé loin

De ta réussite, je suis ton témoin

En émergeant de la sorte depuis ton coin

Je suis entièrement avec toi au besoin

Tu deviendras plus tard quelqu’un

Certes avec un nom d’emprunt

D’inconvénient, non, je n’en vois aucun

Pourquoi pas se voir dans tout un chacun !

Découvre en toi un franc-tireur

Je te situe entre Dieu et empereur

Tu sors de l’ordinaire, d’un ordinateur

Les gens disent que t’es le grand ordonnateur

Affleure une grande popularité

Un trait de plus de ta particularité

Symbolise un contestataire

Ça se ressent dans tes commentaires

Diffèrent des autres, t’en es ressorti grandi

Aux sources de la sagesse ; incarnes Gandhi

Par quatre chemins, ne suivras pas ces bandits

Ta morgue, on ne peut plus fier, tu brandis

Istres (13) 01 Février 1990

TUER LE TEMPS

Le temps passe et le temporaire file

L’heure s’égrène, la seconde se défile

Et en un tour d’horloge

C’est un jour qu’on déloge

En devient mauvais, il tempête et temporise

La minute d’après déjà se vaporise

Tuer le temps

Sans pour autant

Incriminer les heures que trop durables