Contes du Petit Poète - Petit Poète Amoureux - E-Book

Contes du Petit Poète E-Book

Petit Poète Amoureux

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Beschreibung

Un recueil de poèmes sur les émotions, la nature, la poésie, mais aussi la brutalité de la vie, la dépression, l'angoisse. L'auteur a créé un personnage, celui du petit poète, qui évolue dans différents milieux, parfois sombres, parfois lumineux... Certains poèmes sont rédigés en anglais, l'auteur espère que le lecteur appréciera la musicalité de cette langue qui le passionne. Le recueil est divisé en trois parties : Contes du Soleil et de la Pluie Contes de la Lune et des Étoiles Contes de la Musique et du Coeur TW: certains poèmes comportent un contenu parfois violent, sur des thèmes comme le suicide, la dépression ou encore la scarification.

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À propos de l’auteur :

Petit Poète Amoureux est un jeune étudiant en anglais de 21 ans, ses Contes du Petit Poète est son deuxième recueil après les Aventures d’un Petit Poète.

Il s’inspire énormément de ses traumas et de son environnement pour composer. Certaines scènes lui viennent cependant de manière spontanée et ne sont pas liées à son vécu.

Vous pouvez le retrouver sur son compte Instagram : @little_loving_poet.

À propos du recueil :

Un recueil de poèmes sur les émotions, la nature, la poésie, mais aussi la brutalité de la vie, la dépression, l’angoisse.

L’auteur a créé un personnage, celui du petit poète, qui évolue dans différents milieux, parfois sombres, parfois lumineux…

Certains poèmes sont rédigés en anglais, l’auteur espère que le lecteur appréciera la musicalité de cette langue qui le passionne.

Le recueil est divisé en trois parties :

Contes du Soleil et de la Pluie

Contes de la Lune et des Étoiles

Contes de la Musique et du Cœur

TW : certains poèmes comportent un contenu parfois violent, sur des thèmes comme le suicide, la dépression ou encore la scarification

Sommaire

Contes du Soleil et de la Pluie

Cicatrices

Voleur

Vieil arbuste

ZZ & MJ

CP

Si mes larmes

Définition

L’enfant qui voulait devenir poète et le poète qui voulait retourner en enfance

Petrichor

Le Pouvoir des Citoyens

Douche

L’Œil du Poète

À ma grande boule de poils

Couleurs

Petit chat

Le Poète et les Fleurs

Pluie

La clef des champs

Aube d’un été

Chaoétique

Contes de la Lune et des Étoiles

Tear Catcher

Le tournesol de la nuit

Interrogation

Moby Poetry

Window

Repos

Ma Nuit Étoilée

Le Chant de la Lune

Perdu dans les pâquerettes

Feuilles

Mélancolie

Ophélie – Reprise

Dark academia

Contes de la Musique et du Cœur

La Renarde, le Poète et le Papillon

Tout ira bien

Vers versé

Cicatrices

Un ordinaire extraordinaire

La lune et les fleurs du soleil

Le Royaume des Mirages

Esprit Poétique

Saule Pleureur

Cottagecore

La sagesse de la vieille taupe

Home

Remerciements

Playlist

Contes du Soleil et de la Pluie

Et je vis à ma fenêtre,

Les derniers battements

Du cœur du soleil

Les nuages se paraient

Du vermeil

Du jour

Ma main lentement

Débute

L’orchestre nocturne

Et mes bras absorbèrent

Le sang

Du soleil

Il coule encore sur ma peau

Perlant d’entre

Des entailles imaginaires.

Cicatrices

Il m’arrive parfois, sous l’impulsion d’une brise fraîche, que je laisse s’effacer mes cicatrices. Mes bras reprennent leur teinte pâle, le sourire pur de mon enfance disparue renaît alors sur mon visage, et j’entends de douces âmes me dire que j’ai un grand cœur…

L’éclat du jour agonisant reflété par mes yeux, je m’avance alors sans peur dans la dernière nuit de l’hiver. La flamme a repris sa place dans mon foyer, ma terreur se meurt sous l’impulsion soudaine de ma joie nouvelle.

Le tout – mais aussi le plus dur – c’est peut-être de garder en mémoire que ce ne sont que des cicatrices.

Ma plaie, la vraie, s’est refermée des années plus tôt.

À moi de ne laisser personne la rouvrir.

Voleur

Je vous ai volé le soleil et la lune

D’un mouvement de mon ample cape

Je les ai enveloppés

Pour protéger ces deux enfants

De la violence de leurs parents.

Mes adelphes n’ont pas connu

La même enfance :

Je sens encore souffler

Les claquements de porte

Dans mon dos

Je sens encore le froid

Atteindre mes membres

Déjà sans vie

Alors qu’eux ont pu connaître

L’amour inconditionnel de

Leurs parents

Ce ne sont pas les miens.

On m’a souvent dit qu’un jour mes larmes se tariraient J’ai naïvement pensé que cela signifiait que ma tristesse finirait par se calmer

Et voilà qu’aujourd’hui j’apprends la dure vérité :

On peut être si mal que les pleurs cessent de couler Voilà plusieurs mois qu’aucun sanglot ne m’a déchiré Sans pour autant que ma peine n’ait cessé.

L’orgie Parisienne ou Paris se Révolte

Ô lâches ! Vous voilà ! Cachés dans le brouillard !

La police tira de ses fusils ardents

Les boulevards qu’un soir comblèrent les Barbares.

Voilà la Cité aux barrages débordants.

Allez ! On causera les reflux d’incendie,

Voilà les quais, voilà les boulevards ! Voilà

À République, la bannière qui s’irradie

Et qui en ce soir par vos bombes s’étoila

Profitez encore un peu de vos palais morts

Le nouveau jour brillant abrutit vos regards

Voici le troupeau roux du peuple sans remords

Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards !

Tas d’élites en rut dévorant des cataplasmes

Les échos de nos cris douloureux vous effarent

Voici pour nous la nuit de joie aux profonds spasmes

Qui descend dans la rue, ô travailleurs blafards

Travaillez pour les soixante prochaines années

N’allez pas vous plaindre, sans geste, sans parole

Car ce cher 49.3 a pavané

Dans les yeux de notre Ministre intense et folle.

Dégustez donc pour le Roi aux airs ricanants

Écoutez-le fanfaronner depuis son trône.

Entendez son mépris pour nous autres manants,

Idiots, vieillards, pantins, laquais et icônes.

Ô cœurs de saleté, bouches épouvantables

Fonctionnez plus fort bouches de puanteurs !

Un vin pour ces torpeurs ignobles sur ces tables…

Ton ventre est grossi de honte ô Loser !

Car malgré ces baillons rugueux qui nous entravent

Et la censure que tu as au loin tordue

Sur ta nuque d’enfant baissant ses mains d’esclave

Le Poète dit : ô Lâche, tu es perdu !

Parce que vous fouillez les poches de nos âmes

Vous craignez de nous encore une convulsion

Qui tue, asphyxiant votre réforme infâme

Entre nos mains, en une horrible pression.

Marionnettistes, fous, rois, pantins, ventriloques

Qu’est-ce que ça peut faire à la Putain Paris

Vos armes et vos cordes, vos poisons et vos loques ?

Elle se secouera de vous, hargneux pourris !

Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles

Les flancs morts, réclamant notre argent, éperdus

La rouge Marianne aux seins gros de batailles

Loin de votre stupeur tordra ses poings ardus.

Oh ! Nos pieds vont danser si fort dans les colères

Paris ! Nous recevrons tant de coups de couteau

Nous gésirons ce soir dans les rigoles claires

En versant notre sang contre tous ces mythos.

Ô peuple douloureux, ô peuple quasi mort

Saisis tes armes ce soir pour ton avenir

Et ne ferme plus les yeux sur leurs oxymores

Révolte que la Commune voudrait bénir.

Pavé remagnétisé pour écraser l’ordre

Abats donc les forces qui veulent nous réprimer.

Passant, sens le flux des vers livides se tordre

Ne laisse pas ce gouvernement t’abîmer

Par son sens du mal. Mes vers, mes vers livides

Ne sauveront pas plus ton souffle de Progrès

Que Rimbaud n’a pu pour la Commune vivide

Ou bien ma mémoire pour mes plus grands regrets.

Quoiqu’il soit affreux de te voir agonisant

Dans le sang coulant entre les pavés grisâtres

Sois certain que pour tous les êtres ici gisants

Le poète ira vite un de leurs hommes abattre.

L’orage de LBD sent la poésie,

Moins que la démocratie que l’on secoure

Ton œuvre bout, la Mort gronde, Cité choisie !

Amasse les stridents au cœur du clairon sourd.

Le Poète prendra la colère des Femmes,

La haine des Forçats, la clameur des Maudits