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À propos du livre : Un recueil de poèmes sur la joie, l'amour mais aussi la mort, la dépression et l'anxiété. L'auteur a choisi de se représenter à la troisième personne dans différents paysages, fruits de son imagination ou poétisation de moments réellement vécus. Le style évolue considérablement au fur et à mesure des pages en raison de l'écart de plus de deux entre les premiers et derniers écrits. Merci de ne pas juger l'auteur pour sa naïveté sur ses premiers textes et de ne pas hésiter à avancer pour voir l'évolution. Vous trouverez également à la fin du recueil une suggestion de playlist à écouter pendant votre lecture. Le recueil se divise en trois parties : Paysages de Vie et d'Âme Paysages d'Amour et de Mort Les Saisons TW : Certains poèmes comportent un contenu assez violent, notamment sur des thèmes comme le suicide, la dépression, la scarification et l'abandon. On les trouve particulièrement dans la deuxième partie.
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À propos de l’auteur :
Petit Poète Amoureux est un jeune étudiant en anglais de 20 ans, ses Aventures d'un Petit Poète est son premier recueil.
Il s'inspire énormément de ses traumas et de son environnement pour composer. Certaines scènes lui viennent cependant de manière spontanée et ne sont pas liées à son vécu.
Vous pouvez le retrouver sur son compte Instagram : @little_loving_pœt
À propos du livre :
Un recueil de poèmes sur la joie, l'amour mais aussi la mort, la dépression, l'anxiété.
L'auteur a choisi de se représenter à la troisième personne dans différents paysages, fruits de sa fantaisie ou poétisation de moments réellement vécus.
Le style évolue considérablement au fur et à mesure des pages en raison de l'écart de plus de deux ans entre les premiers et derniers écrits. Merci de ne pas juger l’auteur pour sa naïveté sur ses premiers textes et de ne pas hésiter à avancer pour voir l’évolution. Vous trouverez également à la fin du recueil une suggestion de playlist à écouter pendant votre lecture.
Le recueil se divise en trois parties :
Paysages de Vie et d'Âme
Paysages d'Amour et de Mort
Les Saisons
TW : certains poèmes comportent un contenu assez violent, notamment sur des thèmes comme le suicide, la dépression, la scarification et l'abandon. On les trouve particulièrement dans la deuxième partie.
Paysages de Vie et d’Âme
« Premiers Flocons »
« Féminisme »
« Nature de la Poésie »
« Rêve »
« Monts Argentins »
« Tableaux »
« La Nuit Étoilée »
« Ma Soleil ; Mon Lune »
« Árrostos »
« Inspiration »
« Interrogations »
« Confusion »
« Délires »
« L’Aigle »
« Le Dragon »
« Escalade »
« Liberté »
« Mathématiques »
« Le Parchemin »
« À la Musique »
« Poètes »
« Navigation »
« Univers »
« L’appel de la nuit »
« Pins »
« Été »
« Vent »
« Comme un lapin dans les phares »
« Étincelles arc-en-ciel »
« Art »
« La’rtiste »
« Sonnet X, reprise »
« La fin d’Alexandre »
« Ordinaire »
« Silence »
« Couloirs »
« L’Autre »
« Larmes »
« Bicyclette »
« Le Rêveur »
« Di-vers »
« Ombres Oniriques »
« L’Introspection du Petit Poète »
« Conte d’une Libraire »
« Mémoire »
« Nuit Absolue »
« Ma vie n’est qu’une digression »
« Masque »
« Je ne sais pas être en colère »
« Cuisine »
« Icare Amoureux »
« L’Enfant des Étoiles »
« Vie étudiante »
« L’oubli et la mémoire »
« Excuse »
Paysages d’Amour et de Mort
« Le poète amoureux »
« Cœur brisé »
« Déclaration »
« Perfection »
« Solitude »
« Je t’aime »
« Juste pour savoir qu’on était beaux » ou « Nos beaux jours heureux »
« Cette douleur »
« Le Phénix »
« Ô Clarté »
« Danger de l’Amour »
« Tempête amoureuse »
« La Mort et l’Amour »
« Sourires »
« Sonnet d’amoureux »
« La flèche d’Éros »
« Dix Minutes »
« Séparation »
« Embrassade »
« Amour de la Chair »
« Tapisserie Nocturne »
« Ouverture »
« Arbres de mes Peines »
« Ondes positives »
« L’Amour et la Mort »
« Sucre »
« Tempête et Apaisement »
« Miroir Nocturne »
« Danse Nocturne »
« Cratères »
« Le Poète et la Mort »
« Présence »
« Baiser »
« Être »
« Labyrinthe »
« Souvenir »
« Bois du secret »
« La Mort et le Poète » ou « Rêve de guérison »
« Triste Lune »
« Au Petit Couple de la Place Jaude »
« Fin d’un amour »
« Abysse »
« J’habite le trottoir d’en face »
« De plume et de sang »
« Mélancolie »
« La Mort du Poète »
« Orage »
« Scarification »
« Désir Mortel »
« Conversation de l’Enfant Poète »
« Trauma »
« Amour »
« À ma petite boule de poils »
« À mon amie »
Les Saisons
« Amour hivernal »
« Amour Printanier »
« Amour Estival »
« Amour Automnal »
« Saisons d’un Poète »
Les flocons tombent bas, la neige monte haut.
Encore cette année, mes yeux émerveillés
Purent observer cette belle eau cristallisée.
En restera-t-il l’an prochain ? Et mes sanglots
Commencent à tomber à cette triste pensée.
Alors des vagues d’effroi jaillissent de mon être.
Contrôle de demain et disparition des hêtres
Tournent dans ma tête, me faisant angoisser.
Je suis au chaud, à mon bureau, moi, le chanceux ;
Alors que certains prennent la vie comme un jeu,
Et d’autres ne peuvent que survivre, victimes.
Honte et culpabilité se joignent en moi
Lorsque je vois ces hédonistes bouffeurs d’oies.
Mais que puis-je faire pour dénoncer leurs crimes ?
Le 18/11/2019
Sélène ne s’est pas couchée hier matin
Ces premières heures je la voyais me regarder
« Pourquoi cette aube si douce l’a-t-elle gardée ? »
M’interrogeai-je ; les narines pleines de thym
Et ma tisane à la main. Alors Elle dit
« Pourquoi donc l’aube aurait-elle choisi pour moi ?
Aucun homme ou dieu ne m’ordonne quoi faire du mois ;
Quel sens aurait le mot déesse si elle mendie
Son pouvoir ? » Je m’excusais alors, et promis
De rapporter ses paroles comme celles d’une amie.
Satisfaite, elle s’en fut. Les déesses terrestres.
À vous s’adressait ce poème, il est temps pour
Vous de vous affranchir de vos cruels maîtres.
Ainsi vous serez libres, et se lèvera votre jour.
Le 19/11/2019
Les feuilles de l’automne tombent doucement.
Elles tourbillonnent dans leur chute. Et un coup de vent
Les renvoie dans le ciel. Comme c’était captivant
Ce puissant, doux bal. J’entendis un gloussement.
« Pourquoi mens-tu ainsi ? » Me demanda-t-elle
« Nature n’est pas ainsi, pourquoi l’enjoliver ? »
C’était Polymnie qui venait d’arriver.
Je lui dis préférer Terpsichore : Surréelle
Et Calliope, l’Épique. Mes deux Muses.
« En effet, je ne dis pas la Vérité. Mais
La mienne. » ajoutai-je simplement. « J’use
De paraboles et de métaphores pour dire
Ce que je pense : le bon comme le mauvais. »
Mes mots l’impressionnèrent. Je l’entendis partir.
Le 20/11/2019
La belle rosée du matin fleurit sur l’herbe.
Le soleil brille sur ces gouttes prisonnières.
Tout ces beaux petits cristaux qui déjà hier
M’impressionnaient par leur qualité superbe.
Ces brillants diamants si purs me laissent sans voix.
Les anciennes détenues retiennent mes yeux.
L’herbe ploie et m’adresse un sourire radieux.
Elles s’échappent, comme mon cœur, trouvant leur voie.
L’instant, si court, paru durer une éternité.
Tout absorbé que j’étais par cette beauté.
L’ataraxie me prit, et la paix m’emplit.
Mon esprit navigua dans cette mer de vie
Me laissant pantelant, submergé de bonheur.
Lorsqu’on me réveilla, je leur dis « À tout à l’heure ! »
Le 20/11/2019
Le vent balayait les contreforts de ces monts.
Asséchant, érodant, les pierres nues qui s’y
Trouvaient. Les herbes folles battaient au vent… si
Un son bruissait dans l’air, c’était celui de mon
Air ravi face à la beauté qui se dressait
Devant moi. Tels une fantaisie, ces pics montaient
Au ciel, qui se déchirait. Leurs crocs s’aiguisaient
Dans le sang des nuages qui refroidissaient.
Le vent me sifflait et me criait aux oreilles.
Sa douce symphonie rapporta mon hurlement
De bonheur à l’ouïe fine de quelques lamas.
Ils fuirent, s’interrogeant sur cet homme qui s’égaye
Face à la beauté du paysage parfaitement
Uni, tel un navire, de la coque au mât.
Le 23/11/2019
La mer s’affole, secouée par les tremblements
De la terre. Elle s’élève avant de s’abattre.
L’écume blanche naît à son sommet pour battre
Les longs et solides navires, brusquement.
Le peuple prend les armes, précédé par une femme.
Une fumée noire s’élève des barricades.
L’armée résiste, portant des coups d’estocades.
Mais elle perdra, car elle est au service d’infâmes.
Il se tient, ses cheveux bouclés ébouriffés
Par le vent. Du haut de la falaise, il contemple
Cette belle mer nébuleuse qui couvre l’ample
Plaine, et les lointains monts, là-bas, qui sont griffés.
Le champ de bataille, couvert de cadavres
S’étend le long de la plaine. Seule une bannière
Se dresse encore, dernier rempart aux jours d’hier
Qui, ténébreux, de la paix étaient les faux havres.
Et le Poète Voyageur visite ces lieux,
Fantasmes de Son Esprit, ou réalité ?
Il déambule en tout cas parmi les cités.
Et Il jure avoir tout vu de Ses propres Yeux.
Le 24/01/2022
Les vagues s’échouent doucement sur la plage.
Le vent agite les herbes folles de la dune.
Le soleil se couche quand se lève la lune.
Et les deux laissent dans le ciel leur beau sillage.
Les nuages apparaissent à l’horizon bleuté.
De l’autre côté s’allument les blanches étoiles.
Avec la lune, comme une araignée dans sa toile.
Et leur révolution ne devient qu’un jeté
D’escalade dans cette douce nuit étoilée.
Puis, alors que toute lumière semblait avoir
Disparu, surgit le beau soleil dévoilé
Derrière deux cumulus, tel un roi d’ivoire.
Il m’illumina de sa face encore une fois,
Laissant libres les étoiles de briller, parfois…
Le 24/01/2020
Ce grand œil jaune m’observe de son piédestal.
Je ne peux lui rendre son regard, il m’éblouit.
Son petit cousin m’observe pendant les nuits.
Accompagné par la douce lueur du cristal.