En Prime, Vers et Rimes Cueillis - Olywier Clamens - E-Book

En Prime, Vers et Rimes Cueillis E-Book

Olywier Clamens

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Beschreibung

4ème recueil de poésie , délivrant plusieurs messages autant exubérants que volubiles par delà sa versification , sur des sujets tout aussi épineux que démonstratifs où les mots d'esprit se mêlent aux jeux de mots avec une pointe d'humour suivant l'humeur de l'auteur

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Seitenzahl: 92

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Auteur Olywier CLAMENS

Déjà parus

Commodité qu’aux mots dictés Conférence aux sonnets À rimes éthiques aromes poétiques

À paraitre

Versatile sa rime ? Lever le pied la rime sied Devers de rimes

Sommaire

YOUGO MON BRAVE

TROMPE SUR TOUTE LA LIGNE

VEUF TOUT BŒUF

KERGUELEN

DÉSOLÉ IL FAUT UNE FIN A TOUT

MUR-MURANT

À PRENDRE ET À LAISSER

MANGIO FANGO

UN PETIT DOUTE

MILLE MILLIONS DE SABORDS

IL SUFFIT D’AIMER

TOMBÉ ET SES RETOMBÉES

MOT-CLEF

ÉTATS D’ÂME, ÉRIC ?

TUEUR

MISTRAL BON VENT

VA SORS MOI DE LA.

RÊVASSE

ARMÉ DE PATIENCE

EN TOUT BIEN TOUT HONNEUR

COUP DE THÉÂTRE

GLORIOLE

DÉLAISSÉ

FASTE ET FADE DE LA VIE

FAIRE SAVOIR

ZOOM POUR VOIR

EFFET ÉPHÉMÈRE

MÉGALO

PERDU LA VIE

ZEPHYRIN PAS AU ZENITH

SELON

FARNIENTE

OSLO

Y’A QU’À

BALADE BANALE

XERES IVRESSE

OMBRE

LES ‘’ON DIT’’

RETOUR SUR NOUS

BONJOUR À TA FOUTUE VIE

ORIGINEL

À PART CELA

VOIR DU PAYS

LE SONGE À UNE FIN

QU’ELLES SOIENT

LE TROMPÉ DE 23H20

AINSI BOIT IL!

GRANDS DIEUX

SPÉCIALE DERNIÈRE

L’AMOUR GLOUTON

TRAIT POUR ESPRIT TRÈS FIN

SILENCE

HOMME BLANC

LARGUEZ LES AMARRES

JE PEUX VOUS DIRE

KIWI OH OUI !!!

TAUREAU SACRÉ…FIER

JE T’ENVIE PROSPER

LES TRÈS VIEUX

WALTER ET GOGO

SEVESO SES VÉRITÉS

LE SCORE TOMBE À L’EAU

LA BESTIA DE GAVAUDAN

KORRIGAN OU LA LÉGENDE ABSURDE

BERCY BEAUCOUP

GOUTTE À GOUTTE

MAIS OÙ EST DONC ORNICAR

INTELLIGENTSIA

ÂNEMENT BON

MORT AUX VACHES

VIN(T) DE DERRIÈRE LES FAGOTS

ÂME QUI VIVE

NIET SUR TOUTE LA LIGNE

CAUSE TOUJOURS

ON SAIT TOUT

WEEK END DE SEMAINE

TOUCHE COULE

TANT ET TEMPS

MOUVE-TOI

L’AMOUR À L’ESSENTIEL

ÉPATANT VOCABULAIRE

FLAMBÉE

YING YANG ET TAO

WENCESLAS OU RODRIGUE

TRISTE SOIR

TOUT LÀ-HAUT

CHÉRIE EN CHAIR

POÉSIE QUELCONQUE

PLAGE PRIVÉE DE VIE

À BOIRE ET À MANGER

SALE LAISSE ALLER

SAYÔNARA

ET POURQUOI ?

IL NE FALLAIT PAS CROIRE MON FILS

ODYSSÉE

SERINGUES ÉPIQUES

VOUS ME VOYEZ MAL

TRAÎNE MISÈRE

CELUI QU'ON RÉCONFORTE

À SA MÉMOIRE

YOUGO MON BRAVE

Tu es né de patrie yougoslave

Aujourd’hui, survit dans ton enclave

De ton identité, on te délave

S’il faut mourir, tu le feras en brave

Ton pays est en conflit et tu le vis mal

Ton voisin de la haine est au maximal

Il la vocifère par-delà les clôtures

Oublié un temps, le brassage des cultures

Ton nouveau territoire est à marquer

L’O.N.U. casquée en bleu, s’est démarquée

La tolérance happée, la paix minée

Et leur conscience que trop déterminée

Ta liberté est bâillonnée par une entrave

Que devient le Yougo lorsque la tension s’aggrave

On épure et l’on jette la preuve dans la Drave

Et l’on se rassure d’une frontière sur la Save

Si bien que des mercenaires de conciliation

Ont fait blocus tout en installant l’humiliation

C’est par patriotisme qu’ils firent leurs devoirs

Pendant que d’autres s’arrogeaient les pleins pouvoirs

Ces mêmes qui planifieront tant de génocide

C’est le racial, le religieux, l’ethnie qu’on trucide

Contre l’humanité, ils se sont impliqués

De s’expliquer cela va être compliqué

Dans cette épreuve de force

Tu voudrais qu’une trêve s’amorce

Ce sont les armes qui parlent à ta place

Et qui font qu’une frontière se déplace

Il faut que s’arrête toute discorde

Entre slaves, retrouver la concorde

Car tu es né Yougo, mon brave

Garde en toi cette entrave

Istres (13) Le 13 Octobre 1992

TROMPE SUR TOUTE LA LIGNE

Zéro pointé sur toute la ligne

En rouge, ma bévue se souligne

Des lapsus impardonnables, j’aligne

Je me fourvoie en erreur maligne

Ma lucidité me lâche

Sûr quelque part, je relâche

Quels sont donc, ces écarts qui m’entachent ?

De la question parfois, me détache

Mon égo mène l’enquête

Moi, je n’ai pas de requête

La solution facile s’y prête

Sur mon ordinateur, l’interprète

Trompé sur toute la ligne

Du français je me forligne.

À la logique, je me résigne.

De mon esprit chamboulé, m’indigne

Dans la marmite de l’indulgence

Ma cervelle boue par négligence

J’y ai grillé mon intelligence

D’elle j’attendais son émergence

Entre la blanche et l’imaginaire

J’ai tiré un trait dès plus ordinaire.

À cela il n’y avait rien de luminaire

Il est pourtant devenu révolutionnaire

Trompé sur toute la ligne

Je corrige rectiligne

Quand je m’égare, faîte moi signe

Mon trouble à surveillance, m’assigne

Istres (13) Le 15 Octobre 1992

VEUF TOUT BŒUF

Je ne vois plus que la mort à travers mon œil de bœuf

C’est un accident qui l’a éjecté de son teuf-teuf

J’ai dit un dernier adieu à ma meuf Elle

s’est tuée à l’entrée de Jœuf

Je suis veuf

Veuf tout bœuf

Depuis le dix-neuf

Ce n’est pas du bluff

J’ai même fleuri sa tombe d’arrête-bœufs

J’avais autour de moi une armée de keufs

Responsable ce fut pour ma pomme d’Elbeuf

Les curieux allèrent se faire cuire un œuf

À plat, fourbu, je tirais une langue de bœuf

En me dévorant une poêlée de foie de bœuf

Je suis veuf

Veuf tout bœuf

Depuis le dix-neuf

Ce n’est pas du bluff

Avec les copains on s’est même fait un bœuf

En son hommage, ce fut une belle teuf

Dans le ciel bluffant s’envolait un garde-bœuf

Alors que mon chien me ramené mon éteuf

Je suis veuf

Veuf tout neuf

Istres (13) Le 19 Octobre 1992

KERGUELEN

Sur des milliers de kilomètres carrés

Par million les oiseaux s’y sont égarés

Et moi scientifiquement, m’y suis installé

C’est à ce jour que nos amours s’en sont allées

Si loin, elles ne pouvaient faire qu’illusion

Reste seul comme après une collision

Entre un iceberg et mon embarcation

Avec les éléments , suis dans l’imbrication

J’ai choisi Kerguelen

De longue haleine

Dans le cœur d’Hélène

Resté à Molène

Cette vie me va, me convient

Je n’ai pas reçu ton ‘’reviens’’

Aucun message dans ta bouteille à la mer

L’océan l’a lu pour moi, il l’a englouti amer

Je pense à nous et à ce rêve particulier

Nous devions être deux, je suis parti au singulier

Exhaler mon exaltation

Chez toi nulle palpitation

Mon retour, ne l’ai point encor’amorcé

Mon absence est une escale forcée

Autour de moi, il n’y a que l’océan

Des vagues qui me plongent dans le néant

De déferlante en vague à l’âme

Et de mon amour, m’inflige un blâme

J’ai les doigts croisés, sur quelques mots, je songe

J’ai trop de maux bleus qui mouillent mon mensonge

Kerguelen, je te découvre à mon tour

Kerguelen, tu ne vaux pas un grand amour

Je t’ai scruté aux vents violents sur tous tes contours

De ta passion australe, n’ai rien en retour

Kerguelen, île de la désolation

Au mont Ross ma totale isolation

Sur ma base, je ne me sens plus solide

À Port aux Français, je rembarque livide

Istres (13) Le 20 Octobre 1993

DÉSOLÉ IL FAUT UNE FIN A TOUT

Désarmé par un conflit de génération

Déifier un empereur sans vénération

Désarçonner un cheval de bataille

Déconcerté, l’oubli en est de taille

Désemparé je vous abandonne l’endroit

Démontée telle qu’une mer dans un détroit

Décontenancé, ne réponds plus à la question

Déconsidéré j’en ai une indigestion

Dépossédé pour solde de mon compte

Débordé par l’écoulement d’escompte

Débusquer la ruse de l’argent

Démodée la plume du sergent

Décédé c’est décidé je fais le mort

Décomposé mon squelette à son sort

Déchiqueté et des chiquenaudes

Délaissé avec des baguenaudes

Décrié en mal, ça m’est bien égal

Défalquer mon bien pour eux, un régal

Déformé est mon propos exemplaire

Découragé je n’ai pas su lui plaire

Délesté du poids de ma responsabilité

Déshabillé, ne peux être réhabilité

Décapité par des maux d’oppression

Déclassé pour un taux de compression

Déféré à l’arène, pauvre gladiateur

Défier les médias sans aucun médiateur

Déloger un sans-abri en cas social

Dégrader l’ordre et puis le ton glacial

Dénoncer l’arbitre des élégances

Détester l’injuste, ses manigances

Déporter l’esprit vers une grande portée

Déprimer le vertueux d’une importée

Déraciner l’originel en lieu et place

Déranger l’original, sans qu’il se déplace

Dérouter une voix consultative

Détrempée à l’ultime tentative

Désemparer des armées sans les aborder

Déshérité je n’ai plus qu’à me saborder

Déshonoré et chargé de toute l’opprobre

Détraqué par une révolution d’Octobre

Déséquilibré sur des chemins vicinaux

Désorienté je perds quelques points cardinaux

Dépossédé sans le moindre atout

Désolé il faut une fin à tout

Lançon-Provence (13) Le 04 Novembre 1993

MUR-MURANT

Le temps a fini par murer mon âge

Aujourd’hui, un cantonnier me ménage

J’émarge au bord des chemins

Qui conduisent jusqu’à demain

On m’a bâti solide à mes bases

Jadis on me coiffa d’une arase

Je me dresse encore fier et hautain

La décrépitude ne m’a pas atteint

Je deviens rempart contre la grande horloge

Ces assauts répétés en rien ne me déloge

Visité par endroit, on m’a ouvert une brèche

Je suis un très vieux mur gris du fin fond de l’Ardèche

La grande et antique muraille me fait ombre

Dans un oubli certain il ne faut pas que je sombre

Je n’ai mes lézardes que pour unique vestige

Je ne suis qu’un amas de caillou sans vertige

Guide l’égaré malgré les passages sinueux

Et pour l’aveugle j’encadre son sentier lumineux

Je délimiterai toujours le bien et le mal

Puis la frontière entre l’être et l’animal

Bravant tant d’intempéries intempestives

En supportant les sorties pour les estives

Édifice branlant j’ai pris racine dans le temps

Je fais l’orgueil de tout un village et pour longtemps

Sépare d’un côté le monde bon, du mauvais

Coupe en deux un peuple que je ne peux sauver

Mais que de paroles chuchotées, j’ai soutenu

Aux murmures malveillants, résistant s’abstenu

Viviers (07) Le 05 Novembre 1993

À PRENDRE ET À LAISSER

Je prends la porte

Elle m’escorte

Je lui laisse les courants d’air

Soi-disant pour la der des ders

Je prends la pluie, je lui laisse un rayon de Râ

Elle s’enfuit avec mon soleil… ecaetera

Je prends le train de la vie en cours de marche

Lui laisse le quotidien et sa démarche

Je prends un raccourci dans notre existence

Ell ’la laisse prolonger avec insistance

Je me prends un livre confidentiel

Lui abandonne le strict essentiel

Je prends ma liberté en main c’est moins idiot

Elle récupère les clés de mon studio

En claquant la porte je m’en prends une

Et pour pas une tune sa rancune

Je prends de l’aspirine à contre-cœur

En lui offrant tous les maux de ma rancœur

Mais je prends de ses nouvelles tout de même

Lui laissant sur son répondeur un dilemme