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- Herausgeber: Pauline Costa
- Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2020
Erika adore son travail de chanteuse dans un petit bar, mais elle n'a pas encore eu la chance de percer dans le domaine.....
Jusqu'à ce que le milliardaire Josh la prenne à part après un spectacle et lui offre une chance de sa vie !
Aujourd'hui elle chante à Las Vegas, au casino chic de Josh, Erika est au top de sa vie et de sa carrière. Seule ombre au tableau : l'ex-petit ami intrusif et badboy d’Erika vient d’être engagé pour jouer avec elle !
Et quand Erika se rapproche sensuellement de Josh, son ex devient un jaloux dangereux ! Une bataille entre Josh et l’ex jaloux éclate au Casino !
Ils veulent tous les deux la belle Erika… mais elle a-t-elle vraiment fait son choix ? L’ancien amour badboy refera-t-il surface ou choisira-t-elle le milliardaire protecteur ?
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BATTLE
Bad Boy VS Milliardiare
Pauline Costa
Encore une soirée…
Parfois, lors de ses passages, Erika s’amusait à fermer les yeux pour laisser libre cours à son imagination. Elle effaçait la forte amertume de bières qui flottait dans les airs, associée à l’acidité des mélanges saugrenus que vous pouviez retrouver sur la carte des cocktails ; allant jusqu’à faire disparaître l’établissement dans lequel elle se produisait.
Elle transformait, alors les murs de ce pub, par d’immenses gradins avec, près d’une scène surélevée, une grande place qui servirait de fosse. Les clients et leurs murmures insipides deviendraient les acclamations d’un public aimant.
Cependant, depuis quelques soirs, Erika ne s’évadait plus dans ce genre de rêverie. Si elle se le permettait, elle ne pourrait plus l’observer lui.
Cela faisait six jours qu’un inconnu au teint mate, toujours élégamment habillé, s’installait dans le pub quelques minutes avant qu’elle ne se mette à chanter. Et chaque soir, il quittait l’endroit dès qu’elle eût prononcé la dernière note de sa dernière chanson, l’instrumental ne s’étant pourtant pas arrêté.
Elle ne l’avait vu de face qu’assis et pouvait, l’instant de quelques secondes, contempler sa silhouette de dos, lorsqu’il partait. L’homme ne passait pas inaperçu dans un pub de quartier et alimentait désormais, les ragots du voisinage et principalement, ceux d’une de ses collègues, Meghan.
Personne ne connaissait son nom ou même son origine, il ne parlait pas et plus étrange encore, il lassait de généreux pourboires sur la table, chaque soir, sans pour autant consommer.
Depuis six nuits, la jeune femme se plaisait, au cours de ses prestations, à plonger dans le regard sombre – sublimé par deux onyx noirs, de cet homme mystérieux qui n’avait pu, même une fois, décroché du sien.
Comme les autres fois, alors que les lumières du bar se faisaient plus faibles, elle prit place, un micro en main, ses yeux se perdant dans les siens et se mit à chanter.
Son service était maintenant terminé, tout comme sa prestation, achevée quelques minutes auparavant, il ne lui restait plus qu’à se changer, récupérer des affaires, pour achever cette soirée. Arrivée d’un pas las, dans la pièce, Erika s’était adossée à son casier, profitant quelques instants du froid que ce contact pouvait lui procurer. Meghan fit son apparition dans ce qu’elles aimaient nommer : le « cagibi-vestiaire ».
« Encore un de ces soirées, soufflait-elle. Ri’ tu as bien trop de talents pour moisir ici. »
La jeune femme préférait ne pas répondre, continuant de retirer son uniforme. Dans un nouveau soupir, exagéré cette fois, Meghan poursuivit.
« Mais… peut-être que Yeux-Onyx, viendra te sauver de cette vie ennuyeuse, ce travail ingrat, que dire de ces uniformes…, et de ton parasite jaloux, pour laisser ton talent s’épanouir !
Non, ne me fais pas les gros yeux, nous savons toutes deux que ce cher Daniel est devenu plus qu’imbuvable. Quoi ? Tu veux des preuves peut-être, en plus de ta vie monotone. Facile, depuis qu’ils l’ont, débutait-elle avant d’imiter, d’une voix grave, l’hystérie, VIRÉ INJUSTEMENT DU SAN FRANCISCO BALLET. »
Elle s’approchait d’Erika et, dans un geste se voulant lourd et désespéré, s’était jetée à ses pieds en lui agrippant la jambe.
« Moi, ILLUSTRE DANSEUR, tout ça PARCE QUE, OUI, il est vrai que…
J’ai compris Meg… Tout d’abord, sache que tu imites assez mal Dan et surtout… Arrête les comédies romantiques.
Ne me dis pas que tu n’as pas remarqué, une nouvelle fois, insistait-elle, la présence de Y.O., qui, étrangement, n’apparaît que quelques minutes avec ton show et…
Mon show, c’est un bien grand mieux pour décrire, pensa Erika à voix haute.
Meghan la coupa, à son tour, faignant de ne pas avoir été interrompue, « disparait avant même que la musique s’achève, il s’évanouit dans la pénombre à la fin de ta dernière note.
Une simple coïncidence ?
Regarde, tu n’arrives pas à te convaincre toi-même… Une coïncidence de près de sept soirs ? Ne me dis pas que cela ne t’intrigue tout de même pas !
