Atout cœur E-Book

Rose Renee

• Herausgeber: Renee Rose
• Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2022

Beschreibung

Jenna Pachino a toujours été à moi.

Don G m’a donné un ordre… retrouver sa fille.
La remettre dans le droit chemin. La ramener à la maison.
Bien sûr, prendre en main la princesse de la mafia sera un plaisir.
Mais elle ne rentrera pas à la maison… elle restera avec moi.
Parce que, malgré le contrat de mariage conclu avec une autre famille, Jenna Pachino a toujours été à moi.

Leseprobe

ATOUT CŒUR

RENEE ROSE

Traduction parMYRIAM ABBAS

Traduction parVALENTIN TRANSLATION

RENEE ROSE ROMANCE

Copyright © 2020 by Renee Rose

Tous droits réservés. Cet exemplaire est destiné EXCLUSIVEMENT à l’acheteur d’origine de ce livre électronique. Aucune partie de ce livre électronique ne peut être reproduite, scannée ou distribuée sous quelque forme imprimée ou électronique que ce soit sans l’autorisation écrite préalable des auteures. Veuillez ne pas participer ni encourager le piratage de documents protégés par droits d’auteur en violation des droits des auteures. N’achetez que des éditions autorisées.

Publié aux États-Unis d’Amérique

Renee Rose Romance

Ce livre électronique est une œuvre de fiction. Bien que certaines références puissent être faites à des évènements historiques réels ou à des lieux existants, les noms, personnages, lieux et évènements sont le fruit de l’imagination des auteures ou sont utilisés de manière fictive, et toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux, des évènements ou des lieux est purement fortuite.

Ce livre contient des descriptions de nombreuses pratiques sexuelles et BDSM, mais il s’agit d’une œuvre de fiction et elle ne devrait en aucun cas être utilisée comme un guide. Les auteures et l’éditeur ne sauraient être tenus pour responsables en cas de perte, dommage, blessure ou décès résultant de l’utilisation des informations contenues dans ce livre. En d’autres termes, ne faites pas ça chez vous, les amis !

Réalisé avec Vellum

TABLE DES MATIÈRES

Livre gratuit de Renee Rose

Chapitre premier

Chapitre deux

Chapitre trois

Chapitre quatre

Chapitre cinq

Chapitre six

Épilogue

Vouloir plus?

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À propos de Renee Rose

LIVRE GRATUIT DE RENEE ROSE

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CHAPITRE PREMIER

Jenna

Le martèlement de la musique était peut-être la seule chose qui me maintenait debout en cet instant. Je bondissais et virevoltais sur la piste de danse sur le rythme de Sunshine, la DJ la plus cool d’Ibiza. Il était possible que j’aie bu trop de Cosmopolitan. La pièce tanguait et tournoyait de façon alarmante à chaque fois que je ralentissais.

Je suppose que j’aurais dû remercier le mafieux Nico Tacone de payer la note de mon style de vie de fêtarde, mais j’avais passé toute ma vie à le haïr, alors il me faudrait un temps d’adaptation pour ressentir de la gratitude envers lui. Car tout de même, il m’avait libérée de notre contrat de mariage et m’avait donné de l’argent pour fuir en attendant qu’il arrange les choses avec nos familles, alors je ne pouvais pas me plaindre.

Je me retournai et percutai un mur en beau costume italien. Le plaisir me submergea à cause d’une odeur masculine familière, et je me jetai au cou de l’homme avant que mon cerveau ne comprenne ce que ça signifiait.

On m’avait retrouvée. Et rattrapée.

— Alex ! soufflai-je.

Le bras droit de mon père. Son soldat, son garde du corps, son protégé… ce que vous voulez.

Je n’avais pas voulu me jeter sur lui, mais le contrôle de mon corps n’était pas au top. Oh, de qui est-ce que je me moquais ? J’avais totalement envie de me plaquer contre cet homme.

Il était au cœur de mes fantasmes d’écolière depuis mes quinze ans.

Fort, beau, puissant, sexy. Italien. Il était tout ce que j’aimais chez un homme. Et il était intouchable. Ou plutôt, en tant que princesse de la mafia avec un contrat de mariage avec une autre famille, j’étais intouchable pour lui.

Ce qui signifiait que peu importait si je flirtais ou essayais de le provoquer, il n’avait jamais affiché d’intérêt quelconque en dehors de ces regards de braise que j’aurais juré voir. D’un autre côté, il envoyait peut-être ces regards torrides à toutes les filles, parce que j’étais presque sûre qu’il était un grand coureur de jupons.

Son bras de fer me ceignit la taille, sans doute pour me soutenir, puisque je n’y réussissais pas trop moi-même, mais je pris ça comme une invitation et j’enroulai mes jambes autour de sa taille.

— C’est ça, bambina.

Il ne m’avait jamais appelée bébé avant, et le plaisir ondula à travers moi alors qu’il déplaçait son avant-bras sous mon postérieur, se retournait et marchait rapidement vers la porte.

Le temps que mon cerveau capte ce qui se passait, nous avions quitté la piste de danse et nous étions presque sortis de la boîte de nuit.

— Attends !

J’essayai de redescendre. Je suppose que lorsque je m’étais plaquée contre lui en guise de bonjour, j’avais espéré obtenir une danse sexy sur la piste. Mais Alex était professionnel, alors s’il pensait qu’il allait me ramener à Chicago pour faire face à mon père, il allait devoir batailler.

Je lui donnai des coups de pied, je me débattis et soudain Yuri, l’énorme Russe tatoué qui restait assis à regarder la DJ, Lucy, chaque soir avec un visage rêveur, s’avança devant nous, bloquant Alex.

— Pose fille.

Son accent était aussi prononcé que les muscles de ses bras.

On était obligé d’aimer Yuri. J’étais sûre à 99,9 % que c’était aussi un ancien de la mafia. Ou de la bratva… peu importe comment ils appellent la mafiya russe. Ses tatouages ressemblaient à un casier judiciaire et, quand il ne contemplait pas Lucy avec un air rêveur, son expression promettait la mort à quiconque se mettait en travers de son chemin ou regardait trop longtemps sa nana.

Le corps d’Alex, déjà rigide, se tendit encore plus. Il me remit lentement sur mes pieds, sans doute pour avoir les mains libres et pouvoir se battre.

Je me jetai entre eux, mais Alex me repoussa derrière lui sans effort.

— C’est bon, Yuri.

Bon sang, je n’articulai pas très bien. Je tapotai le bras d’Alex, caressant au passage l’étoffe du costume.

— Il est à moi. Je veux dire… il est avec moi. Je suis avec lui. Il peut m’emmener maintenant.

Yuri fit craquer ses jointures.

— Tu connais ce gars ? Il est dangereux.

J’entendis carrément Alex grogner à côté de moi.

— Il n’est pas dangereux pour moi, dis-je rapidement. Mais pour les autres.

Absolument dangereux pour toi. Je pris le bras d’Alex, tenant à sortir de là sans effusion de sang.

— Laisse-nous passer, Yuri.

Les yeux de Yuri se plissèrent mais, après quelques secondes, il s’écarta.

Alex ne détourna pas son regard noir et menaçant de lui jusqu’à ce que nous soyons loin, puis il me reprit dans ses bras, me portant comme un bambin sur sa hanche.

— C’est marrant.

Je me redressai et balançai les pieds comme un bout de chou joyeux. C’était une position ridicule, mais je l’adorais.

— Je te balancerai bien par-dessus mon épaule, mais j’ai peur que tu me vomisses sur les talons, ronchonna Alex.

Je gloussai et entremêlai mes doigts dans ses épais cheveux bruns. Quelque part au fond de moi, je savais déjà que je serais gênée de mon comportement le lendemain, mais en cet instant, il était trop agréable d’être désinhibée près d’Alex.

Apparemment, il avait fait des repérages, parce qu’il marcha tout le long du pâté de maisons en direction de mon hôtel et se dirigea droit vers ma suite, où il attendit que je tâtonne pour trouver la clé dans mon minuscule sac à bandoulière. Je le laissai tomber accidentellement et ce ne fut qu’à ce moment-là qu’il me remit sur mes pieds.

J’étais soûle, alors j’inventais probablement des choses, mais j’aimais à penser qu’il avait apprécié de me porter autant que j’avais adoré lui enserrer la taille. Bien sûr, j’aurais aimé lui enserrer la taille dans une tout autre configuration, mais ça n’arriverait probablement jamais.

— S’il te plaît, dis-moi que mon père n’est pas là, dis-je d’une voix mal assurée alors qu’il déverrouillait et ouvrait la porte de la suite de luxe dans laquelle je séjournais.

— Non, juste moi.

Sa voix était tendue. Il retira la veste de son costume d’un coup sec et impatient.

— Pourquoi es-tu énervé ?

Il haussa un sourcil, ce qui lui donnait un air extrêmement sexy. J’avais vraiment un faible pour les caïds italiens énervés. Une conséquence de l’appartenance à la Cosa Nostra, supposai-je. Ses yeux m’examinèrent, remarquant ma minijupe et mon crop top à fines bretelles.

D’accord, je montrais bien plus de peau que je ne le ferais à la maison, mais j’étais sur une île espagnole.

— Tu dansais dans une boîte de nuit, habillée comme ça… soûle. Il aurait pu t’arriver n’importe quoi, piccolina !

Je secouai la tête, ce qui eut pour effet de faire tourner la pièce.

— J’étais en sécurité, dis-je en bredouillant. Tu as vu comment Yuri a réagi…