BABY DEAL avec le Milliardaire - Pauline Costa - E-Book

BABY DEAL avec le Milliardaire E-Book

Pauline Costa

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Beschreibung

C'était mon premier baiser. Mon premier petit ami. Et mon premier chagrin d'amour.
J'aurais dû savoir qu'il ne fallait pas tomber amoureuse du mauvais garçon.
Aujourd'hui, 9 ans plus tard, ce mauvais garçon a besoin d'une bonne épouse pour conclure une affaire.

On censé juste censé faire semblant, alors pourquoi je veux qu'on aille jusqu'au bout ?
Je vous présente Franck McKay, il détient un des plus gros empires pétrolier des Etats-Unis, il est du coup multi-milliardaire, mais aussi le célibataire le plus en vu de toute la ville.

Moi c’est Zoé, les mauvais garçons j’ai arrêté totalement depuis notre histoire étant jeune, mais dès que je le vois, j’ai toujours envie d’aller plus loin.

Il veut me donner 1 million de dollars pour qu’on se marie, c’est de la folie ! Et 1 million de plus pour que je porte son bébé !
Que dois-je faire ? J’ai vraiment besoin de son argent en plus… Et si les sentiments revenaient ? J’ai peur de trop me prêter au jeu ? Mes désirs enfouis referaient-ils surface ?

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Baby Deal avec le Milliardaire

Pauline Costa

 

 

 

 

 

 

 

PARTIE 1

 

Nous étions jeunes, nous étions deux. J’avais alors seulement seize ans, alors qu’il en avait vingt. On dirait vraiment une histoire ridicule d’un film d’amour qui passe au cinéma, je sais bien. Et pourtant c’est bien ce qui est arrivé.

 

C’était à ni rien comprendre, mes parents, surtout ma mère, étaient fous de colère. Ils ne comprenaient pas pourquoi je m’étais entichée d’un type pareil et surtout, plus âgé que moi de quatre ans. Je me souviendrais toujours de la crise qu’ils ont piquée.

 

Quelques jours plus tôt, ma mère avait trouvé des préservatifs dans l’un de mes pantalons au moment où elle mettait mes vêtements dans la machine à laver. Deux jours après, mon père, croyait me faire une surprise agréable, était venu me chercher après une « après-midi film chez une copine ». Évidemment, je n’étais pas du tout chez cette amie.

 

Mon père s’y est rendu, s’est présenté, l’amie en question a essayé de me couvrir, mais en vain. Il a débarqué en furie chez Franck et m’a ramené à la maison par la peau des fesses. Ils ne l’ont même pas su tout de suite.

 

Un mois plus tard seulement. On avait déjà l’impression de se connaître par cœur, on s’était déjà embrassés, on avait déjà fait l’amour. Moi je ne voulais rien leur dire, j’étais trop timide, trop réservée.

 

Je n’étais même pas encore étudiante, je n’avais même pas mon propre logement. Pour se voir, on faisait comme on pouvait, mais il était hors de question qu’il vienne chez moi. C’était comme s’il sortait de nulle part. Moi-même je ne pouvais l’expliquer. Avant de le rencontrer, je racontais à qui voulait bien l’entendre que les garçons ne m’intéressaient pas.

 

Franck a été mon premier petit ami. Il m’a accostée quand je sortais du bus qui me déposait à quelques mètres de chez moi après les cours.

 

Il trainait par là. Il faisait partit de cette bande de types qu’on voyait toujours traîner dans la ville, avec ses copains. Ils riaient de tout et de tout le monde, ils étaient très méprisants et méprisés. Le genre de sale bonhomme, prétentieux, la cigarette à la bouche, ivres parfois.

 

Une bande de six garçons. Ce qui faisait la différence, c’est qu’ils étaient tous très beaux. Ils portaient des vêtements de marque, distingués, la plupart du temps des chemises bleues claires. Je m’en souviens très bien parce que je l’avais déjà remarqué un peu, Franck. Et il avait les yeux assortis à sa chemise.

 

Les cheveux un peu longs, un corps déjà très viril, à mon goût. Ils sortaient le soir, la nuit, alors nous autres, nous étions encore bien trop jeunes pour cela. Nos parents, très traditionnels ne le permettait en aucun cas. Bref, c’était la bande de mauvais garçons.

 

Lorsqu’il m’a abordé, il était seul. C’était un peu comme s’il m’attendait, mais je n’en ai jamais été vraiment sûre. Je l’ai vu de loin, et avant même que nos regards se croisent, je me sentais mal à l’aise, avec mon uniforme, mon vilain sac à dos. Je marchais avec deux amies et le frère de l’une d’elles.

 

Je m’étais dit que j’allais juste avancer, sans le regarder, comme si je ne l’avais pas vu. La présence des autres me rassurait, me donnait une contenance. Peine perdue, mes joues étaient déjà couleur feu. Arrivés à sa hauteur, il m’a regardé, en murmurant « Salut ». Aussi, bêtement, lorsqu’il s’est tourné vers moi pour me saluer, je me suis tournée, pour regarder s’il y avait quelqu’un derrière moi. Il n’y avait bien entendu personne. Il a souri, mes amies m’ont regardée avec surprise. L’une d’elle m’a attrapé fermement par le bras, comme pour me protéger. Je savais bien qu’elles avaient toutes un peu peur de ces garçons.

 

Même si elles les trouvaient très attirants et beaux, jamais elles n’avaient osé ne serait-ce que leur dire un mot. Avec un calme qui m’avait moi-même surprise, j’avais repoussé mon amie Audrey et je m’étais approchée de Franck. Avec des paroles chuchotées mais consternées, elles étaient parties sans moi. Lorsque nous furent seuls il s’est approché de moi et m’a dit très simplement :

 

Je voudrais bien passer un moment avec toi. Est-ce que tu peux trouver un subterfuge ?

 

C’était trop beau pour être vrai, pourtant c’était bien à moi que ça arrivait. Alors, j’ai mentit à mes parents pour la première fois. J’ai dit que le bus avait du retard, que j’étais allée à la bibliothèque. En réalité, nous sommes allés au parc. Je n’osais pas parler, mais j’essayais d’avoir l’air cool et détendue.

 

Comment étais-je sensée savoir ce qu’on raconte à un garçon de vingt ans ? Il avait été parfait. En fait, il connaissait déjà mon prénom. Nous avions beaucoup de centres d’intérêts communs, notamment la lecture. C’était un garçon très cultivé. Il allait entrer dans une prestigieuse école de commerces. Ses parents étaient très riches mais peu présents.

 

Contre sa bonne conduite et de bons résultats scolaires, il pouvait faire tout ce qu’il voulait. C’était la même situation à quelques détails près pour ses copains. Il m’a demandé s’il me faisait peur. J’avais ri en lui disant qu’il avait mauvaise réputation.

 

Ça a détendu l’atmosphère, il m’a remercié, on s’est moqués de mes copines. Je ne comprenais toujours pas ce qu’il me voulait. En quelques mots, un peu mal à l’aise, une heure plus tard, juste avant que je ne parte, il me dit que je lui plaisais beaucoup.

 

Je ne m’y attendais pas, mais je décidai de ne pas répondre à son compliment et de garder ma réponse pour plus tard. Je savais bien qu’ils traînaient la plupart du temps accompagnés, et je ne me voyais pas devenir la bécasse supplémentaire de la bande. Je lus dans ses yeux une grande surprise face à ma réponse.  

 

Durant la même semaine, nous nous sommes revus trois fois. A chaque fois un peu plus longtemps. Je sentais que je cédais peu à peu à ses charmes, aussi sûrement que je savais déjà que c’était une mauvaise idée. Le troisième soir, il m’a embrassé.  

 

C’était mon premier baiser. De mon premier petit ami. J’étais encore novice, je ne connaissais rien de l’amour. J’ai été introduite auprès de ses amis, j’étais « sa copine ». J'aurais dû savoir qu'il ne fallait pas tomber amoureuse du mauvais garçon.  

 

Tout se passait très bien, je négligeais un peu mes propres amis, ma famille. Et je m’abandonnais toujours un peu plus dans ses bras. Nous faisons l’amour toute la journée.  

 

Notre record, c’était sept fois en un jour. Il m’apprenait son corps et mon corps en même temps. J’étais folle amoureuse, prête à renoncer à tout. Ses rêves étaient différents des miens, me montraient la vie sous un autre jour.  

 

Il pensait commerce, avenir, projets, argent, copains, alcool. Ses parents voulaient qu’il devienne un grand homme. Un de ceux qui a du pouvoir. Naïvement, quand je m’inquiétais pour l’avenir de notre relation, il disait que je n’aurais cas le suivre, qu’il aurait assez d’argent pour deux.  

 

Que je pourrais être son associée, sa secrétaire. Bon sang, rien de l’écrire, je sens l’entourloupe. J’aurais dû le voir venir, plus gros que trois maisons empilées les unes sur les autres. Il n’arrêtait pas de dire qu’il aimait mon innocence, que c’était ce que j’avais de plus beau.  

 

Mes parents commençaient même à bien l’apprécier, ils envisageaient de le laisser dormir à la maison. J’étais ravie. Ça faisait cinq mois qu’on se fréquentait. On se voyait chaque jour. 

 

Et un beau jour, au milieu de l’été, il m’a laissé tomber comme une vieille chaussette. Prévisible. Mon premier chagrin d’amour.

 

Sans un mot, juste un texto pour me dire « Je préfère qu’on ne se voit plus. » Envoyé pendant la nuit, quand je dormais, à trois heure du matin. Un deuxième, vingt minutes plus tard : « Désolé mais ne m’appelle pas, je ne répondrais plus.

 

Passe de bonnes vacances ». J’étais tellement cruche que j’ai même cru à une blague, à une erreur, à un de ces copains qui a emprunté son portable. J’ai essayé d’appeler. Messagerie sans fin. Non, il m’avait bel et bien quitté. Ma mère était ravie, elle se pavanait dans la maison à dire à tout le monde qu’elle m’avait prévenue.

 

Ce, pendant que je pleurais toutes les larmes de mon corps pendant tout le mois d’août sous la canicule. La fin des vacances a été fabuleuse pour toute ma famille. Lui, il n’avait pas disparu, il traînait toujours dehors avec la même bande d’abrutis en chemise.