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Après "Épuisette et cartes postales", ce second opus intitulé "Cartes postales d'âmes à âmes" est plus abouti, dans un genre que l'on pourrait qualifier de poésie thérapeutique et spirituelle. Dans ce deuxième recueil de textes et poésies, l'auteur, Guille Oom, vous convie au voyage au travers des écrits à la fois intimes et touchants. Du monde jusqu'à soi, de soi jusqu'au monde. Prenez ! Ces cartes postales sont pour vous ! Elles parlent d'intimité et d'universalité, d'humanité et de spiritualité. Suivez le chemin qu'elles tracent ou picorez au hasard, qu'importe ! Laissez-vous porter par leurs vibrations et leurs dessins, comme devant l'étalage éclatant de couleurs et d'odeurs d'un marchand d'épices indien. Quelques morceaux de vies, des parts venues des profondeurs de l'âme, mais aussi de doux moments d'évasions, qui, non sans effets miroirs, vous invitent à partir à la découverte d'une (autre) belle âme : la vôtre.
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Seitenzahl: 53
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Du même auteur
Epuisettes et cartes postaleséditions BoD 2021
A mes âmes amies
Avant-propos
Au cœur du monde
Femme-lotus
Tout est poésie !
Réalité augmentée
Mémé
Feux
Oubli
Des corps et des mots
Papillons et sorcières
Etoiles
(
V)acuité
Cahier de textes
Baleines et dauphins
Solune
Paysages
Coucher de soleil
Ciel
Parole de roche
Hiver
Pluie d’étoiles
Empreintes
Erosion
Les pierres du chemin
Embarquer
Nuit et silence
Barrières
Lever d’Homme
Cœur et âme
Passant
Nuit vide
Parts d’ombres, parts d’Homme
Nous étions deux
L’homme sauvage
Royaume fleuri
Sans mémoire
Chère tristesse
Il ne me reste
Entrailles
Chères peurs
Aimer
Pensée
La plume blanche au reflet bleuté
Frissons
Viens
Mots et silence
Emmène-moi
Pause
Arabesques
Corps à corps
Le temple d’Isis
Remerciements
Voilà, l’Homme ambitionne de coloniser la Lune, Mars, pour en exploiter leurs ressources. Nous n’allons y projetter que nos déviances. S’il y a de la vie ailleurs, aussi infime soit-elle, nous irons l’exploiter, jusqu’à son extinction s’il le faut. Comme nous le faisons ici, sur Terre. Au nom de quoi, de qui ?
Qu’espérons-nous à ainsi regarder les étoiles ? Est-ce une façon de mettre sous le tapis les déséquilibres que nous avons provoqués sur la Terre et de ne pas les regarder ?
Ce monde au cœur rabougri dans des coffres-forts de peurs, je n’en veux plus. Ce monde endormi dans ses schémas ancestraux de domination, je ne veux plus en être. Je ne suis plus citoyen de ces états inhumains barricadés derrière leur suffisance technocratique, leur mépris et leur peur de la puissance de la Vie.
Mais je ne lutterai pas pour son effondrement. Je ne bataillerai pas pour le déconstruire. Certes, je continuerai à m’indigner, mais je ferai de mon mieux pour mettre mon cœur et mon énergie à contribuer à l’existence, l’essor, l’expansion du monde nouveau. Celui où l’humain incarne sa grandeur, où une polarité ne domine pas l’autre mais œuvre avec elle, où les lois de la vie sont connues et honorées. Celui où la croissance ne concernera que l’amour et ses manifestations. Celui où chacun œuvre la conscience éveillée.
Cela peut paraître naïf, utopique, niais même. Tant pis ! Ce virage de l’humanité, je veux le prendre. Et même plus, je veux y participer activement, en œuvrant avec toutes les étincelles de lumière en ce monde et avec lesquelles les liens de cœur se tissent, allumant des feux de joie à chaque recoin de la Terre, partout où le regard se porte. Contribuer à ce tissage d’une reconnexion des familles d’âmes et faire de mon mieux pour être un peu de cette lumière.
Déjà, des choses bougent. Déjà ce tissage prend forme, partout. Il ne saurait en être autrement car ce futur c’est celui vers lequel, profondément, nos cœurs aspirent malgré les divisions, les humiliations, les trahisons, les blessures subies au cours des âges.
Je ferai de mon mieux, chaque jour. Et ferai que chaque jour ce mieux soit meilleur.
Parmi les graines de lumière semées, le premier recueil de mes poésies épuisette et cartes postales. Je suis empli de gratitude pour toutes les âmes qui ont lu ces textes, pour toutes celles qui m’ont fait part de leurs ressentis, pour tous ces liens que ce livre a tissés, pour les rencontres inattendues et magnifiques qu’il a permises. Je ne m’attendais pas à tout cela et j’en suis ému, encore.
Un an après, voici le second recueil de textes dont j’ai la prétention de croire qu’il poursuit ce tissage lumineux. Un minuscule acte de résistance dans ce monde en plein virage. Ces cartes postales, ces lettres, je me les écris à moi autant qu’à vous, avec cette certitude que le partage d’émotions, de vécus, d’observations, peut résonner avec vos singularités. Toutes ces résonnances combinées, je crois, formeront une belle symphonie qui s’ajoutera à celle de l’éveil du monde. Oui, je sais, ça fait New Age et franchement, peu importe. Puissent ces textes vous faire autant de bien qu’ils m’en ont fait.
L’avantage de l’auto-édition, c’est que je suis maître de ce que je mets dans ce recueil, de son organisation, de la cohérence ou non qu’il recelle. Libre à vous, lecteurs et lectrices, de le lire comme bon vous semble. Jouissez de cet espace de liberté, lisez d’une traite ou en picorant, dans l’ordre ou au gré des pages qui s’ouvrent, avec ou sans musique, à voix haute ou dans votre tête. Jouissez de cet espace de liberté, aussi modeste soit-il.
Je vais redire ce que j’ai dit en conclusion de l’avant propos d’épuisette et cartes postales : Les mots ont des sens, des vibrations, ils permettent la pensée autant qu’ils peuvent la piéger. Ils sont un complément à la musique ou au dessin. Je vous laisse trouver quel texte va avec quelle musique ou quelle peinture, et cela constituera votre trésor personnel, si le cœur vous en dit.
Je vous laisse découvrir ces cartes postales et ces lettres et vous souhaite une savoureuse lecture.
Mère et amante
Fille et grand-mère
Lignée de femmes
De la Terre aux étoiles
Gardienne du foyer sacré
Honorée et blessée
Porteuse d’Amour
Accoucheuse de Vie
Ma gratitude est immense
Femme des maisons célestes
De l’univers terrestre
Des temples anciens
Des bois majestueux
Pour la braise sous la cendre
Pour l’amour sous les larmes
Pour tes bras ouverts qui saignent
Pour ta force qui accompagne.
Je vénère ta puissance.
A chaque mère de chaque lignée
A chaque déesse honorée
A chaque prêtresse dévouée
A chaque guerrière déchaînée
A chaque amante dans les draps froissés
A chaque jeune fille au cœur enjoué
A chaque ancienne à la mémoire sacrée
A chaque femme-lotus déployée
Je rends grâce.
Dans une rue, un pavé
Un aphorisme gravé
« Tout est poésie »
Oui ! et encore oui !
Dans le bruit et le silence
Dans la présence et l’absence
Dans la morphe et l’amorphe
Dans la rime qui manque
La poésie ! Vêtement du monde
Une source pour l’âme féconde
Une icône qui fait sens