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Un recueil de poèmes sur les émotions, la nature, la poésie, mais aussi la brutalité de la vie, la dépression, l'angoisse. L'auteur a créé un personnage, celui du petit poète, qui évolue dans différents milieux, parfois sombres, parfois lumineux... Certains poèmes sont rédigés en anglais, l'auteur espère que le lecteur appréciera la musicalité de cette langue qui le passionne. Le recueil est divisé en trois parties : Contes du Soleil et de la Pluie Contes de la Lune et des Étoiles Contes de la Musique et du Coeur TW: certains poèmes comportent un contenu parfois violent, sur des thèmes comme le suicide, la dépression ou encore la scarification.
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Seitenzahl: 61
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À propos de l’auteur :
Petit Poète Amoureux est un jeune étudiant en anglais de 21 ans, ses Contes du Petit Poète est son deuxième recueil après les Aventures d’un Petit Poète.
Il s’inspire énormément de ses traumas et de son environnement pour composer. Certaines scènes lui viennent cependant de manière spontanée et ne sont pas liées à son vécu.
Vous pouvez le retrouver sur son compte Instagram : @little_loving_poet.
À propos du recueil :
Un recueil de poèmes sur les émotions, la nature, la poésie, mais aussi la brutalité de la vie, la dépression, l’angoisse.
L’auteur a créé un personnage, celui du petit poète, qui évolue dans différents milieux, parfois sombres, parfois lumineux…
Certains poèmes sont rédigés en anglais, l’auteur espère que le lecteur appréciera la musicalité de cette langue qui le passionne.
Le recueil est divisé en trois parties :
Contes du Soleil et de la Pluie
Contes de la Lune et des Étoiles
Contes de la Musique et du Cœur
TW : certains poèmes comportent un contenu parfois violent, sur des thèmes comme le suicide, la dépression ou encore la scarification
Contes du Soleil et de la Pluie
Cicatrices
Voleur
Vieil arbuste
ZZ & MJ
CP
Si mes larmes
Définition
L’enfant qui voulait devenir poète et le poète qui voulait retourner en enfance
Petrichor
Le Pouvoir des Citoyens
Douche
L’Œil du Poète
À ma grande boule de poils
Couleurs
Petit chat
Le Poète et les Fleurs
Pluie
La clef des champs
Aube d’un été
Chaoétique
Contes de la Lune et des Étoiles
Tear Catcher
Le tournesol de la nuit
Interrogation
Moby Poetry
Window
Repos
Ma Nuit Étoilée
Le Chant de la Lune
Perdu dans les pâquerettes
Feuilles
Mélancolie
Ophélie – Reprise
Dark academia
Contes de la Musique et du Cœur
La Renarde, le Poète et le Papillon
Tout ira bien
Vers versé
Cicatrices
Un ordinaire extraordinaire
La lune et les fleurs du soleil
Le Royaume des Mirages
Esprit Poétique
Saule Pleureur
Cottagecore
La sagesse de la vieille taupe
Home
Remerciements
Playlist
Et je vis à ma fenêtre,
Les derniers battements
Du cœur du soleil
Les nuages se paraient
Du vermeil
Du jour
Ma main lentement
Débute
L’orchestre nocturne
Et mes bras absorbèrent
Le sang
Du soleil
Il coule encore sur ma peau
Perlant d’entre
Des entailles imaginaires.
Il m’arrive parfois, sous l’impulsion d’une brise fraîche, que je laisse s’effacer mes cicatrices. Mes bras reprennent leur teinte pâle, le sourire pur de mon enfance disparue renaît alors sur mon visage, et j’entends de douces âmes me dire que j’ai un grand cœur…
L’éclat du jour agonisant reflété par mes yeux, je m’avance alors sans peur dans la dernière nuit de l’hiver. La flamme a repris sa place dans mon foyer, ma terreur se meurt sous l’impulsion soudaine de ma joie nouvelle.
Le tout – mais aussi le plus dur – c’est peut-être de garder en mémoire que ce ne sont que des cicatrices.
Ma plaie, la vraie, s’est refermée des années plus tôt.
À moi de ne laisser personne la rouvrir.
Je vous ai volé le soleil et la lune
D’un mouvement de mon ample cape
Je les ai enveloppés
Pour protéger ces deux enfants
De la violence de leurs parents.
Mes adelphes n’ont pas connu
La même enfance :
Je sens encore souffler
Les claquements de porte
Dans mon dos
Je sens encore le froid
Atteindre mes membres
Déjà sans vie
Alors qu’eux ont pu connaître
L’amour inconditionnel de
Leurs parents
Ce ne sont pas les miens.
On m’a souvent dit qu’un jour mes larmes se tariraient J’ai naïvement pensé que cela signifiait que ma tristesse finirait par se calmer
Et voilà qu’aujourd’hui j’apprends la dure vérité :
On peut être si mal que les pleurs cessent de couler Voilà plusieurs mois qu’aucun sanglot ne m’a déchiré Sans pour autant que ma peine n’ait cessé.
L’orgie Parisienne ou Paris se Révolte
Ô lâches ! Vous voilà ! Cachés dans le brouillard !
La police tira de ses fusils ardents
Les boulevards qu’un soir comblèrent les Barbares.
Voilà la Cité aux barrages débordants.
Allez ! On causera les reflux d’incendie,
Voilà les quais, voilà les boulevards ! Voilà
À République, la bannière qui s’irradie
Et qui en ce soir par vos bombes s’étoila
Profitez encore un peu de vos palais morts
Le nouveau jour brillant abrutit vos regards
Voici le troupeau roux du peuple sans remords
Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards !
Tas d’élites en rut dévorant des cataplasmes
Les échos de nos cris douloureux vous effarent
Voici pour nous la nuit de joie aux profonds spasmes
Qui descend dans la rue, ô travailleurs blafards
Travaillez pour les soixante prochaines années
N’allez pas vous plaindre, sans geste, sans parole
Car ce cher 49.3 a pavané
Dans les yeux de notre Ministre intense et folle.
Dégustez donc pour le Roi aux airs ricanants
Écoutez-le fanfaronner depuis son trône.
Entendez son mépris pour nous autres manants,
Idiots, vieillards, pantins, laquais et icônes.
Ô cœurs de saleté, bouches épouvantables
Fonctionnez plus fort bouches de puanteurs !
Un vin pour ces torpeurs ignobles sur ces tables…
Ton ventre est grossi de honte ô Loser !
Car malgré ces baillons rugueux qui nous entravent
Et la censure que tu as au loin tordue
Sur ta nuque d’enfant baissant ses mains d’esclave
Le Poète dit : ô Lâche, tu es perdu !
Parce que vous fouillez les poches de nos âmes
Vous craignez de nous encore une convulsion
Qui tue, asphyxiant votre réforme infâme
Entre nos mains, en une horrible pression.
Marionnettistes, fous, rois, pantins, ventriloques
Qu’est-ce que ça peut faire à la Putain Paris
Vos armes et vos cordes, vos poisons et vos loques ?
Elle se secouera de vous, hargneux pourris !
Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles
Les flancs morts, réclamant notre argent, éperdus
La rouge Marianne aux seins gros de batailles
Loin de votre stupeur tordra ses poings ardus.
Oh ! Nos pieds vont danser si fort dans les colères
Paris ! Nous recevrons tant de coups de couteau
Nous gésirons ce soir dans les rigoles claires
En versant notre sang contre tous ces mythos.
Ô peuple douloureux, ô peuple quasi mort
Saisis tes armes ce soir pour ton avenir
Et ne ferme plus les yeux sur leurs oxymores
Révolte que la Commune voudrait bénir.
Pavé remagnétisé pour écraser l’ordre
Abats donc les forces qui veulent nous réprimer.
Passant, sens le flux des vers livides se tordre
Ne laisse pas ce gouvernement t’abîmer
Par son sens du mal. Mes vers, mes vers livides
Ne sauveront pas plus ton souffle de Progrès
Que Rimbaud n’a pu pour la Commune vivide
Ou bien ma mémoire pour mes plus grands regrets.
Quoiqu’il soit affreux de te voir agonisant
Dans le sang coulant entre les pavés grisâtres
Sois certain que pour tous les êtres ici gisants
Le poète ira vite un de leurs hommes abattre.
L’orage de LBD sent la poésie,
Moins que la démocratie que l’on secoure
Ton œuvre bout, la Mort gronde, Cité choisie !
Amasse les stridents au cœur du clairon sourd.
Le Poète prendra la colère des Femmes,
La haine des Forçats, la clameur des Maudits