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ISBN : 979-10-372-0252-9
RÉPÉTITIONS (1921)
MAX ERNST
SUITE
MANIE
L’INVENTION
PLUS PRÈS DE NOUS
PORTE OUVERTE
SUITE
LA PAROLE
LA RIVIÈRE
L’OMBRE AUX SOUPIRS
NUL
POÈMES
LIMITE
LES MOUTONS
L’UNIQUE
LA VIE
NUL
INTÉRIEUR
À CÔTÉ 1
À CÔTÉ 2
L’IMPATIENT
SANS MUSIQUE
LUIRE
LA GRANDE MAISON INHABITABLE
LA MORT DANS LA CONVERSATION
RAISON DE PLUS
LESQUELS ?
RUBANS
L’AMI
VOLONTAIREMENT
À LA MINUTE
PARFAIT
RONDE
CE N’EST PAS LA POÉSIE QUI…
ŒIL DE SOURD
MOURIR DE NE PAS MOURIR (1924)
L’ÉGALITÉ DES SEXES
AU CŒUR DE MON AMOUR
POUR SE PRENDRE AU PIÈGE
L’AMOUREUSE
LE SOURD ET L’AVEUGLE
L’HABITUDE
DANS LA DANSE
LE JEU DE CONSTRUCTION
ENTRE AUTRES
GIORGIO DE CHIRICO
BOUCHE USÉE
DANS LE CYLINDRE DES TRIBULATIONS
DENISE DISAIT AUX MERVEILLES :
LA BÉNÉDICTION
LA MALÉDICTION
SILENCE DE L’ÉVANGILE
SANS RANCUNE
CELLE QUI N’A PAS LA PAROLE
NUDITÉ DE LA VÉRITÉ
PERSPECTIVE
TA FOI
MASCHA RIAIT AUX ANGES
1. LES PETITS JUSTES
NOUVEAUX POÈMES
NE PLUS PARTAGER
ABSENCES
FIN DES CIRCONSTANCES
BAIGNEUSE DU CLAIR AU SOMBRE
PABLO PICASSO
PREMIÈRE DU MONDE
SOUS LA MENACE ROUGE
CACHÉE
L’AS DE TRÈFLE
À LA FLAMME DES FOUETS I
À LA FLAMME DES FOUETS II
BOIRE
ANDRÉ MASSON
PAUL KLEE
LES GERTRUDE HOFFMANN GIRLS
PARIS PENDANT LA GUERRE
L’ICÔNE AÉRÉE
LE DIAMANT
L’HIVER SUR LA PRAIRIE
GRANDES CONSPIRATRICES
LEURS YEUX TOUJOURS PURS
MAX ERNST
UNE
LE PLUS JEUNE
AU HASARD
L’ABSOLUE NÉCESSITÉ
ENTRE PEU D’AUTRES
REVENIR DANS UNE VILLE
GEORGES BRAQUE
DANS LA BRUME
LES NOMS: CHÉRI-BIBI, GASTON LEROUX
LA NUIT
ARP
JOAN MIRO
JOUR DE TOUT
L’IMAGE D’HOMME
LE MIROIR D’UN MOMENT
TA CHEVELURE D’ORANGES
LES LUMIÈRES DICTÉES
TA BOUCHE AUX LÈVRES D’OR
ELLE EST
LE GRAND JOUR
LA COURBE DE TES YEUX
CELLE DE TOUJOURS, TOUTE
Couverture
REPÈRES CHRONOLOGIQUES
1870-1940
1895
1896
1897
1900
1903
1904
1904-1905
1905
1906
1908
1909
1911
1912-1914
1913
1914
1915
1916
1917
1918-1919
1918
1919
1920
1921
1922
1924
1925
1926
1927
1928
1929
1930
1931
1932
1933
1934
1935
1936
1936-1939
1937
1938
1939
1940
1941
1942
1943
1944
1945
1946
1947
1948
1949
1951
1952
SOURCES & RESSOURCES
Dans un coin l’inceste agile
Tourne autour de la virginité d’une petite robe.
Dans un coin le ciel délivré
Aux épines de l’orage laisse des boules blanches.
Dans un coin plus clair de tous les yeux
On attend les poissons d’angoisse.
Dans un coin la voiture de verdure de l’été
Immobile glorieuse et pour toujours.
À la lueur de la jeunesse
Des lampes allumées très tard
La première montre ses seins qui tuent des insectes rouges.
Pour l’éclat du jour des bonheurs en l’air
Pour vivre aisément des goûts des couleurs
Pour se régaler des amours pour rire
Pour ouvrir les yeux au dernier instant
Elle a toutes les complaisances.
Après des années de sagesse
Pendant lesquelles le monde était aussi transparent qu’une aiguille
Roucouler s’agit-il d’autre chose ?
Après avoir rivalisé rendu grâces et dilapidé le trésor
Plus d’une lèvre rouge avec un point rouge
Et plus d’une jambe blanche avec un pied blanc
Où nous croyons-nous donc ?
La droite laisse couler du sable.
Toutes les transformations sont possibles.
Loin, le soleil aiguise sur les pierres sa hâte d’en finir
La description du paysage importe peu,
Tout juste l’agréable durée des moissons.
Clair avec mes deux yeux,
Comme l’eau et le feu.
Quel est le rôle de la racine ?
Le désespoir a rompu tous ses liens
Et porte les mains à sa tête.
Un sept, un quatre, un deux, un un.
Cent femmes dans la rue
Que je ne verrai plus.
L’art d’aimer, l’art libéral, l’art de bien mourir, l’art de penser, l’art incohérent, l’art de fumer, l’art de jouir, l’art du moyen âge, l’art décoratif, l’art de raisonner, l’art de bien raisonner, l’art poétique, l’art mécanique, l’art érotique, l’art d’être grand-père, l’art de la danse, l’art de voir, l’art d’agrément, l’art de caresser, l’art japonais, l’art de jouer, l’art de manger, l’art de torturer.
Je n’ai pourtant jamais trouvé ce que j’écris dans ce que j’aime.
Courir et courir délivrance
Et tout trouver tout ramasser
Délivrance et richesse
Courir si vite que le fil casse
Au bruit que fait un grand oiseau
Un drapeau toujours dépassé.
La vie est bien aimable
Venez à moi, si je vais à vous c’est un jeu,
Les anges des bouquets dont les fleurs changent de couleur.
Dormir, la lune dans un œil et le soleil dans l’autre,
Un amour dans la bouche, un bel oiseau dans les cheveux,
Parée comme les champs, les bois, les routes et la mer,
Belle et parée comme le tour du monde.
Fuis à travers le paysage,
Parmi les branches de fumée et tous les fruits du vent,
Jambes de pierre aux bas de sable,
Prise à la taille, à tous les muscles de rivière,
Et le dernier souci sur un visage transformé.