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4ème recueil de poésie , délivrant plusieurs messages autant exubérants que volubiles par delà sa versification , sur des sujets tout aussi épineux que démonstratifs où les mots d'esprit se mêlent aux jeux de mots avec une pointe d'humour suivant l'humeur de l'auteur
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Seitenzahl: 92
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Déjà parus
Commodité qu’aux mots dictés Conférence aux sonnets À rimes éthiques aromes poétiques
À paraitre
Versatile sa rime ? Lever le pied la rime sied Devers de rimes
YOUGO MON BRAVE
TROMPE SUR TOUTE LA LIGNE
VEUF TOUT BŒUF
KERGUELEN
DÉSOLÉ IL FAUT UNE FIN A TOUT
MUR-MURANT
À PRENDRE ET À LAISSER
MANGIO FANGO
UN PETIT DOUTE
MILLE MILLIONS DE SABORDS
IL SUFFIT D’AIMER
TOMBÉ ET SES RETOMBÉES
MOT-CLEF
ÉTATS D’ÂME, ÉRIC ?
TUEUR
MISTRAL BON VENT
VA SORS MOI DE LA.
RÊVASSE
ARMÉ DE PATIENCE
EN TOUT BIEN TOUT HONNEUR
COUP DE THÉÂTRE
GLORIOLE
DÉLAISSÉ
FASTE ET FADE DE LA VIE
FAIRE SAVOIR
ZOOM POUR VOIR
EFFET ÉPHÉMÈRE
MÉGALO
PERDU LA VIE
ZEPHYRIN PAS AU ZENITH
SELON
FARNIENTE
OSLO
Y’A QU’À
BALADE BANALE
XERES IVRESSE
OMBRE
LES ‘’ON DIT’’
RETOUR SUR NOUS
BONJOUR À TA FOUTUE VIE
ORIGINEL
À PART CELA
VOIR DU PAYS
LE SONGE À UNE FIN
QU’ELLES SOIENT
LE TROMPÉ DE 23H20
AINSI BOIT IL!
GRANDS DIEUX
SPÉCIALE DERNIÈRE
L’AMOUR GLOUTON
TRAIT POUR ESPRIT TRÈS FIN
SILENCE
HOMME BLANC
LARGUEZ LES AMARRES
JE PEUX VOUS DIRE
KIWI OH OUI !!!
TAUREAU SACRÉ…FIER
JE T’ENVIE PROSPER
LES TRÈS VIEUX
WALTER ET GOGO
SEVESO SES VÉRITÉS
LE SCORE TOMBE À L’EAU
LA BESTIA DE GAVAUDAN
KORRIGAN OU LA LÉGENDE ABSURDE
BERCY BEAUCOUP
GOUTTE À GOUTTE
MAIS OÙ EST DONC ORNICAR
INTELLIGENTSIA
ÂNEMENT BON
MORT AUX VACHES
VIN(T) DE DERRIÈRE LES FAGOTS
ÂME QUI VIVE
NIET SUR TOUTE LA LIGNE
CAUSE TOUJOURS
ON SAIT TOUT
WEEK END DE SEMAINE
TOUCHE COULE
TANT ET TEMPS
MOUVE-TOI
L’AMOUR À L’ESSENTIEL
ÉPATANT VOCABULAIRE
FLAMBÉE
YING YANG ET TAO
WENCESLAS OU RODRIGUE
TRISTE SOIR
TOUT LÀ-HAUT
CHÉRIE EN CHAIR
POÉSIE QUELCONQUE
PLAGE PRIVÉE DE VIE
À BOIRE ET À MANGER
SALE LAISSE ALLER
SAYÔNARA
ET POURQUOI ?
IL NE FALLAIT PAS CROIRE MON FILS
ODYSSÉE
SERINGUES ÉPIQUES
VOUS ME VOYEZ MAL
TRAÎNE MISÈRE
CELUI QU'ON RÉCONFORTE
À SA MÉMOIRE
Tu es né de patrie yougoslave
Aujourd’hui, survit dans ton enclave
De ton identité, on te délave
S’il faut mourir, tu le feras en brave
Ton pays est en conflit et tu le vis mal
Ton voisin de la haine est au maximal
Il la vocifère par-delà les clôtures
Oublié un temps, le brassage des cultures
Ton nouveau territoire est à marquer
L’O.N.U. casquée en bleu, s’est démarquée
La tolérance happée, la paix minée
Et leur conscience que trop déterminée
Ta liberté est bâillonnée par une entrave
Que devient le Yougo lorsque la tension s’aggrave
On épure et l’on jette la preuve dans la Drave
Et l’on se rassure d’une frontière sur la Save
Si bien que des mercenaires de conciliation
Ont fait blocus tout en installant l’humiliation
C’est par patriotisme qu’ils firent leurs devoirs
Pendant que d’autres s’arrogeaient les pleins pouvoirs
Ces mêmes qui planifieront tant de génocide
C’est le racial, le religieux, l’ethnie qu’on trucide
Contre l’humanité, ils se sont impliqués
De s’expliquer cela va être compliqué
Dans cette épreuve de force
Tu voudrais qu’une trêve s’amorce
Ce sont les armes qui parlent à ta place
Et qui font qu’une frontière se déplace
Il faut que s’arrête toute discorde
Entre slaves, retrouver la concorde
Car tu es né Yougo, mon brave
Garde en toi cette entrave
Istres (13) Le 13 Octobre 1992
Zéro pointé sur toute la ligne
En rouge, ma bévue se souligne
Des lapsus impardonnables, j’aligne
Je me fourvoie en erreur maligne
Ma lucidité me lâche
Sûr quelque part, je relâche
Quels sont donc, ces écarts qui m’entachent ?
De la question parfois, me détache
Mon égo mène l’enquête
Moi, je n’ai pas de requête
La solution facile s’y prête
Sur mon ordinateur, l’interprète
Trompé sur toute la ligne
Du français je me forligne.
À la logique, je me résigne.
De mon esprit chamboulé, m’indigne
Dans la marmite de l’indulgence
Ma cervelle boue par négligence
J’y ai grillé mon intelligence
D’elle j’attendais son émergence
Entre la blanche et l’imaginaire
J’ai tiré un trait dès plus ordinaire.
À cela il n’y avait rien de luminaire
Il est pourtant devenu révolutionnaire
Trompé sur toute la ligne
Je corrige rectiligne
Quand je m’égare, faîte moi signe
Mon trouble à surveillance, m’assigne
Istres (13) Le 15 Octobre 1992
Je ne vois plus que la mort à travers mon œil de bœuf
C’est un accident qui l’a éjecté de son teuf-teuf
J’ai dit un dernier adieu à ma meuf Elle
s’est tuée à l’entrée de Jœuf
Je suis veuf
Veuf tout bœuf
Depuis le dix-neuf
Ce n’est pas du bluff
J’ai même fleuri sa tombe d’arrête-bœufs
J’avais autour de moi une armée de keufs
Responsable ce fut pour ma pomme d’Elbeuf
Les curieux allèrent se faire cuire un œuf
À plat, fourbu, je tirais une langue de bœuf
En me dévorant une poêlée de foie de bœuf
Je suis veuf
Veuf tout bœuf
Depuis le dix-neuf
Ce n’est pas du bluff
Avec les copains on s’est même fait un bœuf
En son hommage, ce fut une belle teuf
Dans le ciel bluffant s’envolait un garde-bœuf
Alors que mon chien me ramené mon éteuf
Je suis veuf
Veuf tout neuf
Istres (13) Le 19 Octobre 1992
Sur des milliers de kilomètres carrés
Par million les oiseaux s’y sont égarés
Et moi scientifiquement, m’y suis installé
C’est à ce jour que nos amours s’en sont allées
Si loin, elles ne pouvaient faire qu’illusion
Reste seul comme après une collision
Entre un iceberg et mon embarcation
Avec les éléments , suis dans l’imbrication
J’ai choisi Kerguelen
De longue haleine
Dans le cœur d’Hélène
Resté à Molène
Cette vie me va, me convient
Je n’ai pas reçu ton ‘’reviens’’
Aucun message dans ta bouteille à la mer
L’océan l’a lu pour moi, il l’a englouti amer
Je pense à nous et à ce rêve particulier
Nous devions être deux, je suis parti au singulier
Exhaler mon exaltation
Chez toi nulle palpitation
Mon retour, ne l’ai point encor’amorcé
Mon absence est une escale forcée
Autour de moi, il n’y a que l’océan
Des vagues qui me plongent dans le néant
De déferlante en vague à l’âme
Et de mon amour, m’inflige un blâme
J’ai les doigts croisés, sur quelques mots, je songe
J’ai trop de maux bleus qui mouillent mon mensonge
Kerguelen, je te découvre à mon tour
Kerguelen, tu ne vaux pas un grand amour
Je t’ai scruté aux vents violents sur tous tes contours
De ta passion australe, n’ai rien en retour
Kerguelen, île de la désolation
Au mont Ross ma totale isolation
Sur ma base, je ne me sens plus solide
À Port aux Français, je rembarque livide
Istres (13) Le 20 Octobre 1993
Désarmé par un conflit de génération
Déifier un empereur sans vénération
Désarçonner un cheval de bataille
Déconcerté, l’oubli en est de taille
Désemparé je vous abandonne l’endroit
Démontée telle qu’une mer dans un détroit
Décontenancé, ne réponds plus à la question
Déconsidéré j’en ai une indigestion
Dépossédé pour solde de mon compte
Débordé par l’écoulement d’escompte
Débusquer la ruse de l’argent
Démodée la plume du sergent
Décédé c’est décidé je fais le mort
Décomposé mon squelette à son sort
Déchiqueté et des chiquenaudes
Délaissé avec des baguenaudes
Décrié en mal, ça m’est bien égal
Défalquer mon bien pour eux, un régal
Déformé est mon propos exemplaire
Découragé je n’ai pas su lui plaire
Délesté du poids de ma responsabilité
Déshabillé, ne peux être réhabilité
Décapité par des maux d’oppression
Déclassé pour un taux de compression
Déféré à l’arène, pauvre gladiateur
Défier les médias sans aucun médiateur
Déloger un sans-abri en cas social
Dégrader l’ordre et puis le ton glacial
Dénoncer l’arbitre des élégances
Détester l’injuste, ses manigances
Déporter l’esprit vers une grande portée
Déprimer le vertueux d’une importée
Déraciner l’originel en lieu et place
Déranger l’original, sans qu’il se déplace
Dérouter une voix consultative
Détrempée à l’ultime tentative
Désemparer des armées sans les aborder
Déshérité je n’ai plus qu’à me saborder
Déshonoré et chargé de toute l’opprobre
Détraqué par une révolution d’Octobre
Déséquilibré sur des chemins vicinaux
Désorienté je perds quelques points cardinaux
Dépossédé sans le moindre atout
Désolé il faut une fin à tout
Lançon-Provence (13) Le 04 Novembre 1993
Le temps a fini par murer mon âge
Aujourd’hui, un cantonnier me ménage
J’émarge au bord des chemins
Qui conduisent jusqu’à demain
On m’a bâti solide à mes bases
Jadis on me coiffa d’une arase
Je me dresse encore fier et hautain
La décrépitude ne m’a pas atteint
Je deviens rempart contre la grande horloge
Ces assauts répétés en rien ne me déloge
Visité par endroit, on m’a ouvert une brèche
Je suis un très vieux mur gris du fin fond de l’Ardèche
La grande et antique muraille me fait ombre
Dans un oubli certain il ne faut pas que je sombre
Je n’ai mes lézardes que pour unique vestige
Je ne suis qu’un amas de caillou sans vertige
Guide l’égaré malgré les passages sinueux
Et pour l’aveugle j’encadre son sentier lumineux
Je délimiterai toujours le bien et le mal
Puis la frontière entre l’être et l’animal
Bravant tant d’intempéries intempestives
En supportant les sorties pour les estives
Édifice branlant j’ai pris racine dans le temps
Je fais l’orgueil de tout un village et pour longtemps
Sépare d’un côté le monde bon, du mauvais
Coupe en deux un peuple que je ne peux sauver
Mais que de paroles chuchotées, j’ai soutenu
Aux murmures malveillants, résistant s’abstenu
Viviers (07) Le 05 Novembre 1993
Je prends la porte
Elle m’escorte
Je lui laisse les courants d’air
Soi-disant pour la der des ders
Je prends la pluie, je lui laisse un rayon de Râ
Elle s’enfuit avec mon soleil… ecaetera
Je prends le train de la vie en cours de marche
Lui laisse le quotidien et sa démarche
Je prends un raccourci dans notre existence
Ell ’la laisse prolonger avec insistance
Je me prends un livre confidentiel
Lui abandonne le strict essentiel
Je prends ma liberté en main c’est moins idiot
Elle récupère les clés de mon studio
En claquant la porte je m’en prends une
Et pour pas une tune sa rancune
Je prends de l’aspirine à contre-cœur
En lui offrant tous les maux de ma rancœur
Mais je prends de ses nouvelles tout de même
Lui laissant sur son répondeur un dilemme